JUAN BRANCO CONTRE GABRIEL ATTAL

PORTRAIT SANS COMPLAISANCE

À l’heure où les dithyrambes ponctuant la nomination du plus jeune premier ministre de France deviennent aussi douteuses qu’indigestes, tant elles semblent orchestrées sans aucune autre logique que celle de la transmission du pouvoir en place, une voix dissonante apporte un tout autre éclairage sur une ascension pour le moins suspecte. Juan Branco, docteur en droit et avocat bardé de diplômes (master en philosophie politique et master en littérature moderne à la Sorbonne, master affaires publiques à Sciences Po Paris, doctorat à l’École Normale Supérieure), ayant d’abord entamé une carrière d’enseignant-chercheur l’ayant mené de l’université de Yale, aux USA, à l’institut de recherche max Planck au Luxembourg et à l’université La Sapienza à Rome, est, depuis plusieurs années, décrit comme un farouche opposant à la macronie. Ayant cotôyé Gabriel Attal dès leurs études secondaires au sein de l’École alsacienne, établissement privé bien connu des grandes familles parisiennes, il livre dans son ouvrage “Crépuscule”, un portrait bien moins complaisant, et peu rassurant, du nouveau chef du gouvernement français. La version audio, mise en ligne gratuitement sur YouTube, l’expose sans concession en plusieurs volets : chapitre 8 (à partir de 55:35), chapitre 11 (à partir de 1:18:30), chapitre 12 (à partir de 1:24:00), chapitre 13 (1:33:00) et chapitre 14 (1:40:00). Sous-titrée “Macron et les oligarques”, cette enquête vérité, qui n’a, à ce jour, fait l’objet d’aucune censure ni action en justice, détaille également les inquiétants rapports entre le pouvoir politique et le monde mediatico-financier de notre bon pays… À découvrir sans modération… tant que cela est encore possible !

Ci-dessous, deux extraits éloquents à propos du premier de nos ministres, dont le salaire vient de passer de 10.000 euros à 16.000 euros mensuels, plus des dépenses de représentation couvertes à hauteur de 100.000 à 150.000 euros, deux logements (à l’hôtel de Matignon, rue de Varenne, à Paris, et une résidence secondaire, au château de Souzy-la-Briche, en Essonne) et quelques menus avantages divers, déplacements et collaborateurs entièrement pris en charge, dont la liste exhaustive serait bien trop longue à développer ici :

Page 96 : « Adepte des tours de force et des provocations, séduisant Marisol Touraine comme il a tenté de le faire avec Valery Giscard d’Estaing, Attal se voit dans la foulée autoriser à mettre un pied dans  la campagne  de Ségolène Royal et abandonne brutalement ses couleurs sarkozystes. Celui qui s’activait véhément en faveur du candidat de la droite, qui ne cessait de revendiquer, d’un sionisme radical à un refus de toute redistribution en passant par une légitimation des inégalités, des opinions ultraconservatrices, se mue, à la surprise générale, en un socialiste bon teint. »

 Page 100 : « Lointaines paraissent alors les années lors desquelles le jeune garçon parsemait les réseaux sociaux de messages outranciers et insultants, fleurant bon l’extrême-droite et la misogynie la  plus crasse, incendiant la majorité socialiste à Paris et ses dirigeants. Gabriel Attal, 23 ans, est, par  effets de proximités successives, soudain doté d’un salaire qui le propulse parmi les 5%  les  plus favorisés du pays, doté de deux secrétaires, d’un chef gastronomique, de voitures de fonction, et peut même se permettre de passer un arrangement avec la direction de Sciences Po pour obtenir sa diplomation. L’affaire, théoriquement exceptionnelle, lui permet d’obtenir son master l’année suivante sans avoir redoublé, grâce notamment à une validation d’acquis. Discret mais habituel, ce genre d’accords permet à l’institution de couver ceux qui auront le surlendemain à en avoir la tutelle, et ainsi d’en prolonger la domination. »

 

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