En parodiant plus avant la bibliographie de Jean-Paul Sartre, on aurait pu aussi titrer “Les Mains Sales”, “Huis Clos”, “Le Mur”, “Le Diable et le Bon Dieu”, “La Transcendance de l’Ego”, et bien sûr, “L’Être et le Néant”. La tombe de ce chantre de l’existentialisme s’est probablement transformée en manège désenchanté tant il a dû s’y retourner, à la fois dégoûté, mais sans doute soulagé, de n’avoir pas à se rouler, en compagnie de ses descendants intellectuels (un adjectif fort peu approprié), dans un bourbier politique et médiatique, “un théâtre de situations” lamentable. Les temps modernes n’ont jamais été aussi rétrogrades.
FRONT ET AFFRONT
LE “FRONT RÉPUBLICAIN” DISSÉQUÉ PAR LE PHILOSOPHE MICHEL ONFRAY.
IDENTIFICATION
AUTRE PARCOURS, MÊME OBJECTIF.
Longtemps, la Marche des Fiertés s’est nommée la Gay Pride. Ce dernier terme, plus pratique et générique dans l’esprit du grand public, est encore en vogue dans bien des conversations et chez bien des gens, toutes classes d’âge confondues. Le dernier défilé auquel je pris part remonte à 2022 (voir lien en fin d’article). Sous un ciel gris menaçant, il partit du 12ème arrondissement, à hauteur du métro Michel Bizot, remonta l’avenue Daumesnil en direction de la place de la Bastille, puis longea les boulevards Beaumarchais et du Temple avant de se déverser, comme très souvent, place de la République. Cette année, si les menaces d’averses sont récurrentes en ce samedi 29 juin 2024, le tracé du parcours est bien différent. Dès 13h30, le cortège s’élancera de la Porte de la Villette, dans le 19ème arrondissement, pour emprunter l’avenue Corentin-Cariou, l’avenue de Flandre, la rue du Faubourg Saint-Martin, puis le boulevard de Magenta, jusqu’à sa destination finale, place de la République.
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Ce parcours d’environ 4 km est plus court que bon nombre de ses prédécesseurs, qui partaient de la rive gauche, souvent de Montparnasse, un grand classique, pour rallier Bastille ou République, soit un périple de 5 à 6 km, pas toujours évident à boucler sur des talons aiguille de 10 à 12 cm ! Ces dernières années, entre les changements quasi-systématiques et parfois très critiqués du parcours, les caprices de la météo, les difficultés liées à la crise Covid 19 et le bannissement des chars en 2023, la mobilisation autour de l’événement fut pour le moins fluctuante. Si on est loin des pics de fréquentation à 700.000 personnes enregistrés au début des années 2000, la Marche parisienne des fiertés LGBTQI+ (lesbiennes, gays, bis, trans, queers, intersexes et autres) regroupe régulièrement entre 200.000 et 500.000 participants (les estimations des organisateurs et de la police n’étant jamais concordantes). Cela en fait une manifestation annuelle majeure en plein cœur de la capitale française. C’est aussi le plus grand défilé du genre en France, rassemblant une centaine d’organisations et associations différentes, avec un même objectif : l’égalité des droits entre les personnes hétérosexuelles et les personnes LGBTQI+. Régulièrement, un mot d’ordre supplémentaire vient compléter cette revendication principale. Cette année, sur ses réseaux sociaux, l’Inter-LGBT a particulièrement insisté sur le volonté de faire de cette manifestation « une marche contre la transphobie, une marche pour les transolidarités, en France, en Europe, dans le monde entier ».
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Il ne reste plus qu’à espérer que, dans un contexte socio-politico-météorologique très incertain, aucune perturbation ni débordement fâcheux ne vienne troubler la fête qui clôt cette belle journée, place de la République, avec un spectacle gratuit qui fera appel à plusieurs artistes acquis à la bonne cause (voir liste ci-dessous), entre 17h00 et 22h00. En d’autres quartiers parisiens, notamment dans le Marais, de nombreux bars, restaurants, clubs gays et établissements LGBT friendly, programmeront des festivités diverses jusque plus tard dans la nuit. Une occasion supplémentaire de démontrer que, dans la bonne humeur, l’égalité des genres, le respect de chacun et l’acceptation des différences, une autre société est possible. Une perspective cruellement absente dans le monde et le débat politique actuels.
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NEW POP STARS
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Le soleil est enfin de retour ! Dès lors, quoi de plus approprié, pour célébrer ce come-back tant attendu, que de fredonner le célèbre “Here comes the sun” des Beatles. Pour nous donner le la, les Smashing Dragons, que l’on pourrait traduire par “Les dragons en folie”, brulent les planches de leur studio, probablement aménagé dans la cave des parents, au milieu des cartons de rangement, des boîtes à outils et des casques de chantier. Ces parents, tout comme leur progéniture talentueuse, n’étaient pas nés lorsque cette composition mythique fut écrite par George Harrison, au printemps 1969. De la fin des Beatles à la naissance des Smashing Dragons, plus d’un demi-siècle s’est écoulé mais la reprise du flambeau semble assurée. Ce groupe pop-rock pour jeunes s’est formé dans le comté de Kent, au sud-est de Londres. À l’époque, ses quatre membres n’avaient que 9 ans. Ils en ont aujourd’hui 11, déjà toute une éternité, mais le nouveau quatuor peut espérer une place au soleil en prolongeant ses rêves, d’abord sur internet, avant de, qui sait, briller sur scène d’ici quelques années.
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The sun is back at last! So what better way to celebrate this long-awaited comeback than by humming the Beatles’ famous “Here comes the sun“. To set the mood, the Smashing Dragons burn the floorboards of their studio, probably set up in the parents’ cellar, amidst storage boxes, toolboxes and hard hats. The parents, like their talented offspring, were not even born when George Harrison wrote this legendary composition, in the spring of 1969. From the end of the Beatles to the birth of the Smashing Dragons, more than half a century has passed, but the torch seems assured. This youth pop-rock band was formed in Kent, south-east of London. At that time, its four members were just 9 years old. Now they’re 11, which is a lifetime ago, but the brand new quartet can look forward to a place in the sun by extending their dreams, first on the Internet, before, who knows, shining on stage in a few years’ time.
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DANS L’AIR DU TEMPS
FÊTE CADENCÉE
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Au soir du 21 juin, chaque annéedepuis 1982, la France célèbre la fête de la musique. Cette date, qui marque l’avènement de l’été boréal, coïncide aussi avec l’inter-saison dans de nombreuses disciplines et compétitions sportives. Il n’en fallait pas plus pour jeter une passerelle dynamique entre ces deux domaines et s’y engouffrer allégrement sur le plateau de Pink tv, en compagnie de Marc Cerrone, Christophe Beaugrand, Marie Labory, Laurent Artufel et LaurentBonelli.
SECONDE VIE
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Mon voisin a horreur du coca. En revanche, il cuisine beaucoup et il a le sens pratique.
PREMIER TOUR
ON SAVAIT DÉJÀ QU’IL AVAIT LE RN DANS LE NEZ. MAIS LÀ, C’EST SÛR : M’BAPPÉ NE VOTERA PAS NARINE.