RÉCESSION

VOÛTE CÉLESTE
…
C’était une nuit sans lune
Mais je la voyais quand même
Comme une ancre sous ma plume
Un pont entre elle et moi-même
C’était un duo virgule
Un mariage entre éléments
Qui m’intrigue et me régule
Sans savoir pourquoi comment
C’était l’extase et l’ennui
La vie et beaucoup d’espoir
Un peu de joie qui s’enfuit
Une flamme dans le noir
C’était une nuit sans lune
Entre songe et sentiment
Parenthèse qui s’allume
Qui m’enivre et qui me ment.
…JEUX DE BRAS…
…
Depuis la mésaventure survenue à mon bras droit, je passe un peu plus de temps sur internet, surfant davantage sur la rivière YouTube et ses propositions musicales. Hier soir, est revenu à la surface un clip mis en ligne il y a une douzaine d’années, suite au Victoria Secret Fashion Show 2011. Ces images magnifiques n’ont rien perdu de leur charme, au contraire. Montées en rythme sur une chanson du groupe pop-rock californien Maroon 5, elles dégagent une sensualité étincelante, au propre comme au figuré. Le morceau choisi, “Moves like Jagger”, les sert à merveille, même si, sorry pour les fans du vieux Mick, on pense plutôt à Bianca ou Georgia May en admirant les mouvements ondulatoires des mannequins présents.
(suite…)88 ANS

…
Actrice, danseuse et écrivaine américaine, Shirley MacLean Beaty est née à Richmond, en Virginie (USA), le 24 avril 1934. Très jeune, elle se fait remarquer par un caractère aussi trempé que celui des personnages qu’elle incarnera souvent sur grand écran. Alfred Hitchcock, qui lui offre son premier rôle au cinéma, dans le film intitulé “Mais qui a tué Harry ?”, déclare à son sujet : « C’est une femme tellement volcanique, qu’elle ferait pâlir de honte l’Etna et le Stromboli réunis ! ». Au départ, ce n’est pourtant pas le septième art qui semblait avoir les faveurs de la jeune Shirley…
(suite…)CONTRE-ATTAQUE TRANS ?

…
Depuis une trentaine d’années, le moustique tigre justifie pleinement sa réputation et son classement parmi les espèces les plus invasives au monde. Seules les contrées antarctiques sont encore en mesure de résister à sa prolifération exponentielle. L’Europe a capitulé depuis longtemps devant ce fléau qui mesure à peine 5 millimètres et qui n’a jamais été aussi conquérant sur le territoire français. D’une vingtaine de départements concernée en 2015, ils sont aujourd’hui pas moins de 71 à déplorer la présence active de ce mini-vampire ! Ce dernier risque même de sortir de son hibernation de plus en plus tôt à cause d’hivers cléments et d’une conjonction chaleur + humidité accrue dès les premiers jours printaniers. Existe-t-il une solution pour tenter d’enrayer le phénomène ? Peut-être…
(suite…)UNE RUE, UNE NUIT…

…
Il y a la nuit et il y a des rues. Il y a la rue et il y a des nuits. Malgré nos pauvres certitudes, rien n’y est jamais pareil. Que l’on se croie au même endroit à la même heure, cela suffit à se perdre dans l’insignifiant. Que l’on imagine un autre monde, avec ses passerelles infinies, cela revient à se pendre, au cou de l’immanent. Assurément, dans cet espace-temps, d’autres spirales accélèrent ou ralentissent le cours de notre existence. Certaines choses paraissent plus claires dans l’obscurité. Hors le jour, elles semblent davantage perceptibles. Des mystères apparaissent et disparaissent, ne livrant parfois aucune clef, mais laissant toujours une trace, si ténue soit-elle, vers une autre destination. C’est un jeu d’observation et d’imagination, un peu comme l’inspiration, qui vient d’ailleurs et de soi-même, de loin et de près, et qui rebat les cartes en permanence. S’y forment des tourbillons étranges, que l’on peut espérer ou redouter, invoquer ou repousser. C’est un itinéraire qui change à chaque instant. C’est mon fil d’Ariane inversé, flottant dans l’inconnu. C’est une présomption jamais familière, mais jamais étrangère, une intuition première qui sera peut-être aussi, un jour, la dernière. C’est une nuit et c’est une rue.