IDÉES CLAIRES ?


Il n’y a pas si longtemps, Gérard Depardieu ne tarissait pas d’éloges à propos de son merveilleux et grand ami Vladimir Poutine. L’acteur franco-russe vient de tourner casaque en déclarant : « Le peuple russe n’est pas responsable des folles dérives inacceptables de leurs dirigeants comme Vladimir Poutine ». Mieux vaut tard que jamais. Celui qui dinait à la table du tsar Vladimir, qui avait obtenu son passeport russe, et la nationalité qui va avec en 2013, qualifiait alors sa nouvelle patrie de “grande démocratie”. Était-ce après l’apéritif ou avant le digestif ? Il semblerait que depuis, notre bon Gégé ait quelque peu dessoûlé…

DUALITÉ RUSSORICAINE


Casquette d’officier soviétique et camion militaire américain ; afin d’éviter que la panade actuelle ne dégénère et se transforme en 3ème guerre mondiale, Brigitte Boréale donne de sa personne en tentant un rapprochement ruskov-yankee. C’est pas gagné… mais ça valait le coup d’essayer !

LA VALEUR DES CHOSES


Il y a 150 ans, ce cher Oscar, à qui la société bien pensante a fait payer excessivement cher son homosexualité, écrivait cette phrase qui demeure d’une effarante actualité en 2022. Il faudrait, selon certains, une bonne guerre pour que les gens se rendent enfin compte du confort et du bonheur dans lesquels ils ont vécu ces dernières décennies. Pas sûr que cela suffise quand, en dépit des menaces de fin du monde, climatiques ou politiques, qui pointent à l’horizon, chacun continue de ne soucier que de la fin du mois. Un affligeant tableau contemporain, qui, à l’instar du sortilège dépeint dans “Le Portrait de Dorian Gray”, pousse le monde vers l’illusion d’une jeunesse à rebours et d’une beauté à rallonge, qui ne fait que flétrir et vieillir tout ce qu’elle touche.

TRANSPOUTINE


Dire qu’il aurait suffi, au sortir de son adolescence, d’un tout petit traitement à base d’œstrogènes et de progestérone, pour que la coquette et délicate Vladimira s’intéresse davantage aux tenues Barbie et talons aiguille qu’aux camions militaires et aux chars d’assaut. À quoi cela tient, parfois ?

TROIS QUARTS DE SIÈCLE


Il est toujours debout, avec ses costumes bigarrés, ses lunettes du même tonneau et ses chapeaux multiformes. Elton John a 75 ans aujourd’hui et ne compte pas s’arrêter de chanter prochainement puisque sa prétendue tournée d’adieu l’a déjà programmé sur scène jusqu’en fin d’année 2023 ! Après 55 ans de carrière, une retraite loin des trépidations des méga-concerts serait pourtant légitime. Le crocodile pop/rock n’en a que faire. Rien ne peut le ralentir dans son élan musical, pas même une attaque de covid 19 en janvier dernier. Un jour, John Lennon lui avait confié : « J’espère que je mourrai avant toi car, dans le cas contraire, je ne pourrais pas survivre à 24 heures de tes chansons en continu et à un hommage musical ininterrompu en ton honneur sur toutes les radios ! ». Malgré leur différence de style, les deux John étaient très amis. L’assassinat du premier, à New-York, en 1980, a malheureusement exaucé son vœu. Le second reprend souvent des chansons de l’ex-Beatle dans ses tours de chant. Comme un clin d’œil vers l’au-delà. Come together.

EMBOUTEILLAGE


En dépit d’un “léger” embonpoint, Galloway, le chat de ma maman, est un excellent chasseur. Le problème, comme chez de nombreux chats, c’est qu’il s’en va chasser à l’extérieur et qu’il rapporte le produit de sa chasse à l’intérieur de la maison. Et tant qu’à faire, pour que cela soit plus amusant, le produit de la chasse en question, généralement un mulot ou une musaraigne, toujours bien vivant, est déposé au beau milieu du salon ou de la cuisine. Gymkhana animal du chat et de la souris, dans un remake toujours cruel du jeu du même nom, branle bas de combat chez les humains, avec recherche et découpe éclair d’une bouteille en plastic… Objectif prioritaire : capturer le rongeur avant qu’il ne se carapate sous un meuble ou derrière un frigo, puis aller le relâcher au fond du jardin ou dans la pelouse voisine, hors de portée du félin, savamment maintenu à distance grâce à un stratagème hypocrite à base de croquettes ou de détournements d’attention plus ou moins efficaces. Une fois ce sauvetage humanimalitaire réussi, tout le monde, y compris le mistigri, retourne à ses occupations respectives, jusqu’à la prochaine alerte. Conséquence incongrue : la propension des rongeurs du quartier à préférer, pour les dernières générations, la recherche de sodas divers à la consommation de fromage.