DÉPANNEUSE ?


Tomber en panne en période de vacances n’est amusant pour personne. Mon amie Mercedes cherche à connaître la raison pour laquelle sa voiture refuse de démarrer. Pouvez-vous l’aider à découvrir l’origine de ce dysfonctionnement ?

To have a breakdown during holiday period, that’s not fun for anyone. Mercedes, a good friend of mine, wants to know the reason why her car doesn’t start. Could you help her in determining the source of this problem ?

LA 12ème DU GENRE !


Samedi 25 juin 2022, en début d’après-midi, une grosse averse s’abattait sur Paris. Elisa et moi étions blotties à l’arrière d’un taxi qui nous emmenait avenue Daumesnil, en face du commissariat central du 12ème arrondissement, là où nous devions retrouver plusieurs copines brésiliennes, au sein du cortège de la Gay Pride parisienne. Notre chauffeur s’appelait Sébastien, arborait une barbe fournie et une voix rauque. A posteriori, je lui trouvai un air de famille avec un autre Sébastien, dont le nom fait encore trembler l’univers du rugby. Notre Chabal à nous avait également la désinvolture et l’humeur d’un Jean Yanne ou d’un Olivier de Kersauson…

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LA MAIN AU COLLIER


And so what ? Pourquoi diable Sir Alfred Hitchcock himself n’aurait-il pas eu le droit de céder, lui aussi, au doux plaisir du travestissement ? Pas de quoi en faire une psychose. Ceux qui se posent la question sans jamais avoir eu la chance d’essayer eux-mêmes se condamnent probablement à ne jamais approcher de la réponse. Tiraillés entre l’ombre d’un doute et la loi du silence.

UN AVANT-GOÛT TRÈS “PRIDE”


Samedi 25 juin 2022, à Paris, sera organisé le défilé de la Gay Pride (terme plus simple que la Marche des Fiertés LGBTQIA+). Cette année, le cortège s’élancera du métro Michel Bizot, dans le 12ème arrondissement, pour rallier la place de la République, en passant par l’avenue Daumesnil, la rue de Lyon, la place de la Bastille, le boulevard Beaumarchais et le boulevard du Temple. Au total plus de 5 kilomètres de parade composite et multicolore qui revendique l’acceptation des différences et l’égalité des droits entre les personnes, quelle que soit leur orientation sexuelle. En 2022, c’est tout de même le moins que l’on serait en droit d’espérer ! La première manifestation parisienne du genre avait eu lieu en 1977. Nous avons certes fait du chemin depuis, mais Dieu, ou Diable, que les consciences sont encore difficiles à faire évoluer vers un humanisme bienveillant. Cet événement sera de toute façon l’occasion d’admirer quelques magnifiques créatures, telles que celles visibles dans le teaser ci-dessus, lors de l’ouverture des Gay Games de 2018, qui s’étaient également tenus à Paris, avec le même objectif, juste avant que la morosité covid ne ternisse l’atmosphère ambiante des années suivantes…

EN TRANSIT PAR BEUVILLERS


Que se passe-t-il lorsque, il y a quelques années déjà, un trio du groupe artistique transgenre “Stratostars” déserte Paris et décide de s’en aller faire les courses du côté de Beuvillers, petit village natal de l’une d’entre elles, en Meurthe-et- Moselle ? Leçon de conduite de caddie, conseils diététiques, tactique anti-paparazzi, considérations psychosociologiques… vous n’échapperez à aucune de leurs élucubrations trans-relationnelles en consultant ce premier épisode.

MISS.TIC SUITE


L’article édité à propos de Miss.Tic, ce dernier week-end, a suscité un grand intérêt et des réactions que l’on pourrait résumer par la phrase « On en veut encore ! ». Avec grand plaisir, une série supplémentaire de ses œuvres est donc présentée ici. Extraites de son atelier, d’expositions ou photographiées sur le vif, ces créations sont toujours aussi originales, dans tous les sens du terme. Concernant celles capturées sur les murs ou dans les rues, on peut s’apercevoir que l’artiste ne choisissait pas le cadre au hasard. Souvent, pour ne pas dire toujours, ce fond répond à la forme, tels “l’esprit de liberté“ sur un mur blanc bordé d’un rosier, “l’assignée à résistance” partagée entre deux volets clos, la “femme qu’on diffame” près d’une entrée d’immeuble, “C’est la vie, ça va passer” devant une porte métallique aussi triste que le ciment et les pierres grises la bordant. Il y a ainsi une correspondance évidente entre texte, graphisme et décor. L’ensemble décuple la portée des messages et des sentiments qu’il exprime. Une démarche typiquement mystique, dans le sens premier de l’adjectif : relatif au mystère. Longue vie à celui de l’artiste.

UNE MISS UN STYLE


Comme beaucoup de Parisiens, je n’ai longtemps connu d’elle que ses œuvres au pochoir qui ornaient les murs de la capitale. On la découvrait subrepticement, au coin d’une petite rue pas très bien éclairée, sur un mur oublié, une façade fatiguée, un commerce suranné. Plus le support était modeste ou anodin, plus son art émergeait avec force et produisait un contraste saisissant. Dans ses textes et ses dessins, il y avait toujours cet étrange mélange d’amour et d’humour, ces jeux de mots et d’images, délicieuses esquisses esquives qui nous évadaient, l’espace d’un regard et d’une évocation, bien loin de la grisaille urbaine et de l’ennui métropolitain. J’ai compris bien plus tard les fragilités qui ont fait sa force…

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