CHARLIZE MACRON

Il y a presque un an, cette réalisation étonnante, signée par un créateur nommé Orkblutt, m’avait littéralement fascinée. Alors que la publicité qui a servi de canevas à cette œuvre remarquable profite des fêtes de fin d’année pour repasser allégrement sur nos écrans, je ne peux m’empêcher de repenser à sa déclinaison deepfake, qui surpasse le clip original en tous points. Proposer à nouveau cette évocation délicieusement surréaliste ci-dessous (avec son explication) m’a semblé une obligation. Pour un peu, on y verrait les prémisses de l’avènement d’un président trans…


Un hybride d’Emmanuel Macron et de Charlize Theron qui s’adore en Dior ? C’est une séquence insolite qui a émergé sur la toile depuis quelques jours. Les spécialistes auront tout de suite compris qu’il s’agit d’un deepfake (ou hypertrucage, en français). Cette technique de synthèse d’images, fondée sur l’intelligence artificielle, permet de superposer des éléments audio et vidéo sur d’autres éléments pré-existants et de les intégrer dans décor ou un contexte différent. En l’occurrence, le canevas audiovisuel utilisé ici est celui du clip publicitaire du parfum “Dior J’adore”, lui même inspiré du Bain Turc peint par Ingres. Le corps de l’actrice américaine d’origine sud-africaine Charlize Theron, égérie du célèbre parfum depuis une douzaine d’années, n’a pas été modifié mais, sur son visage, ont été plaqués les traits du président français. Emmanuel Macron, paré d’or et de jouvence féériques, se retrouve ainsi plongé dans la chaleur délicate et suave d’un hammam féminin. De cette illusion naît un personnage androgyne troublant, mi-familier, mi-fantasmagorique. On aimerait le voir s’élever et devenir le chantre d’un nouveau credo, l’éclaireur de nouvelles perspectives, tel un champion de l’égalité des genres. Mais on redoute sitôt qu’il ne sombre dans des fragrances enivrantes et mielleuses, qu’il ne s’abîme à la source du luxe et de l’opulence. Comme une sorte de deepfake du pouvoir et des bons sentiments.

LE PÈRE DE NOËL, C’EST NICOLAS !

Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire ? Pas si sûr. Rétablissons en une de taille aujourd’hui et rendons ici à Saint Nicolas ce qui n’appartient pas au Père Noël… car ce dernier n’est pas celui que l’on croit. Ce cher Père Noël n’est-il qu’une dorure ? Rien qu’une énorme imposture ? Chaque année, il est la star incontestée du réveillon qui porte son nom, entre le 24 et le 25 décembre, éclipsant par la même occasion une autre journée longtemps symbolique : celle du 6 décembre, correspondant à une fête de la Saint-Nicolas encore vivace dans l’Est de la France, ainsi que dans plusieurs pays d’Europe. L’histoire d’une filiation relativement récente et fort méconnue relance toute l’épineuse question. Comment ce bon Saint-Nicolas, vieux de plus de 16 siècles, s’est-il fait voler la vedette par un Père Noël d’à peine 150 ans ? Arnaque monumentale ou travestissement phénoménal ? Brigitte Boréale et Pink tv vous révèlent les dessous et les dessus de toute l’affaire ! Un cold case de fin d’année enfin élucidé…

LE HAKA, C’EST ÇA !

Les All Blacks l’ont rendu célèbre sur tous les continents, en préambule de leurs matches de rugby. Mais que savons-nous réellement de ce rituel insulaire né dans le Pacifique Sud et transmis par les Maoris de Nouvelle-Zélande ? En léger décalage, risquons donc une tête hors de la mêlée pour tenter une ouverture côté fermé. En démontrant que rien n’est jamais tout blanc… Ni tout noir.

HUGH  !

« Avez-vous remarqué comme on est bête quand on est beaucoup ? ». Cette citation de George Sand m’a toujours fascinée par son insondable vérité. Les rassemblements périodiques qui voient fleurir des crétineries aussi bêtes que méchantes dans les stades de football en sont une imparable illustration. Banderoles débiles, insultes homophobes, éructations racistes, chants sectaires, vociférations primaires, jets de canettes et d’objets de toutes sortes… plus ça va, pire c’est. On trouve même des journalistes dits sportifs prétendre que cela fait partie de je ne sais quel folklore primitif ou tradition stupide. Au comptoir d’en face, devenu aujourd’hui plateau de télévision, des instances et des politiques en mal de notoriété jettent de l’huile sur le feu en proposant des remèdes aussi pernicieux que le mal. Diffusé à la belle époque de l’émission quotidienne Le Set, sur Pink TV, il y a déjà quinze ans (sous le regard bienveillant d’Héléna Noguerra), ce billet d’humeur colle étonnamment à l’actualité toujours aussi désolante du football et de ses supporters… Et à l’implacable mécanique du nombre.

SEPT  SUR  SEPT


Yes !!! Enfin une émission sur la téléréalité sans langue de bois, avec des gens qui savent de quoi ils parlent, qui s’expriment clairement et honnêtement, et qui débattent intelligemment sur le sujet en croisant des opinions fondées sur des expériences vécues différentes. Le casting est judicieux, tout comme l’idée de répartir les intervenants sur deux divans (vrai ou faux) à chaque question posée. Les prises de paroles sont nettes et précises. L’ambiance générale, sympa et décontractée, est propice à certaines révélations qui devraient ouvrir les yeux à un public jeune, trop souvent captif des mirages et contrevérités entretenus sur d’autres plateaux de télévision. Sur le fond et sur la forme, le meilleur débat que j’ai pu voir (et de très loin) concernant cette thématique.

UN  PRÉSIDENT  EN  DIOR  ?


Un hybride d’Emmanuel Macron et de Charlize Theron qui s’adore en Dior ? C’est une séquence insolite qui a émergé sur la toile depuis quelques jours. Les spécialistes auront tout de suite compris qu’il s’agit d’un deepfake (ou hypertrucage, en français). Cette technique de synthèse d’images, fondée sur l’intelligence artificielle, permet de superposer des éléments audio et vidéo sur d’autres éléments pré-existants et de les intégrer dans décor ou un contexte différent. En l’occurrence, le canevas audiovisuel utilisé ici est celui du clip publicitaire du parfum “Dior J’adore”, lui même inspiré du Bain Turc peint par Ingres. Le corps de l’actrice américaine d’origine sud-africaine Charlize Theron, égérie du célèbre parfum depuis une douzaine d’années, n’a pas été modifié mais, sur son visage, ont été plaqués les traits du président français. Emmanuel Macron, paré d’or et de jouvence féériques, se retrouve ainsi plongé dans la chaleur délicate et suave d’un hammam féminin. De cette illusion naît un personnage androgyne troublant, mi-familier, mi-fantasmagorique. On aimerait le voir s’élever et devenir le chantre d’un nouveau credo, l’éclaireur de nouvelles perspectives, tel un champion de l’égalité des genres. Mais on redoute sitôt qu’il ne sombre dans des fragrances enivrantes et mielleuses, qu’il ne s’abîme à la source du luxe et de l’opulence. Comme une sorte de deepfake du pouvoir et des bons sentiments.

USURPATION D’IDENTITÉ OU TRAVESTISSEMENT CULTUREL ?


Le Père Noël est-il une dorure ? Rien qu’une énorme imposture ? Chaque année, il est la star incontestée du réveillon qui porte son nom, entre le 24 et le 25 décembre, éclipsant par la même occasion une autre journée longtemps symbolique : celle du 6 décembre, correspondant à une fête de la Saint-Nicolas encore vivace dans plusieurs pays d’Europe. L’histoire d’une filiation relativement récente et fort méconnue relance toute l’épineuse question. Comment ce bon Saint-Nicolas, vieux de plus de 16 siècles, s’est-il fait voler la vedette par un Père Noël d’à peine 150 ans ? Arnaque monumentale ou travestissement phénoménal ? Brigitte Boréale et Pink tv vous révèlent les dessous et les dessus de toute l’affaire ! Un cold case de fin d’année enfin élucidé…

PASSEMENTS  DE  JAMBES


Le Bois de Vincennes était bien plus festif en 2005 qu’en 2020 ! Talons et Crampons, un tournoi de football costumé réunissant une trentaine d’équipes y insufflait un vent de folie et de mixité vivifiant. Les arbitres officiaient en tenue de bagnard et la distanciation sociale était bannie des terrains, comme de leurs abords… À quand la reprise (de haute volée) d’un tel événement ?

TREIZE  SEMAINES


C’est parti ! Ma fille vient de terminer son livre sur une story restée secrète des années durant : celle de son vécu et de son combat vis à vis de la téléréalité d’enfermement. En janvier 2019, elle avait déjà enregistré une vidéo de 33 minutes sur ce sujet. Repris par de nombreux médias et diffusé sur YouTube, son témoignage audiovisuel a totalisé plus de 3,6 millions de vues à ce jour. Avec l’écriture de son livre, un second palier est franchi. Morgane y dévoile dans le détail tout ce que vous ne pouviez pas savoir sur ce type de téléréalité. Elle relate la saison 5 de Secret Story vue de l’intérieur et décrypte l’envers du décor. Elle relate les treize semaines passées dans la fameuse maison des secrets et donne des clefs pour comprendre comment les manipulations de la production fonctionnent à la fois au détriment des candidats eux-mêmes, mais aussi au niveau des téléspectateurs. La vidéo ci-dessus résume les dernières étapes d’une année de dur labeur, mais la sortie du livre, prévue le 2 avril 2020, efface tous les sacrifices. À l’époque de Secret Story 5, la production se moquait des candidats, les méprisant à bien des égards. Elle les considérait comme quantité négligeable et facilement malléable. En interne, certains les affublaient du surnom de “gentils petits moutons”. Alors que leurs agissements abjects et leurs tripatouillages peu reluisants sont en passe d’être révélés par le menu, ils doivent un peu moins ricaner…
C’est la première fois qu’ils ont affaire à un mouton écrivain.

LE  FLAG  FOOTBALL


Foin de Super Bowl et autre grand messe de la NFL (National Football League : association qui regroupe les équipes professionnelles aux USA), la version soft du football américain, bien plus accommodante et élégante, se décline de façon très libre et diversifiée. Le flag football, que l’on pourrait traduire par “football au foulard”, demeure quasiment inconnu en France. Brigitte Boréale se devait de lever la voilette sur cette discipline singulière et conviviale. Afin d’en mieux connaître les règles, puis d’en expérimenter la pratique dans un contexte LGBT sympathique, un retour aux sources outre-Atlantique s’imposait… jusque sur les terrains de Chicago !