OBSERVATION IMPLACABLE
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« L’HOMME EST L’ESPÈCE LA PLUS INSENSÉE QUI SOIT.
IL VÉNÈRE UN DIEU INVISIBLE ET MASSACRE UNE NATURE VISIBLE…
SANS SAVOIR QUE CETTE NATURE QU’IL MASSACRE EST CE DIEU QU’IL VÉNÈRE. »
HUBERT REEVES
TRANSFORMISME VOCAL
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Réaliser 22 imitations en 6 minutes est une performance véritablement peu commune. Sarah Schwab vient à bout de cet enchaînement difficile avec une apparente facilité… derrière laquelle se dissimulent, outre ses qualités évidentes de chanteuse, de nombreuses heures de travail. Le grand public avait découvert cette interprète une première fois en 2014, lors de sa participation à l’émission “The Voice Kids 1”, puis l’avait retrouvé en 2020, dans la saison 9 de “The Voice”.
Du haut de ses 22 ans, la chanteuse d’origine lorraine (plus précisément de Fresnois-la-Montagne, non loin de Longuyon, en Meurthe et Moselle) est en train de passer un cap supplémentaire. Laurent Ruquier l’a invitée le 21 mai dernier sur le plateau de son hebdo “On est en direct”, diffusée par France 2. Sur les réseaux sociaux, sa notoriété va croissante et présage peut-être d’une belle carrière dans un domaine que les femmes ne se sont jamais vraiment approprié. Ce qui est frappant, dans la succession d’imitations présentées ici, c’est le chapelet de voix différentes, bien sûr, mais c’est aussi la transformation du visage et du regard, comme si l’artiste empruntait, absorbait, capturait et restituait à chaque fois une part de la personnalité propre du modèle original. Une sorte de transformisme identitaire dont peu d’artistes sont capables. Pourquoi, avec le charme malicieux en plus, ne pas songer à devenir un jour l’équivalent féminin d’un Laurent Gerra ? Sarah Schwab en a largement les moyens au niveau vocal et son sens de l’humour complète astucieusement sa palette. Preuve en est sa réponse pertinente face aux critiques de haters médisants, éternels dénigreurs bien planqués derrière leurs écrans. Well done ! Bien joué, chère Sarah. Nous t’accueillons chaleureusement dans notre cop’s corner, notre club de copines qui ont toutes ce petit quelque chose en plus à échanger dans le grand troc existentiel des rencontres et des influences.
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92 ANS !
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Il a souvent joué des bons, des durs et parfois des truands, avant d’endosser des rôles plus sensibles et plus touchants. Acteur, réalisateur, scénariste, producteur et compositeur, il est devenu une figure majeure du cinéma américain. En 60 ans d’une double carrière (acteur et réalisateur) unanimement reconnue (pas moins de 161 distinctions, dont quatre Oscars, cinq Golden Globes, trois Césars et une Palme d’honneur au Festival de Cannes), ce Californien né à San Francisco le 31 mai 1930 est père de huit enfants avec six femmes différentes. Cela peut paraître beaucoup, mais ce n’est pas grand chose en regard des innombrables aventures amoureuses collectionnées tout au long d’une vie sentimentale plus que tumultueuse. Apparemment, être un séducteur impénitent, multiplier les conquêtes et les passions, cela conserve…
UN PROTOTYPE TRANSCENDANTAL
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Batman qui frime au volant de sa batmobile, le pape qui parade en papamobile, la jeunesse qui surfe sur téléphone mobile, le macho égocentrique qui ne jure que par son automobile… Chaque représentant d’une classe ou d’une époque a son mobile. Et chaque mobile a ses raisons pour expliquer son cas. Et ses réseaux pour le faire oublier ensuite. Qui se souvient de la splendeur d’Oldsmobile à part quelques vieux Américains ? Et de la distinction des belles hippomobiles, chères à nos ancêtres fortunés ?
– A PERFECT BASIS IN SOCIETY –
– POUR UNE PARFAITE ASSISE –
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Whether it is on a bed, a staircase, a barstool, a soft rug or a stone wall, it’s never easy to sit with elegance and dignity, using power of seduction… neither too much, nor too little. Sometimes, this ecercice can be perilous. Some trangenders friends of mine provide various examples designed to upgrade a noble attitude in that kind of situation… and to guarantee a perfect basis in society !
Que ce soit sur un lit, un escalier, un canapé, un tabouret, un tapis moelleux ou un muret en pierre, il n’est jamais facile de s’asseoir avec élégance et dignité, en jouant de son pouvoir de séduction sans en faire trop ni pas assez. Parfois, l’exercice peut même se révéler périlleux. Quelques amies transgenres offrent ici plusieurs exemples d’attitudes visant à perfectionner un certain maintien dans cette situation… et garantissant une parfaite assise dans la société !
LA VÉRITÉ SANS BORNE
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En découvrant la une du Journal du Dimanche, avec ce gros titre « Je ne mentirai pas aux Français », je me suis demandé qui, en France ou ailleurs, pouvait encore être assez naïf, ou attardé, pour croire pareille énormité. Plus une personnalité politique, homme ou femme, monte dans l’échelle hiérarchique, plus elle est contrainte à la fabulation, la dissimulation, la compromission, l’invention et tant d’autres déviations qui ont toutes pour socle premier le mensonge et l’hypocrisie. Alors, la première des ministres… pensez voir ! Qu’un journaliste et un rédac’ chef osent prôner si haut et si fort la thèse de la sincérité appliquée à Élisabeth Borne relève, au mieux d’une subornation navrante, au pire d’une déficience mentale inquiétante. Comment un être sensé peut-il encore aujourd’hui exprimer une telle allégation et croire qu’on peut le croire ? Cette question ne mérite pas que l’on s’y attarde outre mesure. Dans tous les cas, elle donne une réponse très signifiante quant au caractère servile du support qui se prête à ce fayotage grossier. En guise de synthèse, ce dessin de Dany est autrement plus convaincant :
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