À  LA  TIENNE,  ÉTIENNE  !


Je n’ai jamais très bien su qui était cet Étienne. Ni à qui, ou à quoi, il pouvait bien tenir. En revanche, à la première écoute, et surtout dès que je l’ai vue, j’ai eu l’impression savoir qui était Guesch Patti. J’ai compris instantanément qu’elle était danseuse, chanteuse, actrice, chorégraphe, et bien d’autres choses encore, surgissant de notre imagination et de son clip magnifique, qui illumina l’année 1988 de sa savante indécence. Une indécence suffisamment décente pour passer à la télévision et effeuiller des images taquinant nos pensées de fantasmes tout à coup autorisés, prolongeant ceux qu’avait esquissé Axel Bauer quelques années plus tôt avec son Cargo de Nuit, sublimé lui aussi en noir et blanc par Jean-Baptiste Mondino. (suite…)

CONFIRMATION  MAGISTRALE



L’année dernière, nous vous avions parlé d’Allie Sherlock et en avions présenté un portrait intitulé Future Star : https://www.brigitteboreale.com/2020/09/22/future-star/ (cliquer sur ce lien ci-contre pour le revoir ou le découvrir). Fidèles en amitié, et en amour musical, nous vous livrons ici trois interprétations supplémentaires de cette artiste décidément très impressionnante. Ces enregistrements récents sont un véritable délice. En solo ou en duo, en version acoustique ou électrique, ce triptyque montre encore une fois l’étendue prodigieuse de son registre.

MARIÉE NOIRE



Alan, un ami breton, faisait tranquillement ses courses dans un supermarché non loin de Portsall (en un seul mot) dans le Finistère, lorsqu’une silhouette insolite attira son attention. Émergeant du rayon “poissons-surgelés”, devançant les mailles métalliques d’un mini-chalut à roulettes, une sirène à la longue chevelure blonde ondulait à contre courant de la clientèle habituelle, fort clairsemée à cette heure matinale. Son corps était parfait, longiligne et scintillant de noirs reflets aguicheurs. Sa présence en ces lieux était aussi surréaliste qu’inespérée. (suite…)

SURFIN TIME


La version des Beach Boys, en 1966, était déjà exaltante. Celle embarquée dans ce bus, 55 ans plus tard, est également remarquable. C’est le propre des chansons qui sont sans doute un peu plus que des chansons. Elles ne vieillissent pas. Elles se régénèrent. Elles se métamorphosent. Elles se transmettent en même temps qu’elles servent de passerelles. Entre des continents, des personnes et des sentiments. Le John B. était un beau et fier voilier, à la silhouette élancée et audacieuse. Son équipage avait la réputation de se montrer particulièrement joyeux en revenant au port. Vers 1900, le bateau a sombré dans les parages d’une petite île des Bahamas nommée Eleuthera. Une chanson folklorique a survécu au naufrage et vogué à travers les océans et les ans pour nous chalouper les oreilles et le cœur. Elle dit le désir de hisser la grand voile pour cingler ailleurs, mais implore bien vite le retour au pays. Enthousiasme et nostalgie. Éternelle ondulation entre mal de terre et mal de mer, entre exploration au long cours et retour aux sources. Sail away, Sloop John B.

RECONVERSION

Il semblerait que l’ex-président des États Unis ait entamé une reconversion fracassante, en vue de récupérer ce qui lui fit cruellement défaut lors du dernier scrutin national : les suffrages LGBT, et plus particulièrement ceux de la communauté transgenre (qu’il avait imprudemment rudoyée à plusieurs reprises). La leçon a été comprise et ces erreurs appartiennent définitivement au passé. Dorénavant, Donald est Daisy. Elle compte bien affirmer sa nouvelle différence au grand jour et l’assumer pleinement sur la scène internationale. C’est ce qui s’appelle une politique de transition.

MERCI  QUI  ?


Venir au monde dans une famille aimante, cultivée, et attentionnée, est la clef du succès et d’une existence épanouie, ouvrant en grand les portes du succès et la perspective d’un avenir radieux.

WOMEN’S TIME IS ON MY SIDE

Ce 8 mars 2021 vient à peine de débuter que déjà trois ou quatre mâles au sourire narquois me demandent si moi aussi, je vais fêter la journée de la femme ! D’abord, on ne dit pas ‘’journée de la femme’’ mais ‘’journée internationale des droits de la femme’’, leur fais-je remarquer. Devant leur perplexité abyssale, je leur fais l’aumône d’un bref rappel historique. (suite…)