Automne romantique… Romantic autumn…

L’été indien s’en va. L’automne est vraiment là. Avec ses grands sentiments, ses poètes au bord du lac, ses crépuscules mélancoliques et ses serments ô combien idéalisés.
Que vive à jamais son élan romanesque !

dany-x-2(Grand merci au dessinateur Dany)

DANCING  IN  THE  STREET


Et si on se faisait une petite suffle dance pour célébrer la fin de ce mois d’août très décevant et décidément pas très auguste ? Bon, c’est certain, il vaut mieux éviter les talons aiguille et les jupes entravées pour ce genre de défoulement chorégraphique, mais, que ce soit dans la poussière citadine ou le grand air du bord de mer, se remuer les fesses en soignant son jeu de jambes n’a jamais fait de mal à personne. En outre, par la grâce de l’effet papillon, cela pourra peut-être enfin chasser ces vilains nuages qui, associés à la purge covid 19, nous ont pourri tout l’été 2021. Allez, on rebat les cartes, on repeint tout en bleu, et on repart plein soleil.

À  CORPS  PERDU

Au départ, sa mère avait donné son accord pour un petit tatouage discret le jour de ses seize ans. Son père, lui, n’était pas d’accord du tout. Quelques années plus tard, sans vouloir porter de jugement de valeur, il semble que l’avis parental n’ait pas pesé très lourd dans la balance…

TALENT  PRÉCOCE

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. » Si Corneille plaça cette réplique dans la bouche de Rodrigue, lors de la scène 2 de l’acte II du Cid, dont la première représentation eut lieu le 7 janvier 1637, au théâtre du Marais, à Paris, d’autres l’illustrent à merveille quatre siècles plus tard. Bien sûr, rien ne remplace le travail et la persévérance, mais le talent se nourrit toujours de dons innés, qui s’expriment souvent dès les premières années. Ainsi, cette jeune artiste, qui a manifestement les yeux de Chimène pour la mode et l’esthétisme, se lance-t-elle sans attendre à la recherche de la perfection, jusqu’au bout des ongles.