… ET RELATIVITÉ DE L’AMBIGUÏTÉ.

Je n’ai jamais compris grand chose à la théorie de la relativité. J’ai toujours fait semblant d’être au courant, comme tout le monde. De toute manière, le truc est indéboulonnable. Il est signé Albert Einstein. Même sa formule est top de top. E=mc2 ! C’est presque une vérité divine. C’est comme une œuvre d’art, une sculpture, un tableau, un poème, une musique qui vous accroche et vous marque à vie.  On ne sait plus si elle est devenue célébrissime à force d’avoir été ressassée et resservie à toutes  les sauces ou si elle a eu un impact initial tel qu’elle ne pouvait que devenir fameuse. La relativité d’Einstein est devenue universelle en quelques décennies à peine. Il s’en dégage une sorte d’ambiguïté inattaquable, à la fois familière et étrangère. On est incapable de l’expliquer, mais on sent que c’est grand. On sait aussi que cela nous dépasse. 

(suite…)

NUMÉRO 1 MONDIALE

Il y a eu les années Martin Fourcade pour le biathlon masculin. Avec Julia Simon, se dessine peut-être une nouvelle ère pour le biathlon féminin français. Au cours de cette saison 2022/2023, la native d’Albertville (Savoie) a fait preuve d’une régularité impressionnante, qui a eu raison de ses nombreuses rivales. Les Allemandes Denise Herrmann-Wick et Vanessa Voigt, Les Norvégiennes Marte Olsbu Røiseland et Ingrid Tandrevold, les Suédoises Hanna et Elvira Öberg, et enfin les Italiennes Lisa Vittozzi et Dorethea Wierer ont été décramponnées une à une. Aucune n’a pu suivre le rythme infernal imposé par la française dans une course au titre mondial, que certaines de ses concurrentes avaient pourtant remporté au cours des années précédentes. En plus du gros globe de cristal, qui couronne la meilleure biathlète de la coupe du monde, elle a remporté le petit globe de la poursuite et le petit globe de la mass-start (départ groupé), deux des catégories les plus convoitées.

Comme le fut, chez les garçons, Martin Fourcade durant toute une décennie (2010 à 2020), Julia Simon pourrait bien être la locomotive que l’équipe de France féminine de biathlon attendait depuis le départ de Marie Dorin-Habert, en 2018. Dans son sillage, pointent déjà de jeunes athlètes prometteuses : Lou Jeanmonnot, Sophie Chauveau, Caroline Colombo, Paula Botet… Avec la confirmation de Chloé Chevalier, et le retour de Justine Braisaz-Bouchet, mère d’une petite Côme depuis le 3 février dernier, les Françaises ont de nombreux atouts en mains, dans le viseur et sur les skis, pour faire figure d’équipe à battre lors de la prochaine saison 2023/2024… toutes unies derrière leur porte-étendard Julia Simon.

VOITURES ÉLECTRIQUES

LES NOUVEAUX MODÈLES SONT ARRIVÉS !

Pas la peine de frimer en se la jouant Tesla, E-Tron, BMW i8, VW ID, et toute la clique… Je n’avais pas encore le permis que je conduisais déjà des voitures électriques. Chaque année, à intervalles réguliers, je fais confiance à de nouveaux modèles et je n’en fais pas tout un plat pour autant.

HAUT TALENT

Certaines de mes copines, femmes ou transgenres, se plaignent en prétendant qu’il est beaucoup trop difficile et douloureux de trotter longtemps sur des hauts talons. D’autres soutiennent qu’il est impossible de virevolter avec grâce et enthousiasme sur ses mêmes talons. Depuis des années, Yulia Zagoruychenko leur prouve le contraire de façon magistrale…

AXIOME PRINCIPAL

COMMENT RÉPARER LES PERSONNES QUE VOUS AIMEZ ?
ÉTAPE 1 : VOUS NE POUVEZ PAS.

On pourrait également proposer cette variante : Comment remédier aux problèmes des gens que vous aimez ? Étape première : cela vous est impossible. Cette affirmation mise en image sur fond de pin-up américaine aux petites cornes de diablotin, à la bouche pulpeuse et au joli minois, est redoutable dans sa capacité à distordre son interprétation dans tous les sens. De la signification première, faussement naïve, qui évoquerait un élan généreux à venir en aide aux personnes aimées, on glisse vers une vision beaucoup moins altruiste des choses. L’amour dont il est alors question apparait beaucoup plus destructeur que réparateur. Si les personnes concernées ont besoin d’être réparées, cela sous-entend qu’elles ont été abîmées, voire brisées (puisqu’il est impossible de les retaper), par ce sentiment périlleux. Et quelle en serait l’origine ? Le raisonnement logique induit par ce tableau pousse le curseur de l’humeur rose vers l’humour noir. La secouriste supposée, et sa langueur incendiaire, se transforme soudain en tortionnaire indolente. Elle n’est plus le remède au mal. Elle en est la cause. Et peut-être aussi, par ricochet, la victime à plus ou moins long terme. Car on ne peut jouer impunément avec ce sentiment. De même que l’on ne peut sauver les gens malgré eux, autre développement possible de cette évocation. Cela vaut pour les deux camps, que l’on sache aimer vraiment, éperdument, ou que l’on en soit totalement et maladivement incapable. Que l’on sache donner, et se donner, sans compter, ou que l’on ne fasse que prendre, et se méprendre, englué dans un égo toile d’araignée. Loi réflexive et symétrique implacable. Nul ne peut être réparé. Nul ne peut être guéri de son mal. Bourreaux et suppliciés succombent finalement aux mêmes affres.