CONVICTION
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Au mois de mai dernier, j’avais salué les 100 ans de Danielle Darrieux avec un article retraçant son incroyable siècle de spontanéité et de séduction. Ces deux atouts maîtres, alliés à un optimisme permanent et une soif de tout découvrir avec générosité, faisaient partie intégrante de son talent et de son charisme. Dans une interview donnée il y a dix ans, elle confiait qu’elle imaginait encore, du haut de ses quatre vingt dix ans, des tas de projets fous et irréalisables, mais que l’idée de partir à cent ans lui convenait tout à fait. Cette femme allait souvent au bout de ses idées. Elle aura toujours cent ans, elle aura toujours vingt ans. Elle aura toujours le temps de son côté. Elle fait partie de celles qui ne meurent jamais tout à fait. C’est pourquoi, dans les lignes qui suivent, je publie à nouveau son portrait anniversaire esquissé le 1er mai 2017. (suite…)
Ma voisine du dessus est une ravissante femme d’affaires d’une trentaine d’années, toujours tirée à quatre épingles, très pointilleuse sur l’élégance de ses tenues, l’architecture de ses coiffures et le choix de ses parfums. Les vilaines commères du quartier l’accusent de tous les maux de la terre, principalement lorsque leurs maris se retournent sur son passage ou lui ouvrent la porte de l’ascenseur. Elles ne comprennent pas ce qu’ils lui trouvent de si original. Éternelle incompréhension et ségrégation entre torchons et serviettes. Ce matin, les critiques ont redoublé de virulence contre la belle dame. Selon les ragots colportés sur le comptoir de la boulangerie, son insupportable côté poule de luxe prête à tout pour séduire et débaucher les hommes ne faisait plus aucun doute. Elle avait osé l’afficher jusqu’à vouloir racoler l’attention des éboueurs sur l’emplacement réservé au ramassage d’ordures. La preuve : son sac poubelle y faisait le trottoir de façon bien trop ostentatoire !
Quand on pousse, à presque sept décennies d’intervalle, le souci de la précision et l’art de la ponctualité jusqu’à sortir de cette existence exactement le même jour que lorsque l’on y est entré, on mérite un respect particulier. Sans faire partie de ses fans inconditionnels, il faut reconnaître à Ingrid Bergman un charme troublant, un de ceux que l’on explique pas mais que l’on ressent, indépendamment des canons esthétiques ou des styles de jeu. (suite…)
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Eilleen Regina Edwards, plus connue sous le nom de Shania Twain, est née le 28 août 1965 à Windsor, en Ontario, la province la plus peuplée du Canada. Elle est étiquetée chanteuse de country avec un zeste de pop-rock qui fit rapidement son succès. Vente record de disques, mariage avec son producteur, 1993 la projeta sous les feux de la rampe et lui fit presque oublier les années difficiles qui suivirent le décès de ses parents dans un accident de la route et la prise en charge de ses jeunes demi-frères et sœurs. Ayant commencé à chanter dans les bars et clubs locaux dès l’âge de 8 ans, ayant écrit ses premières chansons à l’âge de 10 ans, ayant connu une adolescence en pleine nature, travaillant dur au reboisement du Nord de l’Ontario, elle se retrouva souvent isolée en pleine forêt avec son chien et sa guitare. Une de ses principales sources d’inspiration remonte à cette époque. (suite…)
De son lieu de vacances méditerranéen, un ami me téléphona avec d’irrépressibles trémolos dans la voix. Lors de son arrivée à l’hôtel, au réceptionniste qui lui avait demandé : “Vous avez bien réservé une chambre avec vue sur la mer ? », il avait répondu : « Si je peux avoir la vue sur la fille par la même occasion, ça sera parfait ! » (suite…)
Björn Borg est né le 6 juin 1956 à Stockolm, en Suède, et il a illuminé le tennis internationnal de son aura très particulière entre 1971 et 1981. On ne va pas refaire le débat de qui est le plus grand joueur de tennis de tous les temps, etc, etc… L’évolution du matériel, des techniques, des règles du jeu, des formats de match et d’entrainement confisquent toute cohérence et n’accordent aucun sens à une telle entreprise. (suite…)
Déjà plus de trois ans et cet article n’a pas pris une ride ! Je le relis toujours avec plaisir. Et avec une certaine fierté aussi. Ma fille en est l’auteure et son style est plus que prometteur. Dans le narratif et l’explicatif, il y a ce petit quelque chose de pertinent et d’impertinent, qui nous chatouille le cervelet en même temps qu’il nous creuse l’occipital. Il y a le fond et la forme. Le respectueux se mêle au malicieux. Réflexif, symétrique et transitif. On en redemande. On espère de nombreux autres épisodes. Il y a aussi une perspective différente de ce duo-duel entre le masculin et le féminin. Ou vice versa. La parenté se loge également et heureusement dans les idées. Et bien sûr dans la sensibilité. Une sensilisibilité évidente pour laquelle il n’est pas besoin de vous souhaiter : Bonne lecture.
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