Meghan Markle and the Queen ?

DUCHESSE  de  SUSSEX

Contempler une duchesse anglaise, véritable épouse princière, les fesses en l’air et la petite culotte sur les chevilles était un spectacle que je croyais à jamais engeôlé dans mes fantasmes les plus fous. Il est pourtant devenu réalité, au grand émerveillement des voyeurs prolétaires, et au grand agacement de la reine d’Angleterre ! Depuis son mariage avec le prince Harry, elle est au centre des commentaires. Bon nombre de photos sexy se bousculent sur internet et placent l’ex-mademoiselle Markle dans une position délicate. Meghan 1ère commence à taper sérieusement sur les nerfs d’Élisabeth II. Laquelle des deux finira par en baver des ronds de chapeau et laquelle finira par avaler les joyaux de la couronne ?…p

C’était à prévoir et on n’a pas fini de les revoir. Les clichés sexy, autrement dit “the hot pictures”, de la lady se multiplient dans la presse spécialisée et sur les réseaux sociaux. Certains proviennent de la série télévisée Suits : Avocats sur mesure, dans laquelle elle incarnait le personnage de Rachel Zane, une assistante juridique devenue avocate, qui n’avait pas froid au yeux… ni au reste, ajouteront les mauvaises langues. Meghan Markle avait annoncé son départ de la série en 2017, suite à ses fiançailles avec le prince Harry. Son entrée dans la famille royale a également entraîné l’interruption de sa carrière d’actrice, tout comme la fermeture de son site de conseils lifestyle et de son compte Instagram. Une cessation d’activités que l’on imagine largement compensée par ailleurs…

Désormais, Meghan Markle joue dans la cour des grands. Exit les cachets de saltimbanques et les enregistrements parmi la valetaille des studios tv. La révérence est requise sur son passage. Titre officiel : « Son Altesse Royale la Duchesse de Sussex, Comtesse de Dumbarton, Baronne Kilkeel ». Ça en jette mais il faut bien cela pour faire oublier ses deux précédentes liaisons : une dizaine d’années avec un mari producteur californien, Trevor Engelson (divorce en 2014) et deux ans avec le chef culinaire canadien Cory Vitiello. En avril dernier, Paris Match avait publié un portrait peu flatteur de l’Américaine, reprenant des révélations faites par le biographe Andrew Morton. Son ouvrage, intitulé “Meghan : a Holywood Princess”, pointait une infidélité galopante en amitié et une ambition démesurée, faisant passer tout le reste au second plan. En guise de rupture, elle aurait retourné par la poste (en recommandé, tout de même) son alliance et sa bague de fiançailles à son ancien mari…

Ce n’est pas tellement le côté arriviste de la nouvelle riche qui déplaît à l’ancienne aristocratie. Après tout, la cour d’Angleterre, comme tant d’autres, regorge de mésalliances et de coups tordus en tout genre pour parvenir en haut du palais de crabes. Aux pinces d’or, on ne regarde pas la couleur des pattes. Si la queen couine, c’est davantage par peur de futurs manquements aux us et coutumes en vigueur dans la famille royale. La nouvelle Meghan tiendra-t-elle la route ? Tiendra-t-elle son rang avec une certaine noblesse ? Pour le moment, les photographies libidineuses de son altesse de Sussex ne plaident guère en sa faveur. Des Diana ont été répudiées pour moins que ça.

Diana… Ne serait-ce pas, ironie du sort, l’esquisse d’une revanche posthume. Henry de Galles, petit-fils de la reine Élisabeth II et fils de lady Diana Spencer, deviendra-t-il, à son corps défendant, ou offensé, le jouet d’une cabale du destin ? Au pays de Shakespeare, les tragédies rebondissent sur les générations et se jouent des spéculations humaines en plusieurs actes, de la raison à la passion. En 2018, ce sont d’autres spectres qui hantent certains esprits outre-Manche. Ces images qui bougent se nomment GIF, acronyme anglais de Graphics Interchange Format. Couramment utilisées sur le web, elles engendrent des animations en boucle, souvent agaçantes par leur aspect répétitif et persistant.

2 thoughts on “Meghan Markle and the Queen ?

  1. “Honni soit qui mal y pense”. 😉
    Voilà qui pourrait enfin réenchanter les sujets des Rothschild que nous sommes redevenus depuis les dernières élections, lassés des guignolades pseudo-démocratiques et autres “comptes de faits-divers” et avariés réfugiés dans les paradis fiscaux.
    Qui parmi les bel(le)s dormant, ou presque, au bois… de Boulogne, ne rêverait pas de croiser son prince charmant et de devenir un jour, une nuit ou peut-être d’avantage, chevalières d’Eon ou du porte-jarretelles reine des balls ou queen de la drague en la perfide Albion ? 😉

    1. Personnellement, un poste de trésorière de la couronne me suffirait…
      Plus besoin de prince charmant si t’as les clés du coffre.

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