STEREO  TWINS

Une façon originale de faire décamper se pauvre Jack dans un style azéri…

THE  END  OF  THE  WEEK-END

Le retour d’un week-end prolongé est toujours un peu déprimant. Tout a passé trop vite. Ce qu’on voyait briller devant s’évanouit déjà derrière. Quand la voiture quitte la campagne verdoyante pour rejoindre, sous un ciel menaçant, la ville maussade et ses murs gris, monte alors un spleen irrépressible. Dans quelque pays que ce soit, on en revient toujours aux mêmes plaintes et nostalgies entonnées du fond du cœur. Avec cette traduction universelle : quelle vie de chien !

VOTE  !

En français, en anglais, en espagnol, les périodes électorales du XXIème siècle nous montrent à quel point le vote féminin est courtisé, stigmatisé, médiatisé… mais aussi et surtout érotisé ! Comme quoi, élections ou pas, le changement n’est pas encore pour demain.

 

NYCTALOPES

Dans la série “nos amies nyctalopes”, et dans la période quelque peu confuse qui est la nôtre actuellement, où il est plus que jamais essentiel de savoir discerner les choses dans l’obscurité sans se mettre en péril et tout en sachant préserver une position d’observateur averti, la photographie du jour (ou de la nuit) présente de manière symboliquement et stratégiquement  indiscutable la formule quinquennale idéale.

AUTO  COLLANTE


C’était un premier mai comme les autres à Paris, sur le parcours République-Bastille-Nation. Enfin, presque comme les autres, dans ce triangle des bermudas manifestant bruyamment à l’occasion de la fête internationale des travailleurs : 80.000 selon les syndicats et 30.000 selon la police. La réalité devait donc se situer à mi-chemin, soit environ 50.000 personnes battant le pavé au rythme de mots d’ordre, de chansons et de slogans surannés. En ce jour férié et par crainte de débordements, bon nombre de commerçants avaient fermé boutique et tiré les rideaux métalliques de leurs négoces tout au long de cet itinéraire traditionnellement réservé aux manifestations. Toutefois, boulevard Beaumarchais, une présence insolite ne manqua pas d’attirer l’attention. (suite…)

AVRILLÉE

 

« En avril, ne te découvre pas d’un fil ». On connait la pertinence du dicton. Ce dernier dimanche du mois est annoncé sous le signe du refroidissement pluvieux par la météo française. Attention donc aux vilaines averses promptes à glacer votre enthousiasme et à doucher vos projets les plus ardents. Prenez vos précautions et veillez à ne pas oublier votre parapluie lors de vos escapades de ce sombre week-end. Il serait vraiment dommage de prendre froid par excès de précipitations.

Les couloirs du métro parisien et ses affichages publicitaires peuvent parfois proposer des rencontres inattendues. Elles sont aptes à distraire ou à choquer selon les sensibilités ou les mentalités. Elles suggèrent souvent des liaisons insolites entre l’absurde et la réalité, entre l’humour et la trivialité, entre le politiquement correct et l’érotiquement incorrect. Tout est affaire de conjugaison. En l’occurrence, ce qui demeure très contrariant, hormis l’inadéquation des tarifs par rapport à la nature et la classification des services suggérés,  est bien évidemment l’absence du “s” dans l’accord verbal de “tu niques”…

AFFICHÉE  !


COMMENT NATHALIE ARTHAUD A PERDU 3 VOIX…
ET COMMENT JEAN-LUC MÉLANCHON EN A GAGNÉ 4 !!!

À la mi-mars 2017, les affiches du GIGGN ont fleuri dans plusieurs quartiers de la capitale. Notre campagne, plus médiatique que politique, fait passer un message d’acceptation des différences et nos colleurs/colleuses d’affiches ont pris soin de ne pas empiéter sur les espaces réservés aux partis politiques en lice. Nous avons privilégié les commerces de proximité, les bars, les restaurants, les associations et les lieux culturels. Toutefois, dans quelques secteurs parisiens, comme le 11ème et le 12ème arrondissement, certaines d’entre nous ont repéré des espaces (le plus souvent des vitrines de magasins fermés) propices à un affichage judicieux et non intrusif. Elles ont donc placé nos affiches à côté de visuels, associatifs ou artistiques, déjà placardés sur ces surfaces. Dans cette mouvance culturelle, chacun respecte l’autre et se positionne dans les espaces libres. En général, tout le monde joue le jeu et fait attention de ne pas arracher ou recouvrir les affiches en place. Tout le monde… sauf Nathalie Arthaud et ses sbires ! (suite…)

RECYCLABLE  ?

Dans certains sports collectifs, quand on dit d’un joueur qu’il a bouffé la feuille de match, cela signifie qu’il a fait perdre son équipe, le plus souvent à cause d’une ou plusieurs grosses fautes personnelles. Lors de la déroute parisienne à Barcelone (6-1) en Champions League, l’équipe toute entière du PSG s’est goinfré la feuille de match avec une gloutonnerie jusque là jamais observée sur un terrain de football. Nos amis américains ont peut-être trouvé la solution pour sanctionner les joueurs défaillants et prévenir les récidives.

Quelques variantes ont été mises en place dans le base-ball et le basket. Renversant, mais pas sûr que cela encourage les fautifs et les fautives à digérer leurs bévues ou leur suffisance…