BYE BYE FRANCE


Le bouquet final n’aura pas lieu… du moins la France n’en fera pas partie. Les Bleues ont été éliminées du Championnat d’Europe des Nations de football féminin par l’Allemagne, au terme d’une demi-finale prometteuse sur le papier et peu excitante sur le terrain, à l’instar de cette compétition elle-même. Ce n’est pas tant le fait que les Françaises aient perdu ce match (2-1) que la faible production dans le jeu qui est à déplorer. Excepté une première mi-temps de rêve face à l’Italie pour leur entrée en lice (avec cinq buts à la clef), la France n’a pas montré grand chose. Elle a surtout confessé un manque d’efficacité criant en l’absence de sa meilleure attaquante (Marie-Anoinette Katoto) blessée prématurément, dès le deuxième match, contre la Belgique.

Au delà de la déception de supportrice française, certes un peu chauvine, subsiste un regret de plus en plus vif. Celui de voir le football féminin marcher sur les traces du football masculin dans tout ce qu’il a de plus détestable, notamment au niveau des tricheries, simulations et autres contestations énervantes au possible. Les footballeuses sont devenues quasiment aussi vicieuses et truqueuses que les footballeurs. C’est bien dommage. Il y a quelques années à peine, on ne voyait pas tous ces tirages de maillots, ces raffuts à bras le corps, ces chutes exagérées, ces pertes de temps volontaires en fin de rencontre, bref, toutes ces supercheries destinées à enfumer l’arbitre et obtenir des avantages illégitimes. Aujourd’hui, toutes les équipes féminines s’y sont mises et ce qui faisait le charme du football féminin disparaît à vitesse grand V. De plus en plus d’observateurs font désormais ce constat, et partagent la même désillusion, voir amertume. Décidément, on est bien loin du feu d’artifice espéré.

DES BOUMS ET DES BANGS…


Dans la nuit du 18 au 19 juillet 2022, Dani s’en est allée sans prévenir. Quoi de plus normal pour un oiseau de nuit ? Elle est partie sur un coup de cœur. Les médecins appellent ça “les suites d’un malaise cardiaque”. Allez savoir si le plus dur est ce qui suit ou ce qui précède ? Dani ne se posait pas la question. Pas du genre à regarder en arrière ni à angoisser sur ce qui allait arriver après. Elle traquait le présent comme il venait, quitte à le brusquer un peu quand il faisait mine de lambiner. Au risque qu’un soir, il veuille la rattrapper. On a tous nos boomerangs…

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HYPOCRISIE EUROPÉENNE


Depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, la communauté européenne a fermement condamné l’attitude de Vladimir Poutine et a assuré Volodymyr Zelensky de tout son soutien. Les médias n’ont cessé d’évoquer les aides financières et les envois d’armes en faveur de l’Ukraine, et ont, dans le même temps, insisté sur les sanctions économiques prises à l’encontre de la Russie. Le grand public était donc en droit de penser que l’Europe, fière des valeurs humaines et démocratiques qu’elle prétend défendre, avait choisi son camp. Le tableau ci-dessus démontre que la réalité est bien différente. En achetant ses énergies fossiles, et en faisant couler des dizaines de milliards de dollars dans les caisses de la Russie, les soi-disant partenaires européens de l’Ukraine ont fait tout le contraire que ce que sont censés faire de véritables alliés. À l’heure actuelle, les aides cumulées que l’Europe et les États Unis ont promis à l’Ukraine atteignent péniblement les 4 milliards, alors que le commerce lucratif de l’énergie en a déjà fourni dix fois plus à la Russie ! Comme toujours, la balance des paiements penche beaucoup plus largement en faveur du fric que des grands sentiments. Pire, au cours des deux derniers mois, certains pays européens, l’Allemagne en tête, ont augmenté leurs achats de gaz et de pétrole russes tout en donnant des leçons de morale à Poutine. Le seul enseignement que l’on peut tirer de cette triste affaire est clair : l’hypocrisie et la duplicité des nos politiques n’ont décidément pas de frontières.

13 JUILLET 2022


Pleine lune en pleine nuit du 13 au 14 juillet 2022, quelque part en Moselle… 3h33… Je ne parviens pas à dormir et l’article d’un magazine spécialisé en astronomie me fait comprendre pourquoi. Cette pleine lune est en réalité une super lune, avec un spectre astral hors du commun. Plus lumineuse et plus imposante qu’à l’accoutumée, elle génère une énergie accrue. L’astrologie ajoute son grain de sel en expliquant que capricorne et cancer feront allégrement virevolter émotions, réflexions et intuitions dans les journées, et surtout les nuits prochaines. À chacun d’y puiser un savant équilibre afin de ne point basculer du côté obscur de la force ! Un autre aspect de cette pleine lune du mois de juillet, également appelée pleine lune du tonnerre, réside dans son pouvoir “électrisant”, dû aux phénomènes orageux et aux assauts de la foudre, évidemment plus fréquents à ce moment de l’année. Je sais maintenant pourquoi, en cette période particulière, le sommeil me fuit… et ma lampe de chevet ne daigne plus vraiment obéir à son interrupteur.

