LES ZZ CATS AU TOP

Les Français ont eu Les Chats Sauvages. Les Anglais ont eu les Stray Cats et Cat Stevens. Les Américains ont eu The Pussycat Dolls. Ils ont désormais les ZZ Top Cats. Bientôt en concert à Paris.

BONDS ET REBONDS

Alors que débute le tournoi de Roland Garros, coup d’envoi, pour certains, d’une quinzaine à flemmarder sur canapé devant leur télé, l’attrait du tennis féminin ne souffre plus d’aucune discussion. Les tenniswomen ont haussé leur niveau de jeu en même temps que leurs tenues se sont largement émancipées. Les nostalgiques de la petite jupette blanche plissée en sont désormais pour leurs frais. Les joueuses ont simultanément gagné une autre bataille, sur le plan financier cette fois. En constante augmentation ces dernières années, la dotation des Internationaux de France propose une parfaite égalité hommes/femmes, avec des récompenses allant de 69.000 à 142.000 euros lors des trois premiers tours de la compétition. À chaque étape franchie, le montant du chèque a de quoi atténuer la déception engendrée par la défaite : 240.000 euros pour les huitièmes de finalistes, 400.000 euros pour les quarts de finalistes et 630.000 euros pour les demi-finalistes. Le lauréat et la lauréate de cette édition 2023 recevront chacun la modique somme de 2,3 millions d’euros, tandis que les finalistes malheureux pourront se consoler en empochant 1,2 million. De quoi craquer pour quelques paires d’escarpins haut de gamme une fois les tennis rangées dans les sacs de sport.

AU SAUT DU LIT

S’IL Y A BIEN UNE SITUATION DONT J’AI HORREUR, C’EST DE VOIR UN COUPLE COMMENCER À SE DISPUTER EN MA PRÉSENCE ! ILS POURRAIENT, C’EST TOUT DE MÊME LA MOINDRE DES CHOSES, AVOIR LA DÉLICATESSE D’ATTENDRE QUE JE ME RHABILLE ET QUE JE QUITTE LA PIÈCE…

IF THERE’S ONE THING I HATE, IT’S TO SEE A COUPLE START ARGUING IN MY PRESENCE! THEY COULD, AT THE VERY LEAST, HAVE THE THOUGHTFULNESS TO WAIT FOR ME TO GET DRESSED AND LEAVE THE ROOM…

SIMPLY THE BEST ?

Lorsque, le 26 novembre 1939, Anna Mae Bullock, voit le jour à Nutbush, un village perdu dans le comté de Haywood, au fin fond du Tennessee (USA), personne ne peut se douter du destin qui l’attend, d’autant que les choses commencent très mal pour elle et sa grande sœur Aline. Leur père, un homme alcoolique et violent, les abandonne sans aucun scrupule, leur faisant peut-être ainsi, à son insu, le plus grand cadeau dont il était capable. Malheureusement, leur mère, tout aussi brutale, prend le relai à coups de ceinture et de brimades incessantes. On peut rêver mieux pour croire en un épanouissement personnel et un avenir radieux…

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LA PETITE ROBE NOIRE

Avec les beaux jours qui rallongent et les vêtements qui raccourcissent, une question cruciale se pose à mes amies transgenres, comme à toutes les élégantes ici bas : comment en montrer assez sans que cela paraisse trop ? L’indémodable petite robe noire semble être la réponse universelle à cette terrible interrogation. Quelques copines bien intentionnées en fournissent ici plusieurs exemples distingués.

With the beautiful days getting longer and the clothes getting shorter, a crucial question arises for my transgender friends, as for all the elegant ones on this earth: how to show enough without it looking too much? The timeless little black dress seems to be the universal answer to this terrible question. A few well-intentioned friends provide here several distinguished examples.

EN TERRITOIRE CHEYENNE

C’est un roman extraordinaire, rédigé sous la forme d’un journal de bord, ou plutôt de carnets de voyage, un voyage inimaginable ; celui d’une femme issue de la bourgeoisie américaine du XIXème siècle, qui quitte Chicago pour aller vivre en territoire Cheyenne et devenir l’épouse du grand chef Little Wolf. May Dodd, cette héroïne magnifique, va mener une existence de squaw en compagnie de plusieurs amies, toutes blanches, s’étant portées volontaires pour intégrer, avec l’aval du gouvernement américain d’alors, un programme secret intitulé BFI (Brides for Indians – Des Mariées pour les Indiens).

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DE TOULON À LA ROCHELLE

Le monde de l’ovalie est admirable. À l’inverse du football, qui en fait des tonnes sans, trop souvent, tenir ses promesses, le rugby nous procure régulièrement émotions et satisfactions au plus haut niveau. Les belles actions ne se font pas attendre et les joueurs, dans le jeu comme dans la vie, véhiculent de plus nobles valeurs. Ce week-end a hissé le rugby français sur le toit de l’Europe pour la troisième année consécutive, confirmant sa supériorité sur son homologue britannique. Le Racing Club de Toulon a remporté la Challenge Cup en battant les Écossais de Glasgow, vendredi 19 mai, avant que le Stade Rochelais ne vienne à bout des Irlandais du Leinster, le lendemain samedi 20 mai 2023. Les deux rencontres, qui se jouaient à Dublin, donc en terrain adverse pour les clubs français, ont proposé deux scénarios très différents mais ô combien exaltants pour les supporters tricolores. Les Toulonnais avaient à cœur de remporter le seul trophée qui manquait à leur palmarès, fort de quatre titres de champions de France et trois de champions d’Europe (2013 à 2014). Ils ont démarré tambour battant, menant 0-21 à la mi-temps, et n’ont jamais laissé le moindre espoir à leurs rivaux écossais jusqu’à la victoire finale (19-43). Les Rochelais, tenants du titre (déjà vainqueurs contre ce même club du Leinster Rugby, en finale 2022), ont pris l’eau avec une entame de match catastrophique. Menés 17-0 à la 13ème minute, après avoir encaissé trois essais irlandais, ils étaient méconnaissables, incapables de développer leur jeu. Le public irlandais, en pleine jubilation, ne donnait alors pas cher de la peau des frenchies. Et puis, au courage et à l’abnégation, les tuniques jaunes ont entamé une fantastique remontée, savamment construite sur la solidarité et la persévérance. Plus le temps s’écoulait, plus leur emprise sur le déroulement de la partie semblait inexorable… jusqu’au succès final, coiffant leurs malheureux adversaires d’un point (26-27) au coup de sifflet final. Les villes de Toulon et La Rochelle, deux bases navales françaises historiques, peuvent donc être fières de leur butin 2023. Tels les corsaires d’antan, elles ont hissé leurs couleurs rouge noire et jaune au firmament du européen, contraignant la flotte britannique à baisser pavillon… jusqu’à l’année prochaine.