SEPTUAGÉNAIRE


Né le 30 janvier 1951, dans le district de Hounslow, à Londres, Phil Collins est un des batteurs les plus connus dans le monde. Son parcours atypique, d’abord au sein du groupe Genesis, puis avec une carrière solo qui a confirmé son originalité en tant que chanteur, l’a placé parmi les artistes musicaux les plus prolifiques du vingtième siècle. Depuis 2010, des problèmes de dos l’ont éloigné de la batterie, son instrument de prédilection. Multi-instrumentiste (guitare, basse, piano, synthé et autres claviers ou percussions), il avait annoncé une première retraite à l’horizon 2010/2011, puis, ses problème de santé semblant s’estomper, il est finalement remonté sur scène début 2016. Miami, Lausanne, New-York, Liverpool, Londres, Cologne, Paris, Dublin… il enchaîna avec une grande tournée internationale, jusque fin 2019, qu’il nomma avec humour : “Not Dead Yet Tour”. Son autobiographie, sortie fin 2016 était déjà intitulée “Not Dead Yet” (Pas Encore Mort). Phil Collins fut tout de même assez raisonnable pour n’assurer que sa partition de chanteur, laissant celle de batteur à son fils Nicholas Collis. Une nouvelle tournée avec Genesis était très attendue en 2020. Malheureusement, la pandémie Covid-19 est passée par là en chamboulant tous ses plans. D’abord reporté début avril 2021, cet événement a été reprogrammé à la fin du mois de septembre 2021. La preuve que le nouveau septuagénaire n’a plus guère l’intention de prendre sa retraite.

 

 

LA  DÉPRESSION  DU  WEEK-END

Elle arrive par l’ouest du pays. Elle s’appelle Justine et elle ne fait pas vraiment partie des copines marrantes. Au contraire, elle compte bien nous pourrir les tout derniers jours de janvier, le prochain week-end et la semaine qui suit. Justine est une petite sadique qui va commencer par fouetter les côtes bretonnes et normandes. Ses vents violents (entre 110 et 130 km/h) vont s’associer à un fort coefficient de marée (vagues de 8 à 10 mètres) en guise d’apéro. La France entière va ensuite être copieusement arrosée, histoire d’égayer un peu la perspective du confinement strict qui se profile à l’horizon février. En conjuguant ces fortes précipitations à la fonte des neiges, les météorologues redoutent la crue prématurée de certaines rivières. Si avec, toutes ces bonnes nouvelles, vous avez toujours envie de sortir, avant ou après 18 heures, vous pouvez à coup sûr vous ranger parmi les optimistes insubmersibles. Vous munir d’une paire de palmes et d’un tuba pourrait alors être une idée judicieuse. Pour les autres, pessimistes ou réalistes, tout espoir n’est pas perdu. Ils pourront toujours se consoler avec l’idée un peu plus sexy que le coronavirus n’aime pas l’eau. Et, dans une telle panade sado-maso, lui souhaiter bon vent.

GOUVERNE – MENT

IL EST VRAI QU’UN PEU DE BON SENS ET DE COHÉRENCE NE FERAIT PAS DE MAL.
DE MÊME, S’ILS POUVAIENT PARLER UN PEU MOINS POUR EN DIRE UN PEU PLUS.

ANNIVERSEAU


« À quoi tu pouvais bien ressembler quand tu avais vingt ans ? Comment tu te maquillais en jeune trav ? C’est une question que je me suis souvent posée… » me demandait l’une de mes meilleures copines, de trente ans ma cadette, en léchant les bougies qu’elle retirait avec précaution d’un gros gâteau trop crémeux à mon goût. J’ai exhumé de mes archives cette photo prise par un ami très cher, aujourd’hui disparu. « La vache ! me dit-elle, t’aurais pu être une top escort internationale ! À Monaco, Dubaï ou Genève, t’aurais fait un carton »… Pan ! Champagne pour tout le monde ! (suite…)

UNE  POLITIQUE  D’UN  AUTRE  GENRE

Mardi 19 janvier 2021, la nomination de Rachel Levine au poste de ministre adjointe à la santé, au sein du gouvernement de Joe Biden, a été qualifiée de “première historique”. C’est en effet la toute première fois qu’une femme d’origine transgenre accède à un tel niveau de responsabilité dans l’administration fédérale américaine. Une étape primordiale qui s’inscrit dans un parcours brillant. Et qui ne prête le flanc à aucune contestation, de quelque bord que ce soit. (suite…)

UN  PRÉSIDENT  EN  DIOR  ?


Un hybride d’Emmanuel Macron et de Charlize Theron qui s’adore en Dior ? C’est une séquence insolite qui a émergé sur la toile depuis quelques jours. Les spécialistes auront tout de suite compris qu’il s’agit d’un deepfake (ou hypertrucage, en français). Cette technique de synthèse d’images, fondée sur l’intelligence artificielle, permet de superposer des éléments audio et vidéo sur d’autres éléments pré-existants et de les intégrer dans décor ou un contexte différent. En l’occurrence, le canevas audiovisuel utilisé ici est celui du clip publicitaire du parfum “Dior J’adore”, lui même inspiré du Bain Turc peint par Ingres. Le corps de l’actrice américaine d’origine sud-africaine Charlize Theron, égérie du célèbre parfum depuis une douzaine d’années, n’a pas été modifié mais, sur son visage, ont été plaqués les traits du président français. Emmanuel Macron, paré d’or et de jouvence féériques, se retrouve ainsi plongé dans la chaleur délicate et suave d’un hammam féminin. De cette illusion naît un personnage androgyne troublant, mi-familier, mi-fantasmagorique. On aimerait le voir s’élever et devenir le chantre d’un nouveau credo, l’éclaireur de nouvelles perspectives, tel un champion de l’égalité des genres. Mais on redoute sitôt qu’il ne sombre dans des fragrances enivrantes et mielleuses, qu’il ne s’abîme à la source du luxe et de l’opulence. Comme une sorte de deepfake du pouvoir et des bons sentiments.