GAYAGEUM DEUXIÈME

LUNA  LEE


Il n’y a pas si longtemps, je vous avais déjà parlé de Luna Lee et du gayageum, son curieux compagnon, instrument traditionnel de Corée (voir l’article “Gayageum Harrison – Cordes Sensibles”, publié sur ce blog le 1er juin dernier, dans la rubrique Humeurs Vagabondes). Cette jeune virtuose m’avait déjà bluffé avec son interprétation stupéfiante de While my Guitar Gently Weeps, la fameuse composition de George Harrison. J’ai rechuté en écoutant sa version du célèbre titre de Police : Every breath you take. À chaque fois, la même magie opère. Ses vibrations métissent toutes les sensibilités et nous plongent dans une spirale vertueuse. Orient, Occident, Asie, Amérique, Nord, Sud, passé, présent ; tout se mélange, tout se répond et se dilue dans une harmonie ondulatoire. Impossible d’expliquer avec précision la profondeur et la légèreté que l’on ressent simultanément. On ne peut dire cette émotion particulière avec des mots. L’écrire encore moins. Il serait donc absurde que je m’attarde plus longtemps sur mon clavier. Appuyez plutôt sur la touche replay de votre ordinateur et laissez le gayageum de Luna vous envoûter encore une fois.

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