BYE  BYE  LES  MISS



Moi, j’aimais bien voir les miss du Tour de France remettre les trophées et embrasser les vainqueurs d’étapes ou des grands prix spécifiques… C’est désormais du passé. La dictature du politiquement et hypocritement correct a sévi une fois de plus. Exit dorénavant le duo de charmantes hôtesses apparaissant lors des cérémonies de fin d’étape. À partir de cette année, sous prétexte de mixité, et arguant qu’une jolie femme ne doit pas être considérée comme une récompense, ni exhibée telle une potiche de service, le protocole du Tour met en place un binôme homme/femme chargé de remettre les prix et féliciter les valeureux cyclistes s’étant distingués lors de chaque journée. Le directeur de l’épreuve, Christian Prudhomme (peut-être devrait-on écrire Prude Homme ?), a annoncé la nouvelle ce mercredi 19 août 2020. Il n’a pas précisé si le doux baiser au champion serait obligatoire de part et d’autre… et si un refus unilatéral serait passible de poursuites judiciaires, cette rebuffade tombant sous le coup de la discrimination sexiste. Encore un petit effort dans l’escalade de l’absurdité intégriste et nous aurons, d’ici quelques temps, des misters-miss intersexes spécialement sélectionnés en vue de couper court à toute ambiguïté juridique. Ce qui, tout bien réfléchi, ne serait pas forcément pour me déplaire…

BULLES  DE  FLIPPER

https://www.youtube.com/watch?v=2Y8U6k1i9OQ


Et dire qu’en trente ans, j’ai du griller des milliers de clopes pour ne jamais parvenir à atteindre le dixième du résultat 200 % écolo qu’ils obtiennent sous l’eau !!!

EURÊKA  !!!

Un tout nouveau vaccin anti-Covid-19 a bel et bien été mis au point en Russie.
Son efficacité, ainsi que l’absence d’effets secondaires, vient d’être confirmée par la présidence.

VOILE  NOIR

@ voile noir def

Au dessus de lui, un ciel bleu comme ses rêves de petit garçon au matin de juillet. En dessous, une eau bleue comme la profonde mélancolie d’outre-mer, où subsiste un lointain parent. Entre les deux, celui de ses yeux, clair comme deux « o » qui se refléteraient dans l’air. L’air du temps ou l’air du vent. L’air de rien, celui d’avant. Un peu plus loin, quelques concurrents régataient bord à bord. Trimarans et catamarans allaient gaillardement de l’avant. (suite…)

PRÉCAUTION  D’USAGE



Chaque fois que ma fille adorée entame une nouvelle relation, je lui offre un nouveau T-shirt…
Une sorte d’attention paternelle qui a valeur d’avertissement liminaire.
On aime que les choses soient claires dans la famille.

AU SUD DE LA MÉMOIRE

https://www.youtube.com/watch?v=BRiU1AaC-rs

C’était le deuxième jeudi du mois d’août 1998. Encore étourdie par sa première coupe du monde, conquise au dépens d’un Brésil balbutiant son football, la France somnolait sa convalescence bigarrée. Elle sortait à peine d’une vague de chaleur ayant anesthésié le pays durant une semaine. Au fond du Quercy blanc, tout au bout d’un chemin de terre longeant un champ de blé fraichement coupé, un homme marchait doucement. Il était 13 heures et des poussières, qui s’envolaient avec le temps d’une nostalgie suspendue à autre chose. Clouée au sol par un chapeau foncé, son ombre découpait un début d’après-midi qui s’annonçait oppressant. (suite…)

LE  PEINTRE  ET  LES  LIBELLULES

Lorsqu’il vint au monde, le 25 août 1923, dans la capitale d’Égypte, on le prénomma Edmond en hommage à Edmond Rostand. Issu d’une famille francophile d’origine arménienne dont le patronyme est Kirazian, il entama une carrière de dessinateur de presse politique et de caricaturiste dès l’âge de 17 ans. Multipliant les collaborations dans des journaux et revues de langue arabe, française et anglaise, il acquit rapidement une solide réputation sous le nom de plume Kiraz. À 22 ans, l’envie de quitter Le Caire pour Paris le parachuta avenue Montaigne par la grâce d’une amie de ses parents. Il n’y resta qu’un an, le temps de dépenser ses économies, de tomber amoureux de la capitale française… et de ses Parisiennes ! (suite…)

NOUVELLE  VARIÉTÉ  D’AGRUME  !

À force de filer le bac à tout le monde, celui des fruits et légumes déborde d’incongruités baignant dans leur jus 100 % dégradable. Le français est certes une langue vivante, mais cette évolution hystérique lui fait aujourd’hui friser l’apoplexie… Et bientôt manger les pisse au lit par la racine.