LA SPÉCIALE SILVIO !

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Est-ce un hommage au “Cavaliere Berlusconi” récemment disparu ? Est-ce une mesure faisant partie d’une nouvelle politique démographique, visant une relance rapide de la natalité en Italie ? Est-ce un peu des deux ? L’apparition d’une nouvelle crème glacée en zone transalpine n’est pas passée inaperçue. Sa couleur caractéristique attire le regard et son intitulé ne laisse aucun doute quant à son objectif, à tel point qu’elle n’a nul besoin de traduction en sous-titre (contrairement à ses voisines). Ses effets primaires sur environ 50 % de la population sont, parait-il, observables à très court terme. Cela se compte en heures. L’analyse de ses effets secondaires exige davantage de recul. Ils concernent, en général, les autres 50 % de la population. Cela se compte en mois.

SURFER SUR LES SUCCÈS

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À peine 21 ans et déjà connu de tous les nageurs du monde, Léon Marchand vient de franchir un cap supplémentaire en ce dimanche 23 juillet, lors des championnats du monde de natation 2023, à Fukuoka, au Japon. Ses performances et sa progression impressionnante au cours des trois dernières années en avaient déjà fait l’un des possibles phénomènes capables un jour de graver son nom aux côtés des plus grands. Son exploit du jour fait plus que confirmer cette perspective, qui se précise davantage à chacune de ses sorties.

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RÉSERVATION FACULTATIVE

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Même en haute saison, et en vous y prenant au dernier moment, si vous savez y faire, vous serez certain de trouver un hébergement tout à fait abordable et bien isolé… afin de dormir au frais.

RED ALERT

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Californie, Arizona, Texas, Louisiane, Alabama, Floride… aux USA, une nouvelle vague de chaleur frappe tous les états du sud en cette mi-juillet infernale. Des températures records, entre 43°C et 48°C y ont été relevées. Dans la célèbre Vallée de la Mort, entre la Californie et le Nevada, des pics à 53,3°C ont affolé les thermomètres. Les autochtones ne savent plus dans quelle tenue se risquer au dehors. Si l’on prend une carte des USA, c’est tout le bas qui se retrouve en ébullition. La semaine prochaine, on enlève le haut !

California, Arizona, Texas, Louisiana, Alabama, Florida… in the USA, a new heat wave is hitting all the southern states in this infernal mid-July. Excessive temperatures of between 43°C and 48°C were recorded. In the famous Death Valley, between California and Nevada, peaks of 53.3°C sent thermometers into a frenzy. The locals don’t know what to wear outside anymore. If you take a map of the USA, you’ll find the whole lower region boiling. Next week, we’ll take off our tops!

HERE COMES THE SUN

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Où sont les champs de fraises que chantaient les Beatles ? Où s’en va le soleil quand il décide de prendre des vacances ? Où se cachent le jardin de la pieuvre et le sous-marin jaune ? Rocky le raton-laveur est-il le fils de mère nature ? Cet été, j’aimerais tant partager le même voyage magique et mystérieux afin d’oublier la longue route sinueuse de notre quotidien. Libre comme l’oiseau, comme le merle, je suivrai le soleil, quitte à passer pour l’idiot sur la colline…

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Where are the strawberry fields the Beatles used to sing about? Where does the sun go when it decides to take a vacation? Where are the octopus’s garden and the yellow submarine hiding? Is Rocky Raccoon Mother Nature’s son? This summer, I’d love to share the same magical, mysterious journey and forget the long and winding road of our daily lives. Free as a bird, a blackbird, I’ll follow the sun, even if it means looking like the fool on the hill…

À CIEL OUVERT

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Perdue dans mes pensées, et dans un ciel insolite, je contemple une nuée d’impressions éphémères qui assaille mon imagination. Sans attendre, cette dernière joue à saute-mouton avec les hautes pressions. Si loin, si proche, ce bleu-blanc bouge l’après 14 juillet jusqu’aux confins d’une fête diagonale. Aujourd’hui, le ciel lorrain est son écrin. Cirrocumulus floccus et cirrocumulus stratiformis, étranges amis d’antécrise, en sont les artificiers pacifistes et silencieux. J’aimerais les revoir toujours mais, de trop brefs instants, ils ne sont que l’abat-jour. Je tenterai de les retrouver en rêve, plus tard dans la nuit, de les chevaucher sans modération, jusqu’à terrasser mon oreiller, à la manière de mon vieil ami Boris, et voir avec eux s’effilocher l’écume des jours.

À mon grand-père.

MORT APPARENTE

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Mon grand-père est mort comme il a vécu. D’un seul coup. Sans demi-mesure ni compromission. Sournoise, la mort s’est glissée dans son dos un 12 de juillet. Elle l’a surveillé de loin au matin, le laissant se lever et débuter sa journée avec entrain. Le regard torve et la démarche calque, elle l’a suivi en haut du village puis l’a raccompagné à la maison. Il l’a bien fait suer en cette chaude journée d’été. Elle était obligée de le pister sous un soleil de plomb, elle dont la noire invisibilité lui chauffait l’échine. Il a dû lui en cuire de le voir ainsi gambader à droite et à gauche à 81 ans.

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