Automne romantique… Romantic autumn…

L’été indien s’en va. L’automne est vraiment là. Avec ses grands sentiments, ses poètes au bord du lac, ses crépuscules mélancoliques et ses serments ô combien idéalisés.
Que vive à jamais son élan romanesque !

dany-x-2(Grand merci au dessinateur Dany)

DANCING  IN  THE  STREET


Et si on se faisait une petite suffle dance pour célébrer la fin de ce mois d’août très décevant et décidément pas très auguste ? Bon, c’est certain, il vaut mieux éviter les talons aiguille et les jupes entravées pour ce genre de défoulement chorégraphique, mais, que ce soit dans la poussière citadine ou le grand air du bord de mer, se remuer les fesses en soignant son jeu de jambes n’a jamais fait de mal à personne. En outre, par la grâce de l’effet papillon, cela pourra peut-être enfin chasser ces vilains nuages qui, associés à la purge covid 19, nous ont pourri tout l’été 2021. Allez, on rebat les cartes, on repeint tout en bleu, et on repart plein soleil.

HUGH  !

« Avez-vous remarqué comme on est bête quand on est beaucoup ? ». Cette citation de George Sand m’a toujours fascinée par son insondable vérité. Les rassemblements périodiques qui voient fleurir des crétineries aussi bêtes que méchantes dans les stades de football en sont une imparable illustration. Banderoles débiles, insultes homophobes, éructations racistes, chants sectaires, vociférations primaires, jets de canettes et d’objets de toutes sortes… plus ça va, pire c’est. On trouve même des journalistes dits sportifs prétendre que cela fait partie de je ne sais quel folklore primitif ou tradition stupide. Au comptoir d’en face, devenu aujourd’hui plateau de télévision, des instances et des politiques en mal de notoriété jettent de l’huile sur le feu en proposant des remèdes aussi pernicieux que le mal. Diffusé à la belle époque de l’émission quotidienne Le Set, sur Pink TV, il y a déjà quinze ans (sous le regard bienveillant d’Héléna Noguerra), ce billet d’humeur colle étonnamment à l’actualité toujours aussi désolante du football et de ses supporters… Et à l’implacable mécanique du nombre.

CHARLIE  WATTS

02/06/1941  –  24/08/2021


Charlie Watts, le batteur métronome des Rolling Stones vient de ranger irrémédiablement ses baguettes à 80 balais et des poussières. Comme toujours dans ce genre de circonstances, on va écrire, lire et entendre beaucoup d’âneries sur un personnage clef de l’histoire du rock en général et des Rolling Stones en particulier. Inutile donc d’en ajouter une louche ici même. Simplement ré-écouter différemment certains morceaux des Stones, tranquille comme il savait l’être, et prêter davantage attention à son jeu, diamétralement opposé aux gesticulations et exagérations de ses compères Keith et Mick. Savoir aussi que, dorénavant, le temps est définitivement de son côté, et lui dire une dernière fois : Miss You, Charlie.


RIC  RAC


22 août : 31ème et dernier jour du signe astrologique du lion. Dépêchez-vous de naître.
Dans quelques heures, il sera trop tard. Vous serez condamné à rester vierge toute votre vie.

August, 22nd : 31st and last day of Leo zodiac sign. Hurry up to be born.
In a few hours, it will be too late. You’ll be sentenced to stay a virgin all your life.

AOÛT  EST-ELLE  PASSÉE  ?

« C’est au mois d’août qu’on met les bouts, qu’on fait les fous, les gros matous, les sapajous… » affirme haut et fort la chanson de Pierre Perret. Le lundi 21 août 1911, la Joconde fit sien ce refrain en quittant subrepticement le Louvre. Elle disparut ni vue ni connue, en dépit de sa notoriété planétaire. Elle prit des vacances, de très longues vacances, puisqu’elle ne fut retrouvée que deux ans plus tard, à Florence, en Italie ! Elle daigna finalement réintégrer le musée du Louvre, mais ne fut à nouveau accessible au public qu’à partir du 4 janvier 1914… (suite…)

À  CORPS  PERDU

Au départ, sa mère avait donné son accord pour un petit tatouage discret le jour de ses seize ans. Son père, lui, n’était pas d’accord du tout. Quelques années plus tard, sans vouloir porter de jugement de valeur, il semble que l’avis parental n’ait pas pesé très lourd dans la balance…

TALENT  PRÉCOCE

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. » Si Corneille plaça cette réplique dans la bouche de Rodrigue, lors de la scène 2 de l’acte II du Cid, dont la première représentation eut lieu le 7 janvier 1637, au théâtre du Marais, à Paris, d’autres l’illustrent à merveille quatre siècles plus tard. Bien sûr, rien ne remplace le travail et la persévérance, mais le talent se nourrit toujours de dons innés, qui s’expriment souvent dès les premières années. Ainsi, cette jeune artiste, qui a manifestement les yeux de Chimène pour la mode et l’esthétisme, se lance-t-elle sans attendre à la recherche de la perfection, jusqu’au bout des ongles.

 

Amour, Amitiés…

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Les images du montage photo sont légèrement racoleuses, je vous l’accorde, mais les chaînes de télévision françaises l’ont été si peu en annonçant sa mort, un certain dimanche 17 août 2014, que cela rétablit un semblant d’équilibre. Pierre Vassiliu avait coupé le contact discrètement après un parcours inclassable. Le grand public retient évidemment son tube de 1973 “Qui c’est celui-là ?”, étonnante adaptation de “Partido Alto” de Chico Buarque, et peut-être aussi l’année d’après “J’ai trouvé un journal dans le hall de l’aéroport”. (suite…)