En 1962, lorsqu’il rejoignit les Beatles, Ringo Starr était le plus âgé des quatre garçons dans le vent, ceux-là mêmes qui allaient déclencher une tempête musicale sans précédent sur tous les continents. En 2025, au moment de souffler ses 85 bougies, il en est toujours le doyen. Certes, du célèbre quatuor, il ne reste plus aujourd’hui qu’un duo (avec Paul McCartney), qui ne se reforme que très rarement. Sans en avoir l’air, parmi les plus grandes stars, Ringo est devenu l’un des derniers survivants d’une autre époque. Pourtant, le début de son histoire est loin de démarrer en fanfare. Vraiment pas de quoi fredonner I Feel Fine.
Pour l’état civil, elle se nommait Anna Maria Massetani. Elle était née à Rome le 30 juin 1933 et s’apprêtait à fêter son 92ème anniversaire avec un bonheur discret, comme à son habitude, quand la mort est venue la surprendre, ce lundi 23 juin 2025, à son domicile romain, dans le quartier de Parioli. De 1954 à 1984, elle avait tourné une cinquantaine de films sous la direction de réalisateurs de haut vol, tels Michelangelo Antonioni, Sergio Leone, Dino Risi, Carlos Saura, Claude Sautet, Louis Malle, René Clément, John Frankenheimer, Claude Pinoteau, Pierre Granier-Deferre, Michel Deville, les frères Taviani, Henri Verneuil, Gérard Pirès, Giuseppe Bertolucci… Pourtant, le cinéma n’était pas sa vocation première, loin de là. Sa carrière d’actrice et son rapport au septième art demeurent parmi les plus atypiques.
Ce mois ne fait-il vraiment que ce qui lui plait ? Ça commence le 1er mai par une fête du travail qui, dès 1890, pousse les manifestants à défiler avec un triangle rouge à la boutonnière, symbolisant la journée divisée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs. La fleur d’églantine assure ensuite un bref relais avant que le brin de muguet ne reprenne le dessus, et le devant de la scène. En 1561, Charles IX avait déjà adopté la coutume d’offrir des brins de muguet aux dames de la cour en ce premier mai décidément bien inspiré.
À partir de son expérience personnelle et de l’édition de son premier livre (Treize Semaines, chez Hugo Docs, en 2020), Morgane poursuit le partage des informations utiles aux autrices et auteurs en herbe. Au programme de cette vidéo, cinq points essentiels sont abordés successivement. Ils sont repérables selon les time-codes suivants :
0:26Choix du titre et de la couverture du livre. 3:47Détermination du prix de vente du livre. 5:48Exemplaires destinés à l’auteur. 9:13Volume des ventes et rémunération de l’auteur. 10:42Commercialisation et distribution du livre.
Bonne lecture, bon visionnage… et bonne écriture.
UN AUTRE REGARD
«Two things amaze me: the intelligence of beasts and the bestiality of men.» Tristan Bernard
AMOUR AMOR
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Prêtre chrétien emprisonné à Rome au 3e siècle car il continuait à unir les jeunes fiancés alors que l’empereur Claude II pensait que les hommes mariés faisaient de mauvais soldats, Saint Valentin rendit la vue à la fille de son geôlier et lui offrit, juste avant son exécution, une feuille en forme de cœur avec le message : « de ton Valentin » .
« Quand j’étais petit, ma mère m’a dit que le bonheur était la clé de la vie. À l’école, quand on m’a demandé d’écrire ce que je voulais être plus tard, j’ai répondu “heureux”. Ils m’ont dit que je n’avais pas compris la question. Je leur ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie. »
John Lennon
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«When I was a child, my mother told me that happiness was the key to life. When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up. I answered “happy”. They said I didn’t understand the question. I replied that they hadn’t understood life.»
John Lennon
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TOUJOURS PRÉSENT
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Il y a déjà huit ans, dans la nuit du 10 au 11 décembre 2016, mon père s’en est allé. Je rentrais d’un reportage pour Canal + lorsque la nouvelle est tombée. On a beau s’y attendre et donner le change en société, on sait qu’on ne s’en remettra jamais tout à fait. Un père attentionné est au départ de tout ce que l’on fait, de tout ce que l’on est. Son regard, sa voix, son amour, son humour, son parcours, ses conseils,ses manières, ses mystères demeurent en nous à tout jamais.
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Il fait partie de nos souvenirs, même lorsque le temps a cru les effacer et qu’ils resurgissent au hasard d’un album photo ou d’une discussion entre amis. En jeune marié ou avec les cheveux longs pour les besoins du cinéma, il est toujours le plus beau et le plus sympa des papas, comme dans nos affirmations d’écolier en cour de récré. Il était là même lorsque l’on ne le savait pas, de nos premiers pas à nos premiers émois. Il fut le premier guide, le premier référent, parfois pressant, parfois discret, parfois prégnant, parfois secret. Il a initié des épopées dignes de la découverte des Amériques. J’entends encore le feulement des roseaux sur les flancs du canoé lorsqu’il nous a emmenés, ma sœur et moi, en balade sur la Meuse. Ce fut l’une des plus belles journées de ma vie, du côté de Consenvoye, petit village meusien dans lequel je ne suis jamais retourné, mais dont le nom est resté gravé en lettres de soleil et d’azur. Ce fut une parenthèse unique, une de celles qui changent les perspectives, qui appellent d’autres rivages, et qui révèlent que les berges sont bien plus belles lorsque l’on s’aventure au milieu de la rivière. Où que tu sois aujourd’hui, encore merci, cher papa, de m’avoir appris à marcher, à nager, à plonger. Même et surtout à contre-courant.
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ARMISTICE ET ARTÉMIS
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À chacun et chacune sa façon de fêter l’armistice. Larme à l’œil ou l’arme au pied. Moi, je préfère l’armistice façon Artémis, cette déesse de la chasse dans la mythologie grecque (la Diane des Romains), protectrice des chemins, des ports, des jeunes enfants et des bébés animaux, bref de tout ce qui initie et définit une nouvelle trajectoire, une nouvelle aventure, une nouvelle perspective. Parée des attributs qui la caractérisent : arc en or, flèches, carquois, croissant de lune et biche, lorsqu’elle se met en chasse, rien ne résiste à cette déesse farouche et sœur jumelle d’Apollon. Un peu comme ma modeste personne quand elle décoche son dernier trait de khôl en prolongement de son œil de biche, à l’orée d’une nuit mystérieuse.
Coupe Beatles version Rubber Soul, veste cintrées à épaulettes et boutons dorés, guitares électriques et sonorités sixties, ce quintette-là aurait pu émerger du Merseybeat, courant musical né à Liverpool (traversé par la rivière Mersey) au début des années soixante. Malgré leur dégaine, leur style et leur nom, le tout fleurant bon la Grande Bretagne, the Easybeats est pourtant répertorié en tant que groupe pop-rock australien, certainement le plus fameux de cette époque, grâce au succès retentissant de leur tube international : “Friday on my Mind”.