L’Α et l’Ω des safaris du pire

L’ALPHAND ET L’OLMETA DE LA HONTE CHASSERESSE

14581317_10206717233402081_2882193079546768679_n
Comment se tirer une balle dans chaque pied et se faire shooter en direct par des millions d’internautes ?
Luc Alphand, ancien skieur reconverti dans les sports mécaniques et la télévision, a récemment fourni le mode d’emploi idéal :

1/ Partez chasser dans différents pays grâce aux services d’un organisme spécialisé.
2/ Choisissez vos victimes parmi des animaux nobles comme le cerf et le mouflon géant, ou bien chargés affectivement comme l’ours.
3/ Posez tout sourire à côté de leurs dépouilles.
4/ Mettez en ligne les vidéos sur YouTube et laissez publier les photos sur les réseaux sociaux…
Résultat garanti !

luc-alphand-ours
Twiter et Facebook ont lancé des meutes d’internautes dans la traque  de Luc Alphand.
Le Alph’Track bat son plein, et franchement, on n’est pas mécontent que le chasseur chassé goûte enfin les plaisirs du gibier tentant désespérément d’échapper à la battue.

Sur le podium de la honte, notre cher Luc figure désormais entre les fils Trump et le roi d’Espagne Juan Carlos.
Et dans la ligne de mire de tous les amis des animaux et tous les opposants à la chasse…

alphand2

Pouvait-on faire pire en la matière ? L’ancien footballeur Pascal Olmeta vient de shooter la réponse et elle est malheureusement positive. Est-ce le fait d’avoir passé son temps dans les cages de gardien de but ? Est-ce la frustration de n’avoir pu gambader librement sur le gazon et d’avoir longuement ruminé sa rage de cible vivante copieusement canardée par ses petits copains de jeu ?

On ne saura probablement jamais ce qui l’a poussé à aller descendre en 2011 l’éléphant sans grande défense du Zimbabwe. Certainement pas la préoccupation de réguler la population de pachydermes et d’œuvrer pour la pérennité de l’espèce, comme il a tenté de le faire croire a posteriori.

olmeta-eleph

Outre la pulsion chère à Thanatos, ce qui frappe dans les vidéos mises en ligne sur You Tube dès 2012, c’est bel et bien le sourire bêtement satisfait des chasseurs et accompagnateurs devant des cadavres d’animaux qu’ils appellent trophées. Juste avant, on les entend souffler comme des boeux (pardon à nos amis bovidés de leur imposer cet amalgame), preuve qu’ils n’en mènent pas large malgré leur arsenal. « Tire à la tête ! » conseille le traqueur, à distance respectable de l’animal blessé gisant au sol. Du bout de son fusil, il tâte ensuite craintivement le crâne de l’éléphant mort. C’est enfin l’accolade triomphante, avec ce commentaire : « Pascal is the best » !
The best or the beast ? Ou le meilleur dans le pire ?

L’apha et l’omega du pire du pire.

……..

Copier et activer le lien ci dessous dans votre barre de recherche pour visionner la vidéo dans sa version longue et lamentablement évocatrice :

http://www.midilibre.fr/2016/10/19/l-ancien-sportif-pascal-olmeta-filme-en-pleine-chasse-a-l-elephant,1411889.php

3 thoughts on “L’Α et l’Ω des safaris du pire

  1. Encore deux qui pensent que leur notoriété les rend intouchables. C’est surtout leur connerie qui vont les rendre intouchables. Quitte à tirer du gibier, pourraient aller en Syrie donner un coup de main pour éradiquer Daesh, mais là le “gibier” est coriace. Pourtant je suis persuadée que leurs auras serait au firmament. Ce serait un beau chalenge pour ces deux idiots. Mais bon, je parle au futur, pas au futur simple, ni composé, ni autre, mais plutôt au futur improbable. Bisous les filles.

  2. Ces photos sont toutes des montages. Un simple examen en mode agrandissement révèle de nombreuses ruptures. Alors, en récompense, je n’accorderai plus de crédit à vos publications.
    Déçue, oui, parce que je suis amenée à mettre en doute vos propos dans d’autres sujets.

    1. Chère Emily. Dans ma carrière de journaliste reporter, j’ai également touché de près à la photographie et je peux vous assurer que les ‘ruptures’ que vous évoquez concernant ces clichés n’existent pas. Cela m’a d’ailleurs été confirmé par un photographe professionnel que j’ai interrogé sur la question, car à l’inverse de certains, je ne prétends pas avoir la science infuse dans tous les domaines et quand on attire mon attention sur un point précis, je me renseigne auprès de personnes compétentes et je vérifie l’information. Peut-être appréciez-vous Luc Alphand ou Pascal Olmeta, ou même les deux à la fois. Leur qualité de champions dans leurs disciplines respectives n’est pas remise en question. On peut être balaise dans un registre donné et faire d’immenses conneries à côté. Ce n’est pas antinomique. C’est même assez courant. Il suffit simplement de le reconnaître quand cela se produit et de rectifier le tir (si je puis me permettre cette expression au sujet de deux chasseurs déraisonnables) quand c’est nécessaire. Un dernier argument enfin, totalement imparable, sur la véracité des informations et des documents publiés ici : les deux personnes en cause ont reconnu elles-mêmes que ces photographies étaient bien réelles et pas du tout truquées. Luc Alphand et Pascal Olmeta ne contestent nullement les faits. Ils les reconnaissent. Aucune théorie du complot ne tient dans cette affaire. Ils donnent simplement une autre interprétation, une autre justification à leur conduite que je continue à ne pouvoir excuser et encore moins cautionner. Cela ne me poussera pas pour autant à n’accorder aucun crédit à leur palmarès de champion, ni à jeter aux orties les performances sportives réalisées lorsqu’ils étaient en activité. Les amalgames caractériels ne m’ont jamais passionnée. Contrairement à certaines personnes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *