LA  FIN  DES  ABUS

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De 1920 à 1933, la période dite de la prohibition interdit la fabrication, le transport, la vente et l’importation d’alcool aux USA. Jamais un contexte ne fut autant favorable aux méfaits et exactions mafieuses.  De juin 1940 à août 1944, l’occupation allemande de la France favorisa un développement du marché noir qui aggrava encore les difficultés d’une grande partie de la population. Chaque époque troublée ou liberticide déploie son lot d’effets pervers et de comportements abjects. La récente quarantaine imposée par la crise du coronavirus a vu certains individus, dénués de tout esprit de solidarité, profiter de la situation afin d’instaurer un odieux trafic d’influences et de chantages à l’encontre des citoyens de nos grandes métropoles. À l’heure du déconfinement, preuves photographiques à l’appui, ces tristes crapules ont du souci à se faire…

5 DÉCEMBRE 1932  –  9 MAI 2020



Richard Wayne Penniman est le troisième-né d’une famille de douze enfants (sept garçons et cinq filles). Il voit le jour le 5 décembre 1932 à Macon, non pas la capitale du Mâconnais, préfecture du département de Saône-et-Loire en France, mais la ville américaine de Géorgie, état du sud-est des USA. La famille ne roule pas sur l’or et se conforme à des préceptes moraux très stricts, trop stricts sans doute, pour le jeune Richard. Elle cristallise une ambivalence qui le poursuivra toute sa vie : son grand-père et son oncle sont prêcheurs, tandis que son père est tenancier de bar, de bouge serait plus juste, et négociant en alcools forts, ou de contrebande selon les époques. Avec une jambe plus courte que l’autre, une voix suraigüe et des attitudes plus qu’ambigües, le jeune garçon gagne rapidement le surnom de Little Richard. (suite…)

MAIS OÙ EST PASSÉE VV ?



La nuit dernière, une houle inespérée de la bande FM ramena soudainement à la surface de l’onde radiophonique la chanson “Crying Blood“, de VV Brown. Délicieuse surprise, mais soudaine interrogation. Qu’est donc devenue cette surprenante chanteuse anglaise ? Avec ses lèvres pulpeuses, ses œillades ténébreuses, mais surtout sa voix et sa vitalité créative, elle avait surgit de nulle part, il y a maintenant une dizaine d’années, en imposant un style rafraichissant et tonique. “Shark in the Water”, autre perle pêchée dans le vivier de VV Brown, avait cartonné dès la sortie de son album “Travelling Like The Light”, apparu fin juillet 2009 outre-Manche, mais diffusé en France début 2010 seulement. (suite…)

GET  BACK  :  HYMNE  TRANS  !

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En mai, fais ce qu’il te plaît ! Début mai 1970, les Beatles ont fait ce qu’ils ont voulu, et cela m’a fortement déplu. Ils ont annoncé leur séparation. J’étais beaucoup trop jeune pour saisir alors toute la dimension dramatique et sans appel de l’événement. On ne devrait jamais grandir. Depuis, cette période invite toujours, à un moment ou un autre, quelque vague bouffée de nostalgie. Une sorte de mélancolie sournoise, première grande désillusion lycéenne, rappelle inexorablement que toute évasion a une fin. All things must pass… (suite…)

ALERTE   SANITAIRE



Communication urgente et mise en garde scientifique de tout premier plan ! Après une étude méthodologique très poussée, échelonnée sur une durée de plus de sept semaines, et réalisée auprès d’un panel représentatif de plusieurs groupes témoins répartis dans les principales villes françaises, nous sommes en mesure d’affirmer que l’abus de pâtes alimentaires présente un danger non négligeable pour la santé physique et mentale de nos concitoyens. Des arythmies cardiaques et des hallucinations visuelles ont été observées chez de nombreux sujets. Des troubles du sommeil et des anomalies respiratoires sont également apparues de façon significative. Nous avons immédiatement alerté l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), ainsi que les sommités médicales qui passent actuellement davantage de temps sur les plateaux télé que derrière leurs microscopes, afin qu’elles lâchent un peu la grappe à la chloroquine et au professeur Raoult… et qu’elles concentrent leur action sur ce problème autrement plus important.

AVANT  ET  APRÈS


En 2011, lors de la saison 5 de Secret Story, Morgane fut confinée treize longues semaines dans ce que TF1 et Endémol nommaient “la maison des secrets”. Les conditions de vie y étaient on ne peut plus éprouvantes : aucun accès à internet, ni à la télévision, ni à la radio, ni au téléphone, pas de quoi lire, ni écrire, aucun contact avec les amis ou la famille, aucune possibilité de faire du sport ni de pratiquer des jeux de société, perturbation du sommeil, impossibilité de connaître l’heure, de pouvoir s’isoler ou d’espérer un quelconque semblant d’intimité, rationnement d’eau chaude limité à 30 malheureuses minutes chaque matin, dans une douche collective à seulement deux pommeaux pour 18 personnes au départ… j’en passe et des pires, que Morgane évoque dans un livre à paraître très prochainement. Si l’on ajoute à tout cela le fait d’être filmé et écouté en permanence, l’idée que ces enregistrements sont jetés en pâture à des millions de téléspectateurs et l’obligation de se méfier des rares humains qui composent l’entourage direct (chaque candidat est incité à tout faire pour éliminer les autres), on se dit que le confinement imposé actuellement par l’épidémie de Covid-19 est une sinécure cinq étoiles. Éric Maillard, interviewer sensé et sensible (une espèce en voie de disparition par les temps et les virus qui courent), propose une sélection d’entretiens intitulée “Le monde d’après”. Des personnes qui ont déjà vécu des isolements marquants, volontairement ou non, y font part de leurs impressions et de leurs réactions. Le témoignage de Morgane constitue l’épisode 7 de cette série édifiante, qui apporte une petite bouffée d’oxygène à nos cerveaux confinés. Et fait tomber quelques masques par la même occasion.

J + 47



Au sujet des appâts, aucune inquiétude à avoir. Oublié au fond du placard, derrière les kilos de riz et les paquets de chips, le camembert acheté l’avant-veille du confinement, le 15 mars dernier, est gorgé d’asticots. Pour la pêche au coup, c’est l’idéal. On passera à la mouche dans quelques jours. Un petit doute subsiste toutefois quant à la préparation de l’amorce : pâtes ou patates ?

MAI,  MAI,  MAI…

Ce mois ne fait-il vraiment que ce qui lui plait ? Ça commence le 1er mai par une fête du travail qui, dès 1890, pousse les manifestants à défiler avec un triangle rouge à la boutonnière, symbolisant la journée divisée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs. La fleur d’églantine assure ensuite un bref relais avant que le brin de muguet ne reprenne le dessus, et le devant de la scène. En 1561, Charles IX avait déjà adopté la coutume d’offrir des brins de muguet aux dames de la cour en ce premier mai décidément bien inspiré. (suite…)