DIX  SUR  DIX

Septembre est le mois des rentrées scolaires et universitaires. Habituellement, se posaient des questions de fond déjà très préoccupantes. Les classes seraient-elles surchargées ? Les enseignants seraient-ils enfin en nombre suffisant ? Les programmes pédagogiques seraient-ils bien adaptés ? L’accès à l’enseignement supérieur serait-il libre et équitable ? Une nouvelle réforme nationale serait-elle inévitable ? Faudrait-il revenir au port d’un uniforme au sein des établissements publics ou privés ? Toutes ces interrogations semblent aujourd’hui balayées par trois données inattendues : la mise en place de gestes barrière, le port du masque obligatoire et une distanciation sociale permanente. Des mesures pas faciles à appliquer dans toutes les classes.

AU DELÀ DES APPARENCES



Il suffit de remplacer grandes feuilles par grandes gueules, ou ramifications par bonnes actions, et l’on obtient le profil type de ce fléau qui prétend améliorer la société et ne fait que la gangréner. À la campagne, dans la flore ou dans la faune, on repère rapidement les nuisibles. On les honnit. On les combat. On se méfie des parasites comme de la peste. On sait reconnaître ceux qui invitent les autres uniquement au moment du labour et ne leur rendent visite que pour la récolte. À la ville, ne compte que ce qui affleure en surface, comme en politique. Entre béton et asphalte, les chiendents font figure de fines herbes. On y vend des salades au goût amer. C’est le monde du blé noir et de l’oseille dissimulée. Ceux qui produisent le moins engrangent le plus. Qu’ils se méfient malgré tout du changement de saison. Personne n’apprécie de se faire carotter trop longtemps. Il faut semer pour recueillir, en tendant la main et non le sac. Du vent germe toujours la tempête.

RADIO  TV  NOSTALGIE


Dans la série clip nostalgie, le méga-tube de l’été 1997 : Barbie Girl ! Cette chanson, que l’on doit au groupe dano-norvégien Aqua, met en scène une Barbie et un Ken à peine plus kitsch que nature. À l’époque, cela n’avait pas plu du tout à la société Mattel. Le fabriquant de jouets avait accusé le groupe d’eurodance d’avoir usurpé et violé l’image de Barbie en la transformant en objet sexuel et en portant atteinte à sa réputation. Les artistes scandinaves avaient rétorqué que : « Mattel avait imputé sa propre interprétation aux paroles de la chanson et que MCA Records ne laisserait pas leur single à succès se faire censurer ». Non seulement Mattel fut vigoureusement renvoyé dans les cordes, mais ce procès assura un regain de publicité au clip et à la chanson qui n’en avaient pas vraiment besoin pour grimper au sommet des hit parades dans le monde entier.  Le titre se vendit à plus de 8 millions d’exemplaires. Comble d’ironie et de mémoire courte, depuis 2009, Mattel utilise, sans le moindre scrupule, la rythmique de Barbie Girl Aqua pour ses publicités télévisuelles. La notion de viol de l’image et la transformation de leur chère Barbie en objet sexuel ne semble pas gêné outre mesure les géniteurs de la célèbre poupée dès que cela se convertit en millions de dollars… Aqua devrait peut-être songer à leur intenter un procès pour proxénétisme artistique ?

BULLES  DE  FLIPPER


Et dire qu’en trente ans, j’ai du griller des milliers de clopes pour ne jamais parvenir à atteindre le dixième du résultat 200 % écolo qu’ils obtiennent sous l’eau !!!

EURÊKA  !!!

Un tout nouveau vaccin anti-Covid-19 a bel et bien été mis au point en Russie.
Son efficacité, ainsi que l’absence d’effets secondaires, vient d’être confirmée par la présidence.

PRÉCAUTION  D’USAGE



Chaque fois que ma fille adorée entame une nouvelle relation, je lui offre un nouveau T-shirt…
Une sorte d’attention paternelle qui a valeur d’avertissement liminaire.
On aime que les choses soient claires dans la famille.