PERFORMANCE INÉDITE


Dimanche 11 septembre 2022, l’équipe de France féminine de basket-ball à trois a réussi un exploit unique dans cette discipline : remporter une troisième Coupe d’Europe après avoir été sacrée championne du monde en juin dernier ! Après avoir balayé l’Espagne, tenante du titre, en demi-finale (21-11), elles n’ont laissé aucune chance aux joueuses des Pays Bas, sèchement battues sur le score de 21-14 en finale.

Écœurant ses adversaires les unes après les autres, les harcelant à chaque seconde de la rencontre, ne leur accordant aucun répit en défense, les punissant quasiment à chaque action offensive, imposant un rythme d’enfer de la première à la dernière seconde, la formation tricolore a fait forte impression tout au long de la compétition. Composée d’une garde noire intraitable derrière (Myriam Djekoundadé capitaine de défense et Marie Mané), d’une meneuse de jeu virtuose (Laetitia Guapo) et d’un feu follet insaisissable (Hortense Limouzin, surnommée Pikachu car branchée sur 2000 volts du début à la fin des matches), cette équipe de France, épatante de vitesse, de justesse et de solidarité, n’a laissé entrevoir aucun point faible, que ce soit sur le plan physique, tactique ou psychologique. On a hâte de les revoir à l’œuvre, notamment lors des J.O. 2024 à Paris, le 3×3 étant devenu discipline olympique depuis les Jeux de 2020 à Tokyo (Japon). « Bon, c’est quand le prochain match ? » demandait d’ailleurs malicieusement la petite Hortense, alors qu’elle et ses coéquipières croulaient sous les embrassades et les congratulations de tout le staff, quelques minutes à peine après avoir décroché ce nouveau titre européen…

De gauche à droite : Myriam Djekoundadé (11), Marie Mané (1), Hortense Limouzin (3), Laetitia Guapo (12).

LA MALÉDICTION HOOLIGAN


Les incidents en pagaille qui ont entaché le dernier championnat de France de football et la violence qui refait régulièrement surface dans les stades du même sport, comme ces batailles rangées entre supporters ultras lors du duel européen entre Nice et Cologne cette semaine, ne font que renforcer un constat déplorable et récurrent : l’incapacité navrante des instances responsables à juguler un problème clairement identifié depuis des décennies. C’était l’occasion de remettre en jeu cette chronique diffusée sur Pink tv il y a presque vingt ans. Elle suggérait une hypothèse à la limite du hors-jeu concernant les racines de ce mal et de cette contamination qui, apparemment, ne sont pas près d’être éradiqués de nos vertes prairies artificielles.

L’UTILE À L’AGRÉABLE


Votre ado rechigne à vous donner un coup de main pour les tâches ménagères, l’entretien de la maison ou la tonte de la pelouse ? Plus de problème ! Offrez lui la motondeuse de ses rêves et votre gazon sera impeccablement taillé. Une version motaspi est en cours de fabrication pour le ménage et le passage de l’aspirateur mais quelques ajustements doivent encore être réalisés, soit sur le véhicule lui-même, soit sur l’aménagement intérieur des espaces à traiter…

WATERPROOF


Il y a sur terre des personnes qui, outre la beauté, ont un supplément de grâce et de talent. Kristina Makushenko fait partie de celles-là, à cette particularité près que ce talent et cette grâce, en plus de l’avoir sur terre, elle les magnifie également sous l’eau ! Quadruple championne du monde de natation synchronisée, cette athlète russe, née le 1er juin 1995 à Moscou, vit aujourd’hui à Miami, sur la côte de Floride (USA), chère à Flipper le dauphin. Désormais coach (ses élèves ont intérêt à retenir le souffle), elle a développé son art avec une maîtrise et une technique prodigieuses. La dimension sportive de ses performances, la composante esthétique et la création artistique qu’elle propose sont époustouflantes. Elle plonge la réalité dans le rêve. Elle brasse le fantastique et l’érotique avec une sensualité surréaliste. Telle une créature du futur, une sirène ayant troqué ses écailles pour des résilles et sa nageoire caudale pour des talons aiguille, elle distille le fantasme avec une classe inouïe. Capable d’exécuter un moonwalk tête en bas, elle peut tout aussi bien faire une démonstration de Kung Fu, de roller ou de skateboard subaquatiques sans que cela ne lui pose le moindre problème. Kristina est la seule convive que la plonge n’effraie pas avant de traverser un restaurant immergé (sans doute poissons et fruits de mer), en minirobe noire et bottines compensées. Les dragueurs présomptueux qui s’imagineraient pouvoir lui mettre le grappin dessus feraient bien d’y réfléchir à deux fois. Même si, d’aventure, elle daignait accepter un dernier café en leur compagnie, ils risqueraient fort de finir par boire la tasse.

There are some people on earth who, in addition to beauty, have an extra touch of grace and talent. Kristina Makushenko is one of them, with the particularity that, in addition to having talent and grace on land, she also magnifies them underwater! Four-time world synchronized swimming champion, this Russian athlete, born on June 1, 1995 in Moscow, now lives in Miami, on the Florida coast (USA), dear to Flipper the dolphin. Now a coach (her pupils had better hold their breath), she has developed her art with prodigious mastery and technique. The sporting dimension of her performances, the aesthetic component and the artistic creation she proposes are breathtaking. She plunges reality into dreams. She blends the fantastic and the erotic with surreal sensuality. Like a creature from the future, a mermaid who has swapped her scales for fishnets and her tail fin for stiletto heels, she distills fantasy with unprecedented class. Able to moonwalk upside down, she can just as easily demonstrate Kung Fu, rollerblading or underwater skateboarding without the slightest problem. Kristina is the only guest who doesn’t mind diving into the water before walking through an underwater restaurant (presumably fish and seafood) in a black minidress and platform boots. Presumptuous flirts who think they can get their hooks into her would do well to think twice. Even if she did deign to accept one last coffee in their company, they might well end up drinking the cup.


ONCE UPON A TIME IN HOLLYWOOD


Le film “Once Upon A Time In Hollywood” vient de repasser sur les écrans de télévision. Ce long métrage, écrit et réalisé par Quentin Tarantino, est sorti en 2019. C’est une uchronie insolite qui revisite librement la fin des sixties dans la capitale du septième art américain. Montée du mouvement hippie, émeutes de Stonewall à New-York (acte de naissance de la Gay Pride), manifestations contre la guerre au Viêt Nam et mue du cinéma US à Hollywood… une nostalgie très particulière accompagne cette fiction habile et séduisante, dans laquelle les protagonistes croisent des personnalités marquantes de l’époque, telles Steve McQueen, Bruce Lee, Cass Elliot (du groupe The Mamas & the Papas) et Sharon Tate, qui, contrairement à la réalité, sera épargnée pas le scenario et ne succombera pas aux sbires de Charles Manson.

(suite…)

SUMMER TRANSLATION


The summer is slowly slipping away and transgenders make no exception. Very soon, they will have to say goodbye to these lovely swimsuits which make the delight of those who take a long time to choose them… and the delight of those who take a longer time to admire them.

L’été s’en va doucement et les transgenres n’échappent pas à la règle. Il va bientôt falloir dire au revoir à ces adorables petits maillots de bain qui font le bonheur de celles qui mettent un temps fou à les choisir… Et celui de ceux qui mettent un temps encore plus long à les admirer.