NESTLÉ ÉCRÉMÉ
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Depuis vingt ans, Nestlé a fait son beurre en utilisant des traitements interdits pour masquer l’impureté de ses eaux. Mi 2023, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), avait remis au ministère français de la Santé un rapport affligeant sur. ces pratiques illégales. Les médias s’en étaient fait l’écho en alertant le grand public début 2024. Convoquées devant une commission sénatoriale afin de fournir des éclaircissements bien légitimes à propos de cette fraude massive, plusieurs dirigeants et responsables du groupe industriel ont étalé toute l’étendue de leur faillite personnelle, et celle de leur employeur, dans une activité professionnelle qui met pourtant en jeu la santé publique. Ces personnes peu recommandables ont prouvé à quel point elles se fichaient éperdument des conséquences de leurs actes et des responsabilités à assumer. L’extrait vidéo ci-dessus en est l’illustration irréfutable, et détestable au possible. Depuis trois ans, j’e m’étais’avais rejoint les rangs des consommateurs s’interdisant d’acheter toute boisson appartenant à cette marque indigne. Pour information, Nestlé gère Vittel, Perrier, San Pellegrino, Hépar, Contrex, Aquarel, Valvert, Aqua Panna… Devant la malhonnêteté, l’arrogance et le foutage de gueule affichés par Nestlé dans cette affaire, je me dis qu’il n’y a pas de raison que les pratiques écœurantes du groupe ne touchent pas d’autres produits sous la coupe de la multinationale suisse, tels que les cafés (Nespresso, Ricoré, Nescafé… et aussi Nesquick ou Nestea), les produits laitiers (Chambourcy, La Roche aux Fées, Flanby, La Laitière…), les snacks (Kit Kat, Lions, Smarties, Nuts, Crunch, Polo, After Eight…), les céréales (Chocapic, Cheerios), les pizzas surgelées Buitoni, le lait pour enfants (Nidal, Nido), jusqu’à l’alimentation pour animaux (Friskies, Gourmet, Purina, Félix)… Boycotter ces produits à grande échelle serait peut-être un moyen plus efficace de faire plier la marque et contraindre ses dirigeants à être un peu plus coopératifs, et surtout respectueux des règles sanitaires en vigueur. Frapper les gens, ou les entreprises, au porte-monnaie est bien plus dissuasif que le train train d’un sénateur débonnaire et ses mises en garde dérisoires. Face à ces dernières, les délinquants en col blanc boivent du petit lait.
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