UNE PHILOSOPHIE DE LA TERRE

Il y a tant d’intellectuels, ou prétendus tels, qui parlent du monde paysan sans rien y connaître, que cela fait du bien d’entendre un philosophe évoquer la question avec un bon sens terrien…

ENCORE ET ENCORE

« Ça continue encore et encore »… Comme dans la chanson de Francis Cabrel, lui même grand amateur de football, « C’est toujours le même film qui passe… Faudrait qu’t’arrive à ne plus penser à ça… Faudrait qu’tu l’oublies à longueur de journée »… Sauf qu’il s’agit ici d’un refrain bien plus détestable, qui se répète depuis des décennies dans les stades de football, par supporters décérébrés interposés. Samedi 20 janvier 2024, Mike Maignan, le gardien de but de l’équipe de France, en a fait les frais dans le championnat italien. En déplacement à Udinese avec son équipe de l’AC Milan, il a été lâchement pris à partie dès le débuts de la rencontre. Cris de singe, insultes racistes diverses, les supporters italiens n’ont cessé de harceler le footballeur d’origine antillaise, tant et si bien que la rencontre a été interrompue à la 34ème minute, pour reprendre un peu plus tard. De nombreuses réactions, provenant de personnalités françaises et de représentants importants du football européen, ont fustigé l’attitude déplorable des “supporters” italiens, malheureusement encore trop fréquente, mais, in fine, rien n’est près de changer. Ce concert réprobateur, comme bien d’autres avant lui, n’accouchera d’aucune mesure efficace, les hautes instances du football n’ayant jamais eu le courage de s’attaquer au problème de façon exemplaire. Il y a 20 ans, lors d’une chronique sur Pink tv, j’avais déjà critiqué ces débordements lamentables en évoquant une hypothèse, qui, semble-t-il, se confirme année après année. Le même fléau couve toujours et enflamme régulièrement travées et tribunes de football. La malédiction hooligan n’est pas près de s’éteindre…

UNE SEMAINE REMANIÉE

Il y a quelques années, nous faisions partie de la même équipe, dans l’émission “Le Grand Journal”, dirigée par Victor Robert et diffusée sur Canal +. Comme tous les humoristes, Naïm se délecte de cette première semaine dite de remaniement, qui fleure bon l’arnaque ès communications et manipulations en tous genres. Aujourd’hui, il nous livre un premier récapitulatif, agrémenté à sa sauce, des dérives de l’entre-soi et de la déliquescence de nos chères (et même très chères financièrement parlant) élites politiques. Une mise en bouche épicée, qui en appelle d’autres.

REMANIPULATION

Ça s’en va et ça revient,
C’est fait de tout petits riens,
Ça se chante et ça se danse,
Et ça revient, ça se retient,
Comme une chanson populaire

Trémulé par feu Claude François, ce refrain était déjà insupportable, mais appliqué à la politique en marche arrière de nos élites délitées, il devient proprement indécent. Remaniement ministériel et re-manipulation de ménestrels : c’est toujours la même chanson. On prend les mêmes et on recommence, en faisant croire que c’est le changement. Nos bêleuses et bêleurs en chef, qui, en lieu et place d’action, privilégie la parole, alors qu’il n’en ont aucune, feraient bien de se méfier. Une autre ritournelle entêtante, née sous la plume de Raymond Queneau, est en train de monter un peu partout en France :

Si tu t’imagines
si tu t’imagines
fillette fillette
si tu t’imagines
xa va xa va xa
va durer toujours
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures

75 ANS DE CARRIÈRE !

Elle fête ses 97 ans aujourd’hui, avec le même sourire et la même passion pour le théâtre que lors de sa première apparition devant la caméra, en 1948, dans “Clochemerle“, le film de Jean Chenal. À l’époque, elle s’appelait Simone Chambord. Ce n’est que cinq ans plus tard, en 1953, qu’elle prit le pseudonyme de Judith Magre, sous lequel elle a accompli l’une des plus longues et prolifiques carrières artistiques françaises. Chaque année, cette incroyable carrière s’enrichit de nouveaux épisodes, tant au cinéma qu’au théâtre. En 2022, elle est apparue dans le film “Joyeuse Retraite 2“, mais, visiblement, elle n’est pas prête de prendre la sienne…

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LES FRAIS DE LA PRINCESSE

Pinocchio était un pantin fait de mauvais bois, qui vit le jour en 1881, sous la plume de l’écrivain italien Carlo Collodi. “Les Aventures de Pinocchio” relatent ses voyages fort hasardeux, durant lesquels il multiplie bévues et mensonges, mensonges lui valant aussitôt un allongement du nez devenu célèbre. Du 16 octobre au 5 novembre 2023, Anne Hidalgo, maire de Paris, a entrepris un voyage fort douteux en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie, sous le prétexte mensonger d’aller inspecter les infrastructures de surf pour les Jeux Olympiques de 2024. Depuis, les ragots quant à la soudaine croissance de son appendice nasal vont bon train. Loin de nous l’idée de propager ces commérages. On ne se moque pas du physique des gens. En revanche, les langues de bois fourchues méritent toute notre attention. Explications…

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NOW AND THEN

« Tant que John Lennon sera mort, les Beatles ne se reformeront pas ! ». C’est, en substance, ce qu’avait déclaré un jour George Harrison, lassé d’entendre sans cesse revenir questions et rumeurs sur l’éventuelle reformation du groupe ou l’exhumation de morceaux inédits des Beatles. Après John Lennon, assassiné à New-York en décembre 1980, George Harrison a quitté ce monde en novembre 2001, succombant à un cancer. Pourtant, ce jeudi 2 novembre 2003, sort un nouveau titre des Beatles ! Grâce à de nouvelles technologies d’enregistrement utilisant l’intelligence artificielle, l’impossible est devenu réalité 53 ans après la séparation du groupe…

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BLEUS ALL BLACK

Défaite cruelle pour l’équipe de France de rugby en cette triste soirée du dimanche 15 octobre. Elle s’est inclinée par le plus petit des écarts possibles (28-29), face à l’Afrique du Sud, en quart de finale de la coupe du monde 2023. Certains évoqueront les erreurs inhabituelles de plusieurs joueurs français, d’autres souligneront les petites fautes d’arbitrage aux grandes conséquences, le plus souvent au détriment des tricolores. Une amie spécialiste des maraboutages et porte-poisses en tout genre a avancé une autre explication : « Vous les Français, vous me faites marrer. Vous n’avez pas encore compris depuis le temps ? La plupart des grandes équipes ont des mascottes porte-bonheur. Vous, vous avez un magnifique porte-guigne. En finale de la dernière coupe du monde de football, il se donne en spectacle comme jamais aucun chef d’état n’avait osé le faire. Et pan, les Bleus sont ratatinés aux tirs au but, après avoir frôlé la victoire dans les dernières minutes des prolongations. Là, dans le match couperet qui devait propulser vos rugbymen jusqu’en finale, il revient parader en tribune d’honneur du Stade de France, après s’être pourtant fait copieusement siffler lors de la cérémonie d’ouverture de cette compétition. Sur le terrain, vos petits gars touchent du doigt la qualif… Et patatras, ils se font éliminer d’un tout petit point dans les dernières minutes de la rencontre. Même votre Super Dupont n’a rien pu faire contre la scoumoune trimballée par votre Super Macron. Ce mec-là n’a pas son pareil pour traîner dans la mouise tous ceux qui lui font confiance. Il leur fait croire qu’il les soutient mais il les enfonce dans la dèche. Dans la politique comme dans le sport, c’est la catastrophe assurée. L’écouter et le fréquenter, c’est la garantie de broyer du noir avant, pendant et après la contamination. Il n’y a pas de vaccin contre ça. On vous souhaite bien du plaisir pour les Jeux Olympiques de 2024 ! Vos champions n’ont pas fini d’être en deuil. Vous devriez rebaptiser vos Bleus All Black dès maintenant ! ».

MISS AUTUMN

L’automne, cet intervalle magnifique qui n’est plus vraiment l’été et pas encore l’hiver. L’automne, cet entre-deux qui demeure la plus romantique des quatre saisons, tout en nuances et nostalgies. L’automne, berceau du spleen et de la poésie, aux teintes douces et presque irréelles ; jaunes orangés, ocres mordorés, auburns oubliés, acajous estompés, châtains basanés, bronzes cuivrés… et tant d’autres que l’on ne peut ignorer sans jamais pouvoir les nommer. Et ses rayons voilés, abandonnés par un soleil oblique, qui se meurent doucement dans les sous-bois, en s’allongeant sur un tapis de feuilles plaintives…

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