QUAND PLUS RIEN NE VA…

C’était en l’an 2000. J’avais découvert ce groupe au drôle de nom, “Mes souliers sont rouges”, que je croyais canadien. J’avais aussitôt acheté leur album intitulé “Proches”, que je croyais être leur premier, alors qu’ils en étaient déjà au quatrième. Sur celui-ci, évidemment, la chanson “Turlute”, plus sobrement dénommée “Quand plus rien ne va” au dos du CD, avait beaucoup fait rire mes amis. Et mes amies aussi. Outre la coloration grivoise des paroles, l’air était entraînant, sautillant, dansant, guilleret et pour tout dire, vivifiant.

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QUEEN AND KING

Y’a pas à dire, ça avait quand même plus de peps, et plus de gueule, en 1986… sans compter que n’importe quel roturier pouvait se glisser au premier rang pour assister au couronnement… Et puis, king and queen, on avait les deux en un pour un prix de revient nettement mois exorbitant.

ATROCEMENT ÉVIDENT

« LES RÉSEAUX SOCIAUX ONT DONNÉ LE DROIT À LA PAROLE À DES LÉGIONS D’IMBÉCILES QUI, AVANT, NE PARLAIENT QU’AU BAR ET NE CAUSAIENT AUCUN TORT À LA COLLECTIVITÉ. ON LES FAISAIT TAIRE TRÈS VITE. AUJOURD’HUI, ILS ONT LE MÊME DROIT DE PAROLE QU’UN PRIX NOBEL. »

Umberto Eco

MAI LE BIEN-AIMÉ ?

Ce mois ne fait-il vraiment que ce qui lui plait ? Ça commence le 1er mai par une fête du travail qui, dès 1890, pousse les manifestants à défiler avec un triangle rouge à la boutonnière, symbolisant la journée divisée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs. La fleur d’églantine assure ensuite un bref relais avant que le brin de muguet ne reprenne le dessus, et le devant de la scène. En 1561, Charles IX avait déjà adopté la coutume d’offrir des brins de muguet aux dames de la cour en ce premier mai décidément bien inspiré.

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HYPER-PRÉCOCITÉ

On dit que la valeur n’attend pas le nombre des années, mais là, franchement, il y a de quoi en tomber raide sur le parquet… et avoir pas mal de difficultés à s’en relever. La très jeune Olivia a déjà tout d’une grande : les pas de danse maîtrisés, le déhanchement, la cambrure, le port de tête, les regards, les expressions corporelles, la gestuelle, les mimiques étudiées, les sourires calibrés, les mouvements des bras et des épaules, les arabesques déliées des doigts, l’élégance et la féminité exacerbées, le tout mis en valeur par des tenues qui accentuent l’excellence de ses évolutions sur la piste. De tout cela, elle sait déjà jouer presque à la perfection. Et avec quelle tonicité, avec quelle conviction ! On en serait presque effrayé tant la performance parait surnaturelle. On ne sait encore si à l’instar d’une Olivia Newton-John, ce petit phénomène, cette dancing queen benjamine, fera un jour chavirer ses admirateurs du monde entier, mais une chose est d’ores et déjà certaine : les futurs Gene Kelly, Fred Astaire et autres Travolta en herbe n’ont qu’à bien se tenir ! Et réviser leurs gammes pour espérer pouvoir soutenir la comparaison.