DU TRAIN OÙ VONT LES CHOSES…
FRANCE TERRE D’ASILE… PSYCHIATRIQUE
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Depuis son expulsion vers la Tunisie, le 23 février dernier, l’imam Mahjoub Mahjoubi, qui avait qualifié le drapeau tricolore de « drapeau satanique » n’ayant « aucune valeur auprès d’Allah » (et qui avait ensuite fait machine arrière en évoquant un « lapsus »), s’est lancé dans un combat juridique afin de revenir en France. L’imam et son avocat en appellent à la défense des droits de l’homme, alors que les autorités françaises lui attribuent des « propos haineux et discriminatoires à l’égard des non-musulmans et de la société française », qu’il aurait décrite comme « belliqueuse et pourrie ». L’arrêté ministériel ajoute qu’il appelait « à la destruction de la société occidentale jugée décadente » et faisait « l’éloge de la charia, seule loi légitime et juste à ses yeux », déplorant que « les mosquées ne produisent plus de combattants comme au temps du prophète ». Dans ce même document, après analyse de plusieurs prêches, Mahjoub Mahjoubi est accusé d’avoir « véhiculé une conception littérale, rétrograde, intolérante et violente de l’islam, de nature à encourager des comportements contraires aux valeurs de la République, la discrimination à l’égard des femmes, le repli identitaire, les tensions avec la communauté juive et la radicalisation jihadiste »… Avec un tel cv, complété et aggravé par l’hostilité maximale du ministre de l’intérieur français, l’imam risque fort de prêcher dans le désert quelques temps encore.
TENUE INCONVENANTE
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Certains manques de tenue sont particulièrement inadmissibles.
Depuis le temps qu’on le répète sur tous les tons :
Il est très impoli de manger avec les coudes sur table !!!
ALPHA BÉTAIL GAMMA
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UN ATELIER TRÈS REMARQUÉ AU SALON DE L’AGRICULTURE 2024
ET PEUT-ÊTRE LES FUTURES POSTULANTES À LA COUR DES COMPTES.
OU UN RENFORT DE CHOIX AU MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, RUE DE VARENNE.
ET L’OPTION D’UNE MEILLEURE UTILISATION DU BUDGET ALLOUÉ AUX AGRICULTEURS,
AU LIEU DES ÉNORMES ERREURS DE CALCUL RUMINÉES DEPUIS DES ANNÉES EN HAUTS LIEUX.
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HAPPY 77
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Celle qui, en 1967, remporta le Concours Eurovision de la chanson sous les couleurs de la Grande Bretagne, a aujourd’hui 77 ans. Sandie Shaw fut l’une des chanteuses pop-folk les plus connues des années 1960. Comme il le fit un peu plus tôt pour Petula Clark, le public français s’enticha rapidement de cette jolie Londonienne qui se produisait sur scène pieds nus. Selon elle, cela lui permettait de se sentir beaucoup plus à l’aise et de mieux capter l’atmosphère, l’essence même de la chanson qu’elle interprétait. Cela peut paraître anecdotique aujourd’hui, mais, à l’époque, cela fit terriblement jaser, tout en contribuant grandement à accroitre sa côte de popularité dans toute l’Europe et en Amérique du Sud. Elle ne put cependant jamais percer aux USA pour un sombre problème de permis de travail. Son étoile palissant au cours des seventies, elle se tourna vers le bouddhisme, l’écriture et l’illustration de livres pour enfants, la composition d’une comédie musicale rock… sans que le succès ne daigne lui sourire à nouveau. Divorcé de son premier mari, elle dût même se résoudre à accepter un petit boulot de serveuse pour survivre. En 1982, son second mariage lui sauva la mise. Il faut dire que l’heureux élu n’est autre que Nick Piwel, le cofondateur du groupe Virgin et le président de l’European Film Academy. Ça aide un peu… Sandie Shaw enregistre à nouveau et, bizarrement, reçoit plusieurs sollicitations. Chrissie Hynde l’invite à se produire sur scène avec son groupe The Pretenders. Le chanteur Morrissey et le guitariste Johnny Marr, du groupe The Smiths, la persuadent de collaborer avec eux pour enregistrer une reprise de leur chanson Hand in Glove. La sortie de ses albums “Hello Angel” en 1988, puis “Nothing Less Than Brilliant” en 1994, passe quasiment inaperçue. Sandie Shaw reprend alors des études supérieures à Oxford et décroche un diplôme de psychothérapeute. Elle renie ses anciennes déclarations très négatives au sujet de l’Eurovision (elle affirmait détester cette chanson) et déclare être fière de sa victoire de 1967. En psychanalyse comme dans la pop musique, il faut parfois attendre longtemps avant d’atteindre l’âge de raison, quelque part entre 1967 et 77 ans.
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Sandie Shaw, who won the Eurovision Song Contest for Great Britain in 1967, is 77 today. She was one of the best-known pop-folk singers of the 1960s. As with Petula Clark, the French public quickly fell in love with this pretty Londoner, who performed on stage barefoot. According to her, this enabled her to feel much more at ease and to better capture the atmosphere, the very essence of the song she was performing. It may seem anecdotal today, but at the time, it was the talk of the town, and helped boost her popularity throughout Europe and South America. She was never able to break through in the USA, however, due to a murky work permit issue. Her star waned in the seventies, and she turned to Buddhism, writing and illustrating children’s books, and composing a rock musical… but success never deigned to smile on her again. Divorced from her first husband, she even had to take a job as a waitress. In 1982, her second marriage saved the day. The lucky man was none other than Nick Piwel, co-founder of the Virgin group and President of the European Film Academy. That helps a little… Sandie Shaw records again and, strangely enough, receives several requests. Chrissie Hynde invites her to perform with her band The Pretenders. Singer Morrissey and guitarist Johnny Marr of The Smiths persuaded her to collaborate with them on a cover of their song Hand in Glove. The release of her albums “Hello Angel” in 1988 and “Nothing Less Than Brilliant” in 1994 went virtually unnoticed. Sandie Shaw resumed her studies at Oxford University and qualified as a psychotherapist. She renounced her previous negative statements about Eurovision (she had said she hated this song) and declared herself proud of her 1967 victory. In psychoanalysis, as in pop music, it can take a long time to reach the age of reason, somewhere between 1967 and 77 years old.
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BLABLACAR
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À UNE CERTAINE ÉPOQUE, ON VENDAIT DES PETITES VOITURES…
QUI SAVAIENT TIRER LA LANGUE AUX PLUS GROSSES.
CLAP DE FIN
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En août dernier, à l’occasion de son 101ème anniversaire, nous lui avions consacré ici même un article très détaillé et illustré, qui montrait combien Micheline Presle occupait une place à part dans le cinéma français. Ce mercredi 21 février 2024, en fin d’après-midi, son gendre, Olivier Bomsel, a annoncé la triste nouvelle de son décès à l’AFP : « Micheline s’est éteinte paisiblement, à la Maison nationale des artistes de Nogent-sur-Marne », dans le Val-de-Marne. La famille a précisé que ses obsèques se dérouleraient dans l’intimité. Afin de partager quelques derniers souvenirs à propos de son parcours et de sa trajectoire hors normes, nous reproduisons ci-après le lien concernant l’article évoqué plus haut. Il suffit, dans l’encadré ci-dessous, de cliquer sur son nom, ou sur la mention “lire la suite”, pour accéder à cette biographie véritablement surprenante.
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LA RÉALITÉ EN FACE
AU BOIS DORMANT
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Récemment, en mon fief du onzième arrondissement parisien, certaines personnes auxquelles j’eus la bonté d’offrir le gîte et le couvert, ont porté une grave accusation à mon encontre. En période matinale, j’aurais, paraît-il, une fâcheuse tendance à dormir comme une souche. Quel toupet et quelle ingratitude ! Je conteste formellement cette infâme diffamation, et, pour trancher net la question avec un tant soit peu d’humour, j’ai décidé de mettre ma chambre à coucher en conformité avec une certaine idée du sommeil réparateur. J’ai donc opté pour un bois de lit particulièrement adapté. Tant que j’y étais, je me suis dit que je pouvais étendre ce concept forestier à ma salle de bains. J’adore faire la planche dans ma baignoire en m’imaginant flotter au milieu de l’océan. Certains jours, je me projette sur le grand mât d’un vaisseau pirate ou sur les rondins tragiques d’un Radeau de la Méduse en perdition… que je finis malgré tout par ramener à bon port. Loin de moi toute pensée défaitiste. Assurément, je suis du bois dont on fait les héros !
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COUNTRY ROAD
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Sur une route de campagne non identifiée, mais fort bien balisée, un nouveau quatuor, apparemment très complice et discipliné, a été repéré en train de répéter une chorégraphie insolite, agrémentée de refrains et couplets sibyllins. Le premier de cordée ne cessait d’affirmer : «I am the eggman», tandis que l’avant-dernier était obsédé par le chant entêtant d’un “blackbird” auquel il semblait vouloir s’identifier. L’hiver poules est décidément une bien étrange saison.