ESPRIT FRAPPEUR


Ringo Starr fête aujourd’hui ses 82 ans. Lors d’une réception dans laquelle on l’honorait d’une énième distinction, quelqu’un lui demanda d’expliquer son approche et sa maîtrise de la batterie. Avec l’humour qui le caractérise, celui qui, 52 ans après leur séparation, reste le batteur des Beatles, répondit par une pirouette dont il a le secret : « Vous savez, moi, je ne fais que taper dessus… Mais apparemment, je tape au bon endroit ! ». Sacré Ringo, toujours le sens et le rythme de la répartie. Du tac au tac. Évidemment, comme à chaque anniversaire ou apparition en public, il a conclu par un « Peace and Love » ponctué du V de la victoire avec ses deux mains.

ÉLISABETH AU ROYAUME DES AVEUGLES


Dans ma vie, j’avais déjà vu des ramassis de phrases creuses et de lieux communs, mais le discours de notre première ministre à l’Assemblée Nationale, ce 6 juillet 2022, a battu tous les records de vacuité et d’absurdité oratoire. Et les commentaires qui ont suivi sur les chaînes d’information en continu n’ont fait qu’accentuer ma nausée à un point que je ne saurais décrire. Comment faire, avec tant d’aplomb et de duplicité, la promotion de l’inconsistance et l’inconséquence tant sur le fond que la forme ?

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RÉTRO-PÉDALAGE


Ah le Tour de France ! Toutes ces paires de jambes parfaitement épilées qui tricotent en danseuse ou emmènent de la bracasse au son délicieux de délicats roulements à billes… Et ces muscles effilés, ces morphologies longilignes, ces numéros d’équilibristes, ces accélérations fulgurantes, ces déhanchements envoûtants, ces silhouettes colorées, ces générosités dans l’effort, ces explosivités élégantes et ces summums d’endurance ! Et pourtant…

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UN AVANT-GOÛT TRÈS “PRIDE”


Samedi 25 juin 2022, à Paris, sera organisé le défilé de la Gay Pride (terme plus simple que la Marche des Fiertés LGBTQIA+). Cette année, le cortège s’élancera du métro Michel Bizot, dans le 12ème arrondissement, pour rallier la place de la République, en passant par l’avenue Daumesnil, la rue de Lyon, la place de la Bastille, le boulevard Beaumarchais et le boulevard du Temple. Au total plus de 5 kilomètres de parade composite et multicolore qui revendique l’acceptation des différences et l’égalité des droits entre les personnes, quelle que soit leur orientation sexuelle. En 2022, c’est tout de même le moins que l’on serait en droit d’espérer ! La première manifestation parisienne du genre avait eu lieu en 1977. Nous avons certes fait du chemin depuis, mais Dieu, ou Diable, que les consciences sont encore difficiles à faire évoluer vers un humanisme bienveillant. Cet événement sera de toute façon l’occasion d’admirer quelques magnifiques créatures, telles que celles visibles dans le teaser ci-dessus, lors de l’ouverture des Gay Games de 2018, qui s’étaient également tenus à Paris, avec le même objectif, juste avant que la morosité covid ne ternisse l’atmosphère ambiante des années suivantes…

11/12/1930 – 17/06/2022


Tenter de résumer sa vie en quelques paragraphes, même au moment de lui rendre hommage, serait aussi prétentieux qu’indécent. Jean-Louis Trintignant fait partie de ces êtres, ces parcours, ces contrastes, ces esprits, ces paradoxes, ces destins qui marquent durablement leurs contemporains. Pour ceux et celles qui n’ont pas vécu l’une ou l’autre de ses interprétations de nos vies sur grand écran, le plus simple, et le plus radical, est de piocher, parmi quelques 120 longs métrages. Le double pari est gagné d’avance. Quel que soit le film choisi, il aura de grandes chances de vous laisser son empreinte particulière. Et le reste demeurera entre lui et vous.

UNE MISS UN STYLE


Comme beaucoup de Parisiens, je n’ai longtemps connu d’elle que ses œuvres au pochoir qui ornaient les murs de la capitale. On la découvrait subrepticement, au coin d’une petite rue pas très bien éclairée, sur un mur oublié, une façade fatiguée, un commerce suranné. Plus le support était modeste ou anodin, plus son art émergeait avec force et produisait un contraste saisissant. Dans ses textes et ses dessins, il y avait toujours cet étrange mélange d’amour et d’humour, ces jeux de mots et d’images, délicieuses esquisses esquives qui nous évadaient, l’espace d’un regard et d’une évocation, bien loin de la grisaille urbaine et de l’ennui métropolitain. J’ai compris bien plus tard les fragilités qui ont fait sa force…

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