JOURNÉE  MONDIALE  DES  ANIMAUX   ?

  ©  Photo Christophe Mourthé.

Un scandale ! Hier, lundi 4 octobre 2021, à l’occasion du 90ème anniversaire de la journée mondiale des animaux, événement qui vise à sensibiliser le public et les institutions concernant l’importance du respect de la vie animale, une militante non identifiée a été surprise en train de martyriser une pauvre panthère rose, encore toute retournée par la soudaineté et la violence de l’agression. Ce cliché montre la pauvre bête clouée au sol, tétanisée, paralysée, son corps tout entier raidi et figé par la peur. Quand on sait que cette espèce animale est en voie d’extinction (il n’en reste plus que quelques rares spécimens sur la planète) et que sa fourrure est très recherchée par des grognasses en mal d’exotisme, qui mériteraient d’être scalpées pour l’exemple, on se dit que la lutte contre la maltraitance animale est encore loin d’être gagnée… D’autant que dans le cas présent, un double problème se pose et contrarie singulièrement la répression sévère de la coupable. En effet, la blonde peroxydée à fanfreluche rose, elle-même souvent maltraitée, fait également partie des espèces en voie de disparition !

ÇA  Y  EST  ;  LA  CHINE  S’EST  ÉVEILLÉE  !

Le style écolière au sourire espiècle, le look poupée barbie asiat, l’hyper-fitness débridé ou la silhouette busty aux jambes surdimensionnées, je pensais que ça n’existait que dans les mangas ou les magazines plus ou moins spécialisés. Apparemment non. Du moins, c’est ce que prétendent les titres de ces sélections vidéo, qui affirment regrouper des beautés chinoises, ambassadrices d’une street fashion que l’on peut admirer dans la rue et la vie de tous les jours. La coiffure, le maquillage, le dressing court-moulant, les ongles longs et les talons hauts au quotidien n’ont pas l’air de leur poser les mêmes problèmes qu’à nos contemporaines européennes. Ces dernières feraient bien de se méfier. Leurs courtisans risquent fort de vouloir changer de camp d’ici peu. La Chine est en train de se réveiller sérieusement. Et sensuellement.

LES  TROIS  SAGES

 

On connaissait les trois singes de la sagesse, couvrant de leurs mains, pour l’un les yeux, l’autre les oreilles et le dernier la bouche. Ce symbole d’origine asiatique compose une sorte de précepte pictural encourageant l’individu à : « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal ». Dès lors, qui observe cette règle de conduite ne peut que cheminer dans la dignité et la sérénité. C’est du moins le sens premier de cette réflexion. Une autre interprétation, plus vicieuse, prônerait une maxime beaucoup moins noble : « Refuser de regarder ce qui pourrait poser problème, ne pas daigner entendre pour faire comme si on ne savait pas, et ne rien vouloir dire de ce que l’on sait, afin de ne courir aucun risque. » On passe de la rigueur à la lâcheté. La photographie ci-dessus illustre une autre option, qui viserait à promouvoir un message différent : privilégier davantage son flair (et son intuition) tout au long de l’existence. Il pourrait s’intituler les trois truffes !