UNE PHILOSOPHIE DE LA TERRE

Il y a tant d’intellectuels, ou prétendus tels, qui parlent du monde paysan sans rien y connaître, que cela fait du bien d’entendre un philosophe évoquer la question avec un bon sens terrien…

À QUELQUES ANNÉES PRÈS…

Brigitte et Philippe remercient tous ceux qui leur ont souhaité un joyeux anniversaire des 30 ans.
Les littéraires n’ont jamais été très forts en maths…

ENCORE ET ENCORE

« Ça continue encore et encore »… Comme dans la chanson de Francis Cabrel, lui même grand amateur de football, « C’est toujours le même film qui passe… Faudrait qu’t’arrive à ne plus penser à ça… Faudrait qu’tu l’oublies à longueur de journée »… Sauf qu’il s’agit ici d’un refrain bien plus détestable, qui se répète depuis des décennies dans les stades de football, par supporters décérébrés interposés. Samedi 20 janvier 2024, Mike Maignan, le gardien de but de l’équipe de France, en a fait les frais dans le championnat italien. En déplacement à Udinese avec son équipe de l’AC Milan, il a été lâchement pris à partie dès le débuts de la rencontre. Cris de singe, insultes racistes diverses, les supporters italiens n’ont cessé de harceler le footballeur d’origine antillaise, tant et si bien que la rencontre a été interrompue à la 34ème minute, pour reprendre un peu plus tard. De nombreuses réactions, provenant de personnalités françaises et de représentants importants du football européen, ont fustigé l’attitude déplorable des “supporters” italiens, malheureusement encore trop fréquente, mais, in fine, rien n’est près de changer. Ce concert réprobateur, comme bien d’autres avant lui, n’accouchera d’aucune mesure efficace, les hautes instances du football n’ayant jamais eu le courage de s’attaquer au problème de façon exemplaire. Il y a 20 ans, lors d’une chronique sur Pink tv, j’avais déjà critiqué ces débordements lamentables en évoquant une hypothèse, qui, semble-t-il, se confirme année après année. Le même fléau couve toujours et enflamme régulièrement travées et tribunes de football. La malédiction hooligan n’est pas près de s’éteindre…

LA PIE

C’est un tableau de saison, intitulé “La Pie”, qui m’a toujours impressionnée, sans mauvais jeu de mots. Claude Monet, l’un des principaux fondateurs de l’impressionnisme, a réalisé cette huile sur toile (89 cm x 130 cm) à Étretat, durant l’hiver 1868-1869. Représentant un paysage enneigé de Normandie, elle a toujours eu la faculté de me replonger dans mes souvenirs d’enfance, de l’autre côté de la France, en Lorraine. Derrière la maison de mes grands-parents, dans le petit village de Beuvillers, en Meurthe et Moselle, un panorama similaire s’offrait à moi chaque hiver. Entre jardins et vergers, juste avant de plonger vers la plaine, un entrelacement de lignes horizontales et verticales me propulsait doucement dans une autre dimension. Le froid n’avait plus d’importance. La nature engourdie, anesthésiée par la neige qui emmitouflait jusqu’aux moindres bruits, les faisant résonner -et raisonner- si différemment, me parlait à mots feutrés. Elle me communiquait tout un écheveau d’impressions, de sentiments et de pensées ouatés, entre mélancolie et enchantement…

(suite…)

TOUT FEU TOUT FLAMME

Plus avantageux que le diesel en cette période de récession économique, et en plein accord avec les impératifs écologiques du moment, voici une adaptation ingénieuse pour réduire vos dépenses en carburant. Une innovation révolutionnaire dans le domaine des moteurs à combustion !

UNE SEMAINE REMANIÉE

Il y a quelques années, nous faisions partie de la même équipe, dans l’émission “Le Grand Journal”, dirigée par Victor Robert et diffusée sur Canal +. Comme tous les humoristes, Naïm se délecte de cette première semaine dite de remaniement, qui fleure bon l’arnaque ès communications et manipulations en tous genres. Aujourd’hui, il nous livre un premier récapitulatif, agrémenté à sa sauce, des dérives de l’entre-soi et de la déliquescence de nos chères (et même très chères financièrement parlant) élites politiques. Une mise en bouche épicée, qui en appelle d’autres.

QUESTION DE RESSENTI

Plusieurs alertes nationales ont été lancées quant à la persistance des températures négatives, la dangerosité des sols rendus glissants par le froid et la recrudescence de maladies respiratoires pour toutes les personnes qui feraient preuve d’imprudence en ne se couvrant pas assez chaudement. Apparemment, le ressenti des températures n’est pas le même pour tout le monde… Enfin, le principal est de ne pas avoir froid aux yeux. Et de savoir choisir la bonne hauteur de crampons afin d’éviter les dérapages non contrôlés…

A number of national warnings have been issued about the persistence of sub-zero temperatures, the danger of slippery ground and the resurgence of respiratory illnesses in anyone who fails to cover up warmly enough. Apparently, not everyone feels temperatures the same way… Anyway, the main thing is not to be shy. And to know how to choose the right crampon height to avoid uncontrolled skids…

REMANIPULATION

Ça s’en va et ça revient,
C’est fait de tout petits riens,
Ça se chante et ça se danse,
Et ça revient, ça se retient,
Comme une chanson populaire

Trémulé par feu Claude François, ce refrain était déjà insupportable, mais appliqué à la politique en marche arrière de nos élites délitées, il devient proprement indécent. Remaniement ministériel et re-manipulation de ménestrels : c’est toujours la même chanson. On prend les mêmes et on recommence, en faisant croire que c’est le changement. Nos bêleuses et bêleurs en chef, qui, en lieu et place d’action, privilégie la parole, alors qu’il n’en ont aucune, feraient bien de se méfier. Une autre ritournelle entêtante, née sous la plume de Raymond Queneau, est en train de monter un peu partout en France :

Si tu t’imagines
si tu t’imagines
fillette fillette
si tu t’imagines
xa va xa va xa
va durer toujours
ce que tu te goures
fillette fillette
ce que tu te goures