LA  RUSSIE  AURAIT  UNE  LONGUEUR  D’AVANCE…

De source quasi-officielle, mais sans garantie du gouvernement, une indiscrétion émanant clandestinement de milieux scientifiques moscovites non autorisés laisse à penser que la Russie aurait pris une avance décisive dans la commercialisation d’un nouveau vaccin anti-corpsvide. Il n’immunise pas forcément contre les virus qu’il est censé combattre mais il les anesthésie prodigieusement. Quelques ultimes essais sont en cours avant son homologation définitive par l’Organisation Mondiale de la Santé. Certains effets secondaires seraient encore difficiles à contrôler. Il semblerait aussi que son action soit limitée dans le temps et varie considérablement d’un individu à un autre. Toutefois, un avantage déterminant le différencie de ses concurrents : son transport et son stockage ne nécessitent aucune précaution particulière. On peut donc le conserver à n’importe quelle température. Toutefois, il est préférable de l’administrer glacé. 

DÉJÀ  TROP  TARD  !


Comme le concours est déjà terminé, on ne pourra pas m’accuser de faire partie de ces affreuses capitalistes qui ne pensent qu’au fric et aux diverses façons de s’enrichir en exploitant les idées et le travail des autres… Ouais, ouais, ouais ; moi aussi, je m’en sors bien sur ce coup-là…

REINE  DES  FORÊTS


D’où vient-il ? Que nous cache-t-il ? Que nous dit-il ? Pourquoi se maquille-t-il ainsi ? En guise de cadeau, au pied du sapin de Noël, Brigitte Boréale vous offre les réponses à toutes les questions que vous ne vous êtes jamais posées sur ce petit épicéa très spécial, et joliment travesti lorsque survient la fin de l’année…

HELLO  GOODBYE

Le texte est quelque peu sibyllin, parsemé de références aux Beatles, et spécialement à John Lennon. Il fut publié dans le numéro 1 du magazine Santiag, en février 1983. Tout neuf journaliste, je tenais à rendre hommage à l’une des idoles de ma jeunesse, assassinée deux ans plus tôt, dans la soirée du 8 décembre 1980, à New York. À côté du titre “Décade 12-80”, pour décembre 1980, figurait simplement une photographie de John Lennon enfant, un cliché ignoré du grand public mais bien connu des spécialistes. Ces quelques lignes rendaient compte d’une triste réalité, celle d’une fin d’année qui se dirigeait tranquillement vers les fêtes de Noël quand les radios nous balancèrent cette flèche empoisonnée en plein cœur. (suite…)