VUE DU BALCON


Il y a parfois des regards qui en disent long… Celui de Sophia Loren en direction du décolleté de Jayne Mansfeild, lors d’une soirée mondaine de 1957, se passe aisément de commentaires.

LE MEILLEUR DES MONDES


Aldous Huxley a écrit cette pensée il y a 90 ans, dans son roman d’anticipation intitulé “Le Meilleur des Mondes”. De 1932 à 2022, la réalité n’a pas trainé pour dépasser la fiction. L’écrivain et philosophe britannique se doutait-il de la rapidité avec laquelle sa prédiction allait se vérifier ?

CLIC – CLAC


Photographe animalier ? C’est pas si difficile ! Suffit de mettre l’appareil sur trépied, le débrayer en mise au point automatique, l’installer dans un coin silencieux le matin et venir le récupérer le soir. Entre temps, tu peux vaquer tranquillement à tes occupations de la journée…

HAPPY DAVE


Il est né en 1944 à Amsterdam (Pays Bas) et il a 78 ans ce 4 mai 2022. Ça ne rajeunit pas ceux qui l’ont connu avec l’avènement de ses deux premiers grands succès en 1974 : Sugar Baby Love et Vanina. Ce dernier titre lui colle encore à la peau aujourd’hui, ravivant chez ses fans la nostalgie des seventies. Wouter Otto Levenbach (c’est son nom de naissance et on comprend mieux pourquoi il a opté pour le pseudonyme Dave) l’interprète encore de temps à autres sur scène, avec, évidemment, moins d’audace vocale qu’à l’époque de ses débuts. Une époque où son succès de chanteur à minettes, comme Patrick Juvet, et ses producteurs lui interdisaient de parler de son homosexualité. On n’a jamais rien sans rien. Aujourd’hui, Vanina lui permet encore de chanter l’amour, et d’affirmer que c’est là l’essentiel dans une vie, quel que soit le genre de l’être aimé.

CHEMIN DE CAMPAGNE


Désirant fuir le rouleau compresseur médiatique des élections présidentielles en France, et redoutant l’inévitable vague d’analyses et commentaires liée au second tour, j’avais décidé, ce samedi 23 avril 2022, de déserter la capitale pour me réfugier chez des amis, dans ce que notre pays a de plus beau : sa ruralité. Las ! À peine arrivée sur place, je fus rattrapée par ce que notre pays a de plus absurde et de plus inintelligible : les décisions invraisemblables de ses prétendues élites politiques, à quelque niveau que ce soit. M’enquérant du pourquoi-comment de cette incongruité magistrale, je ne pus obtenir des autochtones que sourires narquois et explications loufoques. Je compris que cette situation était tellement ubuesque que chacun préférait surenchérir dans le sarcasme et l’ironie afin d’ériger cette ineptie en véritable curiosité locale, ne surtout pas la dissimuler, mais, bien au contraire, l’exhiber auprès du plus grand nombre. « C’est un chemin de campagne… de campagne électorale ! me dit un paysan du coin. Ça n’a aucun sens. Ça va trop vite, ou pas assez. On n’y comprend rien, mais c’est comme ça. On n’a rien à dire et si on s’avise de vouloir rectifier ou supprimer cette connerie par nous-mêmes, on bascule dans l’illégalité ! ». Assurément, le doute n’était plus permis. Ayant cru pouvoir échapper un instant à ses aberrations et déliquescences diverses, je venais de me faire rattraper par la campagne politique.