À partir de son expérience personnelle et de l’édition de son premier livre (Treize Semaines, chez Hugo Docs, en 2020), Morgane poursuit le partage des informations utiles aux autrices et auteurs en herbe. Au programme de cette vidéo, cinq points essentiels sont abordés successivement. Ils sont repérables selon les time-codes suivants :
0:26Choix du titre et de la couverture du livre. 3:47Détermination du prix de vente du livre. 5:48Exemplaires destinés à l’auteur. 9:13Volume des ventes et rémunération de l’auteur. 10:42Commercialisation et distribution du livre.
Bonne lecture, bon visionnage… et bonne écriture.
UN AUTRE REGARD
«Two things amaze me: the intelligence of beasts and the bestiality of men.» Tristan Bernard
AMOUR AMOR
…
Prêtre chrétien emprisonné à Rome au 3e siècle car il continuait à unir les jeunes fiancés alors que l’empereur Claude II pensait que les hommes mariés faisaient de mauvais soldats, Saint Valentin rendit la vue à la fille de son geôlier et lui offrit, juste avant son exécution, une feuille en forme de cœur avec le message : « de ton Valentin » .
« Quand j’étais petit, ma mère m’a dit que le bonheur était la clé de la vie. À l’école, quand on m’a demandé d’écrire ce que je voulais être plus tard, j’ai répondu “heureux”. Ils m’ont dit que je n’avais pas compris la question. Je leur ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie. »
John Lennon
…
…
«When I was a child, my mother told me that happiness was the key to life. When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up. I answered “happy”. They said I didn’t understand the question. I replied that they hadn’t understood life.»
John Lennon
…
TOUJOURS PRÉSENT
…
Il y a déjà huit ans, dans la nuit du 10 au 11 décembre 2016, mon père s’en est allé. Je rentrais d’un reportage pour Canal + lorsque la nouvelle est tombée. On a beau s’y attendre et donner le change en société, on sait qu’on ne s’en remettra jamais tout à fait. Un père attentionné est au départ de tout ce que l’on fait, de tout ce que l’on est. Son regard, sa voix, son amour, son humour, son parcours, ses conseils,ses manières, ses mystères demeurent en nous à tout jamais.
…
Il fait partie de nos souvenirs, même lorsque le temps a cru les effacer et qu’ils resurgissent au hasard d’un album photo ou d’une discussion entre amis. En jeune marié ou avec les cheveux longs pour les besoins du cinéma, il est toujours le plus beau et le plus sympa des papas, comme dans nos affirmations d’écolier en cour de récré. Il était là même lorsque l’on ne le savait pas, de nos premiers pas à nos premiers émois. Il fut le premier guide, le premier référent, parfois pressant, parfois discret, parfois prégnant, parfois secret. Il a initié des épopées dignes de la découverte des Amériques. J’entends encore le feulement des roseaux sur les flancs du canoé lorsqu’il nous a emmenés, ma sœur et moi, en balade sur la Meuse. Ce fut l’une des plus belles journées de ma vie, du côté de Consenvoye, petit village meusien dans lequel je ne suis jamais retourné, mais dont le nom est resté gravé en lettres de soleil et d’azur. Ce fut une parenthèse unique, une de celles qui changent les perspectives, qui appellent d’autres rivages, et qui révèlent que les berges sont bien plus belles lorsque l’on s’aventure au milieu de la rivière. Où que tu sois aujourd’hui, encore merci, cher papa, de m’avoir appris à marcher, à nager, à plonger. Même et surtout à contre-courant.
…
ARMISTICE ET ARTÉMIS
…
À chacun et chacune sa façon de fêter l’armistice. Larme à l’œil ou l’arme au pied. Moi, je préfère l’armistice façon Artémis, cette déesse de la chasse dans la mythologie grecque (la Diane des Romains), protectrice des chemins, des ports, des jeunes enfants et des bébés animaux, bref de tout ce qui initie et définit une nouvelle trajectoire, une nouvelle aventure, une nouvelle perspective. Parée des attributs qui la caractérisent : arc en or, flèches, carquois, croissant de lune et biche, lorsqu’elle se met en chasse, rien ne résiste à cette déesse farouche et sœur jumelle d’Apollon. Un peu comme ma modeste personne quand elle décoche son dernier trait de khôl en prolongement de son œil de biche, à l’orée d’une nuit mystérieuse.
Coupe Beatles version Rubber Soul, veste cintrées à épaulettes et boutons dorés, guitares électriques et sonorités sixties, ce quintette-là aurait pu émerger du Merseybeat, courant musical né à Liverpool (traversé par la rivière Mersey) au début des années soixante. Malgré leur dégaine, leur style et leur nom, le tout fleurant bon la Grande Bretagne, the Easybeats est pourtant répertorié en tant que groupe pop-rock australien, certainement le plus fameux de cette époque, grâce au succès retentissant de leur tube international : “Friday on my Mind”.
Chaque année, près de 100.000 abandons d’animaux de compagnie viennent rappeler la lâcheté et l’irresponsabilité des humains envers ceux qui leur témoignent des sentiments bien plus nobles. Campagnes d’affichage ou clips vidéos, la Fondation 30 Millions d’Amis trouve souvent le bon angle pour sensibiliser le grand public contre ce fléau. La version 2016 fut particulièrement remarquée. Elle fit mouche en s’appuyant sur un clip pertinent et adroitement réalisé. La télévision ne l’a pas assez montré. C’est avec ce genre d’initiative que l’on pourra espérer infléchir notablement la courbe de ces indignités, dont les deux tiers sont cumulés lors de la période estivale, coïncidant avec les départs en vacances…
LA JOCONDE S’EST FAIT LA BELLE
…
« C’est au mois d’août qu’on met les bouts, qu’on fait les fous, les gros matous, les sapajous… » affirme haut et fort la chanson de Pierre Perret. Le lundi 21 août 1911, la Joconde fit sien ce refrain en quittant subrepticement le Louvre. Elle disparut ni vue ni connue, en dépit de sa notoriété planétaire. Elle prit des vacances, de très longues vacances, puisqu’elle ne fut retrouvée que deux ans plus tard, à Florence, en Italie ! Elle daigna finalement réintégrer le musée du Louvre, mais ne fut à nouveau accessible au public qu’à partir du 4 janvier 1914…