AMOUR  INOXYDABLE



IL Y A DES SURPRISES QUE L’ON NE DÉCOUVRE QUE LE SURLENDEMAIN…
ET QUI FONT, QU’APRÈS CELLE DU PÈRE, ÇA RISQUE FORT D’ÊTRE CELLE DE LA FILLE.

BEATLES   STORY


Copieusement douchée par des averses tambourinant le début de soirée dans la capitale, la fête de la musique pointait aux abonnés absents de ce 21 juin 2020 post covid-19. Les rues de Paris sont restées désespérément silencieuses. Aucun groupe ni aucun soliste à se mettre sous l’oreille dans mon quartier du 11ème. Alors, j’ai écourté ma balade pour rentrer écouter “Walk off the Earth” résumer le parcours des Beatles de 1962 à 1970, en 6’30” et 20 interprétations magistrales. Ce fut court mais bon. De quoi redonner des couleurs aux 193 jours restants de cette étrange année 2020.

DERNIER   RAPPEL


Il est encore temps de vous rattraper si vous avez zappé la date fatidique et que vous vous souvenez subitement que la fête des pères tombe aujourd’hui. Trouver à la dernière minute un cadeau pertinent sera moins évident que pour la fête des mères (il y a toujours un fleuriste ouvert quelque part le dimanche) mais la mission n’est pas impossible. Au pire, rédigez un “bon pour”  un resto ou un spectacle à une date ultérieure, dès que le coronavirus nous aura complétement lâché les baskets (pour une fois qu’il peut servir à quelque chose, celui-là). Dans tous les cas, affrontez la situation avec optimisme et enthousiasme, y compris par téléphone. Ne vous confinez surtout pas dans un silence coupable, car les foudres paternelles peuvent être terrifiantes lorsqu’elles basculent du côté obscur de la force…

TRIPLE  BUSE

Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pêcheurs parisiens…
…qui n’avons plus qu’à choisir entre le corona, la peste ou le choléra.

PASSEMENTS  DE  JAMBES


Le Bois de Vincennes était bien plus festif en 2005 qu’en 2020 ! Talons et Crampons, un tournoi de football costumé réunissant une trentaine d’équipes y insufflait un vent de folie et de mixité vivifiant. Les arbitres officiaient en tenue de bagnard et la distanciation sociale était bannie des terrains, comme de leurs abords… À quand la reprise (de haute volée) d’un tel événement ?

LA  BOURSE  OU  LA  VIE  ?


Michael Flor, un Américain de 70 ans a lutté contre le Covid-19 durant 62 jours. Hospitalisé au centre médical Swedish Issaquah de Seattle, dans l’état de Washington, il en est sorti le 5 mai dernier, applaudi par le personnel soignant qui avait cru le perdre à plusieurs reprises tant son état était critique. La semaine dernière, il a reçu une facture de 181 pages, qui détaillait les soins administrés et leur prix : 9.736 dollars par jour pour la chambre en soins intensifs, 409.000 dollars pour sa transformation en chambre stérile pendant 42 jours, 82.000 dollars pour l’utilisation d’un respirateur artificiel pendant 29 jours, 100.000 dollars pour les soins dits de la “dernière chance”, et ainsi de suite jusqu’aux plus petites dépenses listées tout au long de son séjour. Au total, le montant atteint l’incroyable somme de 1.122.501,04 dollars ! Soit près d’un million d’euros. De quoi mourir étranglé par les dettes après avoir échappé à l’asphyxie provoquée par le coronavirus.