SUR LE SENTIER DE NAGUÈRE


En 1973, elle avait à peine 26 ans lorsqu’elle était venue lire une déclaration de Marlon Brando lors de la cérémonie des Oscars à Hollywood. Le monstre sacré du cinéma américain, qui avait remporté l’Oscar du meilleur acteur pour son interprétation de Don Vito Corleone, dans le film Le Parrain, réalisé par Francis Ford Coppola, n’avait pas daigné se déplacer. Pire, il avait décidé de refuser son trophée en signe de protestation contre le traitement des Amérindiens par Hollywood. La jeune Sacheen Littlefeather, d’origine apache et yaqui, fut son émissaire. Elle était venue en paix, expliquer la motivation profonde de l’acteur. Elle fut crucifiée sur place par les producteurs et bannie des studios américains…

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UKRUS


ELLE EST UKRAINIENNE. IL EST RUSSE.
C’EST LE COUPLE DE L’ANNÉE ET ILS SONT INSÉPARABLES.

TOUT LE RESTE N’A PAS D’IMPORTANCE ET LES HUMAINS ENCORE MOINS.
CES DEUX-LÀ NE VONT PAS SE LAISSER DICTER LA VIE PAR DES BÊTES QUI N’Y COMPRENNENT RIEN.

UN SOUPÇON DE LÂCHETÉ


Depuis 48 heures, la tentative d’assassinat de l’écrivain Salman Rushdie à New-York alimente les chaînes d’informations continues avec une tendance qui devient insupportable : le refus de nommer la réalité. En effet, que peut-on lire en sous-titre des reportages télévisés ? Des inepties telles que : « L’agresseur présumé a poignardé l’écrivain », « Le suspect a été remis à la police », ou encore « Le FBI enquête sur le supposé coupable »… Suspect ? Présumé ? Supposé ? Voilà un homme de 24 ans qui en a poignardé un autre de 75 ans, sous les objectifs des caméras qui ont filmé la scène et devant des centaines de personnes présentes dans l’amphithéâtre où s’est déroulé cet attentat, et l’on n’ose même plus le qualifier de coupable ou de criminel ! Qu’eût-il fallu qu’il fît pour avoir droit à cette objectivité pourtant élémentaire ? Arriver avec une banderole « Je suis un criminel » ou un T-shirt « C’est moi le coupable » ?!

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TOUCHER C’EST TRUMPER ?


Donald Trump revient actuellement sur le devant de la scène à grands coups de déboires avec la justice américaine. Pas moins de cinq dossiers brulants (dont le détournement de documents classés top secret, son implication dans l’envahissement et le saccage du Capitole et la tentative de trucage des votes en Georgie) sont en cours d’instruction. Ce ne sont plus des casseroles mais une véritable batterie de cuisine que l’ex-président des États Unis traîne derrière lui. En d’autres temps, Donald vaquait à des occupations bien plus aguichantes, qui lui laissaient les mains libres, témoin cette photo en la charmante compagnie de Melania et Victoria. C’était avant les affaires Weinstein, Epstein et consorts. Si le milliardaire laisse ses mimines bien en évidence sur la taille avenante de ces dames, qu’en est-il de la main droite pour la brune et la gauche pour la blonde ? Le sourire ravi de ce cher, ce très cher Donald, apporte peut-être un élément de réponse…