Les sirènes ouvrent leur chant visuel à l’écologie !

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Enfin une belle idée pour sublimer le corps féminin, exalter ses courbes et ses ondulations pour la bonne cause ! Ça nous change de toutes ces morues en décolletés plongeants et transparences fessières qui inondent la presse people, dégoulinent des mauvais clips musicaux avec leurs maquereaux déguisés en rappeurs et finissent par noyer nos écrans tv ou internet. Halte aux merluches qui ne voient pas plus loin que la raie de leur postérieur ! Oui aux ondes positives et aux contre-courants intelligents. (suite…)

AOÛT  ET  OUT

« C’est au mois d’août qu’on met les bouts, qu’on fait les fous, les gros matous, les sapajous… » prétend la chanson de Pierre Perret. Le lundi 21 août 1911, la Joconde fit sien ce refrain en quittant subrepticement le Louvre. Elle disparut ni vue ni connue, en dépit de sa notoriété planétaire. Elle prit des vacances, de très longues vacances, puisqu’elle ne fut retrouvée que deux ans plus tard, à Florence, en Italie. Elle réintégra le musée du Louvre et ne fut à nouveau accessible au public qu’à partir du 4 janvier 1914… (suite…)

… ET RELATIVITÉ DE L’AMBIGUÏTÉ.

Je n’ai jamais compris grand chose à la théorie de la relativité. J’ai toujours fait semblant d’être au courant, comme tout le monde. De toute manière, le truc est indéboulonnable. Il est signé Albert Einstein. Même sa formule est top de top. E=mc2 ! C’est presque une vérité divine. C’est comme une œuvre d’art, une sculpture, un tableau, un poème, une musique qui vous accroche et vous marque à vie.  On ne sait plus si elle est devenue célébrissime à force d’avoir été ressassée et resservie à toutes  les sauces ou si elle a eu un impact initial tel qu’elle ne pouvait que devenir fameuse. La relativité d’Einstein est devenue universelle en quelques décennies à peine. Il s’en dégage une sorte d’ambiguïté inattaquable, à la fois familière et étrangère. On est incapable de l’expliquer, mais on sent que c’est grand. On sait aussi que cela nous dépasse.  (suite…)

H2O



Imprégnée de bon sens, comme toujours, cette remarque formulée par l’astrophysicien (et philosophe) Hubert Reeves devrait faire réfléchir nos dirigeants de façon un peu plus responsable. En sont-ils capables ? Rien n’est moins sûr. L’homme moderne se noie dans ses petits problèmes nombrilistes et ne sait même plus reconnaître les véritables richesses mises gratuitement à sa disposition par la nature. En ce moment, elles lui tombent du ciel par milliards d’hectolitres et il ne trouve qu’à s’en plaindre ! Dans l’un de ses sketches, Coluche, autre grand penseur dont nos politiques devraient plus souvent s’inspirer, affirmait : « Quand il pleut des roubles, les malchanceux n’ont pas de sac ! ». À grande échelle et de façon systématique, la malchance se nomme aussi immense connerie. Une connerie dont la source est intarissable puisqu’elle compose l’humain dans une proportion égale, voire supérieure, à l’eau. En ce moment, il pleut de l’or et l’homme retourne son sac sur sa tête pour en faire un parapluie. Sa première préoccupation est de protéger un brushing sous lequel il n’y a plus grand chose à siphonner. Avoir les mains, et la tête, percées ne le dérange pas outre mesure. Ce sont ses enfants qui paieront l’addition. Hélas plus en liquide…

UNE  RÉVOLUTION  CINQUANTENAIRE

Les 30 et 31 mai 1968, dans les studios d’Abbey Road, à Londres, les Beatles enregistraient la première version de leur première chanson manifestement politique. De son vivant, leur manager Brian Epstein (décédé le 27 août 1967) avait toujours annihilé ce genre de velléités. Il surveillait particulièrement John Lennon et tempérait ses ardeurs dans ce registre jugé commercialement périlleux. Le printemps 1968 pour le moins agité et le rejet grandissant de la guerre du Viêt Nam ont constitué un double détonateur pour le plus politisé des Beatles, sollicité de toutes parts et de moins en moins enclin à faire des concessions. (suite…)

UNE FÉLICIE D’UN AUTRE GENRE ?


Il la chantait dès 1939 et elle demeure probablement sa chanson la plus célèbre. Lors de cet enregistrement télévisé, qui date de 1968, Fernandel excelle dans le registre qui est le sien, celui d’un acteur qui attira plus de 200 millions de spectateurs dans les salles de cinéma, tout en rappelant qu’il fut aussi un chanteur très populaire. Toutefois, une autre singularité pourrait bien se cacher derrière les paroles mêmes de la chanson. Tels qu’ils sont esquissés par cette rengaine, le portrait et le personnage de Félicie travestissent peut-être une autre réalité… (suite…)

VERTIGE DE LA PAGE BLANCHE ?

« L’inspiration vous donne deux ou trois phrases magnifiques et puis ça s’arrête.
Quel est le fumier qui décide ça ? »

Raymond Devos

MARIÉE  NOIRE


Alan, un ami breton, faisait tranquillement ses courses dans un supermarché non loin de Portsall (en un seul mot) dans le Finistère, lorsqu’une silhouette insolite attira son attention. Émergeant du rayon “poissons-surgelés”, devançant les mailles métalliques d’un mini-chalut à roulettes, une sirène à la longue chevelure blonde ondulait à contre courant de la clientèle habituelle, fort clairsemée à cette heure matinale. Son corps était parfait, longiligne et scintillant de noirs reflets aguicheurs. Sa présence en ces lieux était aussi surréaliste qu’inespérée. (suite…)

UNE TIGRESSE PARMI LES REQUINS



Le film est intitulé “Tigress Shark” et on pourrait librement le traduire par “Une tigresse au milieu des requins”. Hannah Fraser y déploie ses talents uniques dans un étrange ballet à plusieurs mètres sous la surface de l’océan. Née en Angleterre mais ayant émigré très tôt en Australie, où elle a grandi et développé des capacités très particulières, elle a rapidement pris la défense d’un monde aquatique dans lequel elle évolue avec une aisance incroyable. Excellente apnéiste, élégante nageuse, étonnante danseuse, évanescente muse/mannequin, Hannah défile en immersion sur une scène qu’elle veut sauver de la disparition. (suite…)