CHANGEMENT  DE  DÉCOR


Vous songez à des vacances bleutées sans vraiment savoir de quoi elles auront l’air ? Vous en avez plus qu’assez des tronches de Macron, Edouard Philippe, Veran et consorts à la télé ? Alors, fantasmez l’été côté féminité avec ces 3’40” de sensualité ensoleillée. Tant qu’à être esclave de quelque chose, autant approuver Bryan Ferry, et opter pour l’amour, toujours. L’amour glamour.

ELLE  SAVAIT  !


C’était en 2006. Fred Vargas, qui a une formation de médiéviste et d’archéozoologue (l’archéozoologie est la discipline scientifique qui reconstitue l’histoire des relations naturelles et culturelles entre l’homme et l’animal), était venue chez Thierry Ardisson pour expliquer ce qui nous attendait lorsqu’un virus type grippe aviaire ou H1N1 allait passer à l’attaque, après une mutation ou une autre. Son diagnostic est frappant de lucidité. Il faut dire, outre son activité d’écrivain (romans policiers et nouvelles), qu’elle a été chercheuse au CNRS et est titulaire d’un doctorat en histoire sur la peste au Moyen Âge. Elle sait donc doublement de quoi elle parle. Sa proposition d’une cape plastifiée protectrice et hermétique, visant à limiter les risques de contamination lors de toute sortie en milieu pathogène, a fait rigoler tout le monde à l’époque. Sauf que, 14 ans plus tard, tout prend une autre tournure, vannes de Baffie y compris, et qu’on n’a plus du tout envie de se marrer. Elle fournit même un début d’inventaire implacable au sujet des carences et failles majeures que nous avons tous pu constater en ce sombre printemps 2020. On devrait toujours tourner sept fois le rire dans son cerveau avant de s’esclaffer bêtement au milieu de la galerie. Les originaux, dont on a tendance à se moquer un peu trop rapidement, ont parfois une perception plus juste des choses. Ils sont visionnaires. Ils anticipent. Ils discernent plus loin et plus haut que le mouton lambda, et que les chefs de troupeaux à la vue basse, qui ne savent que bêler plus fort, et qui ont magnifiquement démontré toute leur incompétence ces derniers temps.

ACTION  –  RÉACTION


Il fallait y penser… et surtout le concrétiser. Ça a l’air sympa. Le résultat est amusant. On imagine l’étonnement du correspondant lorsqu’il découvre en direct la réaction imagée et personnalisée de son interlocutrice. En revanche, si j’essaye d’appliquer cette formule à ma petite personne et que je me lance dans les manipulations techniques que Morgane entreprend avec une apparente facilité, je ne suis pas près de répondre à qui que ce soit avant 2021.

LA  FIN  DES  ABUS

…C

De 1920 à 1933, la période dite de la prohibition interdit la fabrication, le transport, la vente et l’importation d’alcool aux USA. Jamais un contexte ne fut autant favorable aux méfaits et exactions mafieuses.  De juin 1940 à août 1944, l’occupation allemande de la France favorisa un développement du marché noir qui aggrava encore les difficultés d’une grande partie de la population. Chaque époque troublée ou liberticide déploie son lot d’effets pervers et de comportements abjects. La récente quarantaine imposée par la crise du coronavirus a vu certains individus, dénués de tout esprit de solidarité, profiter de la situation afin d’instaurer un odieux trafic d’influences et de chantages à l’encontre des citoyens de nos grandes métropoles. À l’heure du déconfinement, preuves photographiques à l’appui, ces tristes crapules ont du souci à se faire…

5 DÉCEMBRE 1932  –  9 MAI 2020



Richard Wayne Penniman est le troisième-né d’une famille de douze enfants (sept garçons et cinq filles). Il voit le jour le 5 décembre 1932 à Macon, non pas la capitale du Mâconnais, préfecture du département de Saône-et-Loire en France, mais la ville américaine de Géorgie, état du sud-est des USA. La famille ne roule pas sur l’or et se conforme à des préceptes moraux très stricts, trop stricts sans doute, pour le jeune Richard. Elle cristallise une ambivalence qui le poursuivra toute sa vie : son grand-père et son oncle sont prêcheurs, tandis que son père est tenancier de bar, de bouge serait plus juste, et négociant en alcools forts, ou de contrebande selon les époques. Avec une jambe plus courte que l’autre, une voix suraigüe et des attitudes plus qu’ambigües, le jeune garçon gagne rapidement le surnom de Little Richard. (suite…)

MAIS OÙ EST PASSÉE VV ?



La nuit dernière, une houle inespérée de la bande FM ramena soudainement à la surface de l’onde radiophonique la chanson “Crying Blood“, de VV Brown. Délicieuse surprise, mais soudaine interrogation. Qu’est donc devenue cette surprenante chanteuse anglaise ? Avec ses lèvres pulpeuses, ses œillades ténébreuses, mais surtout sa voix et sa vitalité créative, elle avait surgit de nulle part, il y a maintenant une dizaine d’années, en imposant un style rafraichissant et tonique. “Shark in the Water”, autre perle pêchée dans le vivier de VV Brown, avait cartonné dès la sortie de son album “Travelling Like The Light”, apparu fin juillet 2009 outre-Manche, mais diffusé en France début 2010 seulement. (suite…)