LES MAINS PERCÉES

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Imprégnée de bon sens, comme toujours, cette remarque formulée par l’astrophysicien (et philosophe) Hubert Reeves devrait faire réfléchir nos dirigeants de façon un peu plus responsable. En sont-ils capables ? Rien n’est moins sûr. L’homme moderne se noie dans ses petits problèmes nombrilistes et ne sait même plus reconnaître les véritables richesses mises gratuitement à sa disposition par la nature. En ce moment, elles lui tombent du ciel par milliards d’hectolitres et il ne trouve qu’à s’en plaindre ! Dans l’un de ses sketches, Coluche, autre grand penseur dont nos politiques devraient plus souvent s’inspirer, affirmait : « Quand il pleut des roubles, les malchanceux n’ont pas de sac ! ». À grande échelle et de façon systématique, la malchance se nomme aussi immense connerie. Une connerie dont la source est intarissable puisqu’elle compose l’humain dans une proportion égale, voire supérieure, à l’eau. En ce moment, il pleut de l’or et l’homme retourne son sac sur sa tête pour en faire un parapluie. Sa première préoccupation est de protéger un brushing sous lequel il n’y a plus grand chose à siphonner. Avoir les mains, et la tête, percées ne le dérange pas outre mesure. Ce sont ses enfants qui paieront l’addition. Hélas plus en liquide…

4 thoughts on “LES MAINS PERCÉES

  1. Tout a commencé il y a plus de 2000 ans, quand un type s’était mis dans la tête de changer l’eau en vin ! Bisous les filles

    1. Et après ce type, d’autres ont eu l’idée de mettre de l’eau dans son vin pour en vendre deux fois plus. C’est le miracle du capitalisme.

  2. Je fais une pause potagère : je suis en train de planter, paille, m’amuser et je suis ravie qu’il y ait eu de la pluie. La terre est bien plus facile à travailler. Merci Mère Nature de ta générosité et de ta patience. Je t’embrasse.

    1. Tu as raison ! On devrait tous suivre ton exemple. Bon d’accord, le bitume parisien n’est pas ce qu’il y a de mieux pour espérer une récolte généreuse… mais quand même. On y trouve des aubergines qui vont souvent par paires et des patates à foison. Sans parler des cornichons !

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