LE DOIGT DE DIEU

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En période de conclave, mieux vaut mieux prendre garde à ceux qu’on vexe. Se déclarer candidat est une chose. Atteindre les plus hautes fonctions et devenir l’heureux élu de sa hiérarchie en est une autre. Élever la voix et montrer du doigt ne sert à rien. Une telle excitation n’est pas très catholique. On est loin des vertus cardinales. À coup sûr, l’impétueux bravache sera mis à l’index par la majorité des électeurs et ses espoirs disparaitront en fumée. Certains invoqueront alors le doigt de Dieu quand d’autres évoqueront simplement un cas de force majeure.