LA VOYAGEUSE INTÉRIEURE
Évidemment, il y avait ses yeux, et ce regard, pas forcément triste, mais jamais totalement gai. Et par moments, il y avait ses jeux. Jeux de scène, jeux d’enfant, jeux d’écriture, jeux de hasard, jeux d’ombre et de lumière, jeux de dupes… Marie Laforêt était un roseau qui cachait ses chaînes invisibles par des chansons de saisons. Jamais vraiment les mêmes, mais toujours liées entre elles, à l’instar de ses virées cinématographiques. Elle voyageait légère, dans la gravité de l’instant. Vers un ailleurs fatalement meilleur. (suite…)