CHARLIZE MACRON

Il y a presque un an, cette réalisation étonnante, signée par un créateur nommé Orkblutt, m’avait littéralement fascinée. Alors que la publicité qui a servi de canevas à cette œuvre remarquable profite des fêtes de fin d’année pour repasser allégrement sur nos écrans, je ne peux m’empêcher de repenser à sa déclinaison deepfake, qui surpasse le clip original en tous points. Proposer à nouveau cette évocation délicieusement surréaliste ci-dessous (avec son explication) m’a semblé une obligation. Pour un peu, on y verrait les prémisses de l’avènement d’un président trans…


Un hybride d’Emmanuel Macron et de Charlize Theron qui s’adore en Dior ? C’est une séquence insolite qui a émergé sur la toile depuis quelques jours. Les spécialistes auront tout de suite compris qu’il s’agit d’un deepfake (ou hypertrucage, en français). Cette technique de synthèse d’images, fondée sur l’intelligence artificielle, permet de superposer des éléments audio et vidéo sur d’autres éléments pré-existants et de les intégrer dans décor ou un contexte différent. En l’occurrence, le canevas audiovisuel utilisé ici est celui du clip publicitaire du parfum “Dior J’adore”, lui même inspiré du Bain Turc peint par Ingres. Le corps de l’actrice américaine d’origine sud-africaine Charlize Theron, égérie du célèbre parfum depuis une douzaine d’années, n’a pas été modifié mais, sur son visage, ont été plaqués les traits du président français. Emmanuel Macron, paré d’or et de jouvence féériques, se retrouve ainsi plongé dans la chaleur délicate et suave d’un hammam féminin. De cette illusion naît un personnage androgyne troublant, mi-familier, mi-fantasmagorique. On aimerait le voir s’élever et devenir le chantre d’un nouveau credo, l’éclaireur de nouvelles perspectives, tel un champion de l’égalité des genres. Mais on redoute sitôt qu’il ne sombre dans des fragrances enivrantes et mielleuses, qu’il ne s’abîme à la source du luxe et de l’opulence. Comme une sorte de deepfake du pouvoir et des bons sentiments.

CHATS PERCHÉS


Les décorations intérieures à l’occasion des fêtes de fin d’année font toujours la joie et l’admiration des petits et des grands.

Parmi les plus petits, certains peuvent toutefois avoir les boules et griller subitement un câble. Inutile alors de les enguirlander lorsque le mal est déjà fait. Prenez plutôt les devants et surveillez aussi attentivement que régulièrement votre Chat Pin de Noël.

TOUJOURS LÀ


Il y a cinq ans, dans la nuit du 10 au 11 décembre 2016, mon père s’en est allé. Je rentrais d’un reportage pour Canal + lorsque la nouvelle est tombée. On a beau s’y attendre et donner le change en société, on sait qu’on ne s’en remettra jamais tout à fait. Un père attentionné est au départ de tout ce que l’on fait, de tout ce que l’on est. Son regard, sa voix, son amour, son humour, son parcours, ses conseils, ses manières, ses mystères demeurent en nous à tout jamais.

Il fait partie de nos souvenirs, même lorsque le temps a cru les effacer et qu’ils resurgissent au hasard d’un album photo ou d’une discussion entre amis. En jeune marié ou avec les cheveux longs pour les besoins du cinéma, il est toujours le plus beau et le plus sympa des papas, comme dans nos affirmations d’écolier en cour de récré. Il était là même lorsque l’on ne le savait pas, de nos premiers pas à nos premiers émois. Il fut le premier guide, le premier référent, parfois pressant, parfois discret, parfois prégnant, parfois secret. Il a initié des épopées dignes de la découverte des Amériques. J’entends encore le feulement des roseaux sur les flancs du canoé lorsqu’il nous a emmenés, ma sœur et moi, en balade sur la Meuse. Ce fut l’une des plus belles journées de ma vie, du côté de Consenvoye, petit village meusien dans lequel je ne suis jamais retourné, mais dont le nom est resté gravé en lettres de soleil et d’azur. Ce fut une parenthèse unique, une de celles qui changent les perspectives, qui appellent d’autres rivages, et qui révèlent que les berges sont bien plus belles lorsque l’on s’aventure au milieu de la rivière. Où que tu sois aujourd’hui, encore merci, cher papa, de m’avoir appris à marcher, à nager, à plonger. Même et surtout à contre-courant.


LIGNE DE MAQUILLAGE


Noël approche, la Saint Sylvestre également. Les fêtes de cette fin d’année 2021 risquent toutefois d’être un tant soit peu frileuses ; la faute à ce rabat-joie de Covid 19 et sa guirlande de variants, qui semblent bien décidés à pourrir l’ambiance générale du mieux (ou du pire) qu’ils peuvent. Faites donc contre mauvaise fortune beau visage. Franchissez la ligne pour passer du côté des maquillages givrés. Prenez exemple sur votre sapin et changez la face du destin.

DOU YOU FEEL GOOD ?!


Wouuaahh !!! I feel good ! Tout le monde connaît l’introduction tonitruante de cette chanson culte de James Brown. Mais que se passe-t-il lorsque cette exclamation est balancée à fond les hauts parleurs et à l’insu de la pauvre victime qui se trimbale tranquillement par là au même instant ? Est-ce que le sujet de cette expérimentation sonore apprécie la soudaine déferlante de décibels et se laisse aussitôt emporter par le rythme endiablé en chantant : « I feel fine » ! Pas sûr du tout… À défaut de prendre son pied, il a plutôt tendance à se saisir immédiatement de sa savate…

SAPIN À LA PAGE


Vous êtes un homme de lettres ou une femme d’affaires ? Les livres ou les dossiers, ça vous connaît ? Vous avez horreur des sapins de Noël qui perdent leurs aiguilles et finissent par en mettre plein partout ? Vous n’êtes pas spécialement doué pour le rangement, mais vous trouvez toujours une idée singulière pour vous en tirer à bon compte ? En cette période d’avant-fêtes de fin d’année 2021, faites d’une pierre deux coups et offrez vous un magnifique arbre de Noël dans une version originale et modulable. Une idée lumineuse et évolutive pour un design très à la page.

LE PÈRE DE NOËL, C’EST NICOLAS !

Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire ? Pas si sûr. Rétablissons en une de taille aujourd’hui et rendons ici à Saint Nicolas ce qui n’appartient pas au Père Noël… car ce dernier n’est pas celui que l’on croit. Ce cher Père Noël n’est-il qu’une dorure ? Rien qu’une énorme imposture ? Chaque année, il est la star incontestée du réveillon qui porte son nom, entre le 24 et le 25 décembre, éclipsant par la même occasion une autre journée longtemps symbolique : celle du 6 décembre, correspondant à une fête de la Saint-Nicolas encore vivace dans l’Est de la France, ainsi que dans plusieurs pays d’Europe. L’histoire d’une filiation relativement récente et fort méconnue relance toute l’épineuse question. Comment ce bon Saint-Nicolas, vieux de plus de 16 siècles, s’est-il fait voler la vedette par un Père Noël d’à peine 150 ans ? Arnaque monumentale ou travestissement phénoménal ? Brigitte Boréale et Pink tv vous révèlent les dessous et les dessus de toute l’affaire ! Un cold case de fin d’année enfin élucidé…