007

MOURIR  PEUT  ATTENDRE…
LE  FILM  AUSSI  !


Dans ce vingt-cinquième opus de la célèbre série cinématographique, il y a toujours autant de balles qui sifflent tous azimuts, d’explosions intempestives, de méchants sans scrupules, de voitures criblés d’impacts et de missions impossibles, mais vous avez intérêt à vous muscler les fesses (ou bien choisir votre fauteuil) si vous voulez le découvrir dans une salle de cinéma à partir de ce 6 octobre 2021. Ce James Bond revisite l’ère Daniel Craig en y mettant un point final, l’acteur britannique disant définitivement adieu à ce rôle.  Cela justifiait-il un tel assemblage de scènes, pas toujours d’action, et de références gigognes à la saga 007 ? Le résultat est un long métrage qui porte bien son nom car il s’étale sur pas moins de 2h47min. Et deux heures trois quarts c’est au moins un tiers de trop ! Le méli-mélo d’arcs narratifs devant fagoter le tout de façon cohérente ou surprenante peine à atteindre son objectif. Les petites déceptions succèdent aux rebondissements attendus. Les ingrédients de base sont là, mais le cocktail n’est plus détonnant. Les effets spéciaux ne suffisent pas. Les personnages qui accompagnent le héros manquent de relief. Le spectateur est rarement surpris. James Bond n’est plus l’agent 007. Le mâle dominant hétérosexuel cède la place à la superwoman black un peu trop dans l’air du temps. Il devient plus humain mais plus vulnérable. Ce n’est plus le James que les fans ont connu. Et par dessus le marché, il meurt à la fin ! Autant de raisons de patienter un peu pour le déguster at home, confortablement allongé dans votre lit, une vodka-martini à la main, avec olive de préférence. La sortie du film sur grand écran a été retardée plusieurs fois depuis deux ans en raison de la pandémie covid 19. Celle sur petit écran devrait survenir plus rapidement. De toute façon, il n’y a vraiment rien qui ne puisse attendre.

